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LANTIFADAS - Page 95

  • Gastronomie dominicale: l’andouille au Côte-du-Rhône

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    Mettez donc à tremper un kilo de fayots

    De Paimpol ou Pamiers, si possible bio

    Et pour, de votre anus, éviter la cantate

    Ajoutez à cette eau quelque bicarbonate.

    Faites cuire à l’eau froide pendant deux heures au moins

    Une andouille de porc choisie avec grand soin

    Puis laissez refroidir dans son jus de cuisson

    Jusques au lendemain. Buvez un Jurançon !

    La nuit étant passé, égouttez les fayots

    Mettez-les en cocotte, couvrez avec de l’eau,

    Ajoutez quelques couennes, une queue de porc frais,

    Deux carottes en rondelles, trois oignons en quartiers,

    Un peu de céleri et de l’ail écrasé

    Sel, poivre du moulin, thym, feuille de laurier.

    Mettre en ébullition, ajouter deux grands verres

    De Côtes-du-Rhône rouge, du vin fort en matières.

    Faites frémir une heure à feu non emballé,

    Puis ajoutez l’andouille confite en sa gelée.

    Remettez en cuisson pour que les haricots

    Soient fondants à souhait sans être musicaux.

    Servez le plat bien chaud en deux plats séparés,

    Avec un peu de beurre, du persil ciselé.

    Cessons pour aujourd’hui ce conte culinaire,

    Ma tripe est assoiffée, remplis raz bord mon verre,

    De ce nectar divin de la Coste-du-Rhône

    Et laisse près de moi la coupe et la bonbonne.

     

    in: GROSSIR (ou pas) sans peine et sans régime

     

    Photo X - Droits réservés

     

  • Ouiquinde érotique avec Giorgio Zorzi Baffo

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    Éloge des Tetons



    Chers Tétons, vous êtes l'unique et seule
    Partie qui le mieux ressemble au fessier ;
    Vous êtes ces collines délicates
    Où au mitan, s'ils peuvent, volent les Oiseaux.

    Vous êtes ce bel aspect qui console,
    Car vous paraissez proprement la Voie lactée :
    Heureux qui sur vous met les pattes,
    Car il fond comme cire au feu !

    Oh ! chers beaux attraits de la Femme !
    Vous êtes ces charmes bénis
    Qui font que la Moniche en plaît davantage.

    Vous êtes ce bel étalage qui promet
    Que dessous il y a bonne marchandise,
    Car le plus souvent, à bons tétons, bon cul.

    Giorgio Zorzi Baffo
  • Macron décrète le NUCLÉAIRE IN VITAM ÆTERNAM…

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    Boum ! Boum ! Ça pète grave chez les nucléocrates ! Qu’est-ce qui pète ? Pas les centrales j’espère ? Non, seulement les bouteilles de champagne ! Parce qu’ils ont encore gagné. Contre les populations, contre le bon sens, contre la sécurité nationale et européenne. Ils sabrent – discrètement ! – le champagne parce que Macron, dans un discours fumeux, vient d’annoncer non pas la transition énergétique mais la stagnation dans l’impasse nucléaire.

    Eh ! Oh ! Victor, t’as les portugaises ensablées ou quoi ? Il a annoncé la fermeture de 14 réacteurs d’ici à 2035 !

    Ben voyons. Ça mange pas de pain… Où il sera en 1935 ? Ces fermetures sont toutes programmées après son quinquennat. À part Fessenheim mais même cette ruine dangereuse n’est pas près de fermer…

    Mais il y a pire. Nous en avons d’ailleurs fait état dans un article du 22 octobre « Transition énergétique ou retour du nucléaire ». C’est sa petite phrase sibylline concernant la décision – reportée pour la galerie à 2021 mais d’ores et déjà promise aux nucléoaddictés décisionnaires d’EDF SA – de continuer les recherches sur le « nouveau nucléaire ».

    Quésaco le « nouveau nucléaire ? Ben, ce sont six EPR « moins chers », c’est-à-dire où sera sacrifiée la sûreté des installations. Ça, c’est pour satisfaire aux exigences d’EDF SA, dont un des objectifs majeurs est d’augmenter fortement ses exportations et ses ventes de réacteurs à l’étranger. N’ayons pas la cruauté de rappeler la catastrophe tant technique que financière de l’EPR de Flamanville.

    Ce « nouveau nucléaire », c’est encore très probablement la relance de la filière surrégénérateur à travers le projet Astrid, l’horreur intégrale.

    Ce choix résolument pro nucléaire sonne le glas de toute véritable transition énergétique. Parce que la France n’a pas les moyens de développer à la fois les énergies renouvelables, maintenir en fonctionnement des centrales à bout de souffle et se lancer dans un « nouveau nucléaire », dont il est illusoire de croire qu’il sera peu coûteux.

    Le maintien en fonctionnement de 20 réacteurs poussifs et dangereux jusqu’à 50 ans et plus si affinité implique des travaux gigantesques. Parce que certain composants, en non des moindres, sont conçus pour fonctionner au maximum 40 ans. Les anomalies sur ces éléments essentiels pour la sûreté se comptent par milliers ! C’est ce que les nucléocrates appellent poétiquement le Grand Carénage, un programme qui implique la rénovation, le remplacement de matériels, l’intégration des mesures post-Fukushima, et l’amélioration du niveau de sûreté des centrales nucléaires. Le tarif est gratiné : 55 milliards. Mais l’expérience de l’EPR, dont le prix a été multiplié par trois et demi, laisse dubitatif… Tout ce « pognon de dingue » uniquement pour des soins palliatifs visant à prolonger la vie de ces installations à bout de souffle et maintenir une filière dépassée. Et si on ne fait pas ce « grand carénage » ? Alors ces réacteurs continueront à fonctionner aux dépens de la sûreté et donc le risque de quelque Fukushima-sur-Rhône ou Tchernobyl-sur-Loire. Mais ça, les nucléoaddicts s’en foutent.

    Quant à l’apport de la France à la lutte contre le changement climatique grâce à la filière nucléaire, dont se gargarise Macron, il est non seulement illusoire mais mensonger. Entre l’extraction de l’uranium, la fabrication du combustible et le retraitement des déchets, la filière nucléaire émet bel et bien des gaz à effet de serre.

    Et que dire du coût du démantèlement et du stockage de déchets ?

    EDF est incapable de mener à bout le démantèlement de la vieille centrale de Brenilis ou le cadavre de Superphénix…

    Quant aux déchets, les simples piscines dans lesquels ils sont stockés – avec les risques effarants que cela implique – arrivent à saturation. Certains restent stockés dans de simples fûts de 200 litres, d’autres sont vitrifiés en attendant leur éventuel « stockage en profondeur » dans le cimetière nucléaire de Bure…

    Bon. Va falloir leur envoyer les gilets jaunes ! Jaune comme le logo antinucléaire…

     

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