Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

résistance - Page 3

  • Grande voix: Boualem Sansal, écrivain algérien

    boualem sansal-2-ab04d-b3d73.jpg

     

    "Si je devais choisir un seul mot pour dire le mal de notre temps, je dirais "islam". Aucun phénomène n’a autant transformé le monde, ne l’a autant bouleversé, défiguré, perverti, terrifié. Aucune maladie n’a fait autant de victimes, jeté autant de pays dans la tourmente et de gens sur les chemins de l’exil. Aucune autre vérité suprême n’a autant servi à justifi

    er et multiplier les pires abominations sur terre, commises par les musulmans de Daech, des talibans, des GIA, de Boko Haram et compagnie, parfois, souvent par des loups solitaires addicts à la coranide exaltée, des électrons libres pas si libres, des psychiquement instables.

    A une exception près ou deux, les pays musulmans vivent tous dans un état d’arriération extrême, sous des régimes despotiques, corrompus, criminels, qui instrumentalisent l’islam dans leurs politiques intérieure et extérieure. A une ou deux exceptions près, les pays non musulmans sont tout également et durement impactés, l’islam est devenu leur souci n°1, avant l’inflation, avant le chômage, le prix de l’essence, les feux de forêt, la drogue.

    II s’y fait de plus en plus présent, de plus en plus pressant, carrément conquérant, arrogant et meurtrier. S’il trouve la porte fermée, il entre par la fenêtre et si celle-ci est murée, il entre par la cheminée, et quand il n’y a plus la moindre ouverture disponible, il entre par la voie royale d’Internet.

    Dans sa version islamiste, il est chez eux dans une démarche communautariste, séparatiste, indépendantiste, isolationniste, entièrement vouée aux trafics et à la violence des gangs, dont les plus durs, les mieux organisés n’ont pas encore perdu leurs dents de lait.

    Les pays scandinaves qui étaient des terres d’accueil mirifiques pour les musulmans qui fuyaient la violence et la pauvreté de leur pays, et surtout les utopies socialistes de leur colonel-président chef suprême du conseil de la révolution et aigle indomptable, ne veulent plus d’eux ; ils prennent aujourd’hui dans la panique des mesures d’urgence pour enrayer le mal.

    Dans tous les pays, et les voyageurs porteurs d’un passeport de pays musulmans, et c’est mon cas, le constatent, ils sont reçus froidement alors même qu’ils ont un visa valide et disposent des ressources nécessaires à leur séjour. Ils savent que ces dispositifs de sécurité lourds et coûteux qui entravent le fonctionnement des aéroports dans tous les pays du monde sont en lien direct avec leur religion. Comme on ne peut arrêter ou chasser une religion, on repousse ses fidèles. Peine perdue. Trop tard, l’islam est partout chez lui, maître jaloux en ses possessions.

    Voilà maintenant qu’il impose sa novlangue. "Islam is watching you". On ne dit pas islam, c’est trop peu, trop mesquin, il faut ajouter, avec la déférence due au roi des rois, que l’islam est religion de paix et de tolérance, qu’il est une religion d’amour parfait, qu’il n’a rien à voir avec l’islamisme, qu’il ne faut pas faire des amalgames dangereux et des essentialisations idiotes, que les islamistes ne sont pas des musulmans, que les musulmans vivent leur islam dans le strict respect des autres croyances même si elles sont fausses et si l’islam les a déjà condamnées.

    Dans ce monde de paix, d’amour et de tolérance, le nombre de personnes vivant sous protection policière parce que menacées au nom de l’islam connaît des progressions vertigineuses.

    Pour ne parler que de la France, qui est un bonheur en soi, la police nationale ne suffira bientôt plus, il faudra recruter des bataillons et des compagnies ou mieux former un nouveau corps de gardes du corps, qui connaissent l’islam et savent le reconnaître sous quel habit qu’il se présente. La liste des fichés S ne cesse de son côté de s’allonger, à ce train elle finira par comprendre l’ensemble des musulmans de France, qui par ce renversement de situation deviendront des musulmans en France.

    Gain de temps, gain d’argent, on ne parlera plus de cette alternative diabolique "islam de France vs islam en France", genre Kramer contre Kramer, l’islam contre lui-même. On aura deux en un, la France islamique. C’est nouveau, la conquête par la manipulation arithmétique et l’inversion de la fraction.

    De quoi demain sera-t-il fait ? A coup sûr le mal sera plus grand.

    A moins que les musulmans réveillés par miracle ne se mobilisent pour sauver leur religion des griffes des islamistes et celles des régimes musulmans corrompus qui les instrumentalisent à distance via leurs imams détachés, leurs mosquées bastions, leurs consuls membres assermentés de la confrérie des agents secrets, leurs missionnaires du soir.

    Dans la foulée, ils bouteront tous ceux qui, à échéance fixe viennent les caresser dans le sens du poil, à des fins électorales, qui veulent s’acheter sur leur compte une auréole pour briller à la télé ou, pour les grands apparatchiks, se refaire une virginité devant l’Histoire qu’ils avaient tant trahie, tant travestie.

    Il n’y aura bientôt plus sur cette terre ravagée par les guerres et la misère morale que l’islam, religion de paix, d’amour et de tolérance, et, j’ajouterai de limpidité (c’est ma contribution à l’enrichissement la novlangue), pour nous reposer de nos peines. Après cela, la terre rénovée et l’air purifié, la civilisation pourra repartir du bon pied.

    Je suggère à mes amis musulmans de lire Les Versets sataniques de Salman Rushdie, ils verront par eux-mêmes qu’il n’y a rien de blasphématoire dans ses pages, il décrit une réalité qu’ils verraient de leurs yeux si on les débarrassait des œillères du conditionnement.

    Je leur suggère aussi d’écrire à Salman Rushdie pour l’assurer de leur affection, pour lui souhaiter le plus prompt des rétablissements et de l’encourager à continuer d’écrire de belles choses dans la continuation des Versets sataniques.

    Merci pour votre contribution au sauvetage de l’humanité et du monde."

     

    Article paru dans l'Express: 

    "Boualem Sansal : "Une progression vertigineuse des personnes menacées au nom de l’islam"".

  • France, Algérie, halte à la « repentance » bêlante.

     

     

     

     

    draoeau français et algérien.jpg

    Je viens d’entendre, ou plutôt de subir, les jérémiades de « l’historien » de service, bavant sur des massacres ayant eu lieu il y a soixante ans. Une époque où les exactions, les tueries, les massacres étaient choses courantse, et des deux côtés. La France était en guerre, et cette guerre dont on cachait le nom sous les vocables pudiques de « évènements » ou « maintien de l’ordre » tuait chaque jour des jeunes, qu’ils soient Français ou Algériens.

    La guerre, ce n’est pas une mission humanitaire. Ce n’est pas le défilé pimpant, presque gai derrière les musiques martiales de ces beaux jeunes gens solides, virils et disciplinés.

    La guerre, ça pue le sang, la merde, la peur, la mort...

    La guerre, c'est l'ombre omniprésente de la mort. De celle qu'on donne comme de celle qu'on redoute.

    La guerre, ça sent la poudre qui excite, mais ça sent surtout la sueur aigre de la trouille, la merde du camarade qui se chie dessus, l'odeur doucereuse et écœurante du cadavre qui gonfle au soleil puis dont le ventre éclate, libérant la tripaille putride où grouillent les vers.

    La guerre, c'est le fracas des explosions, le cliquetis rageur des tirs, le sifflement menaçant des balles qui vous cherchent, qui ricochent autour de vous, ou qui vous hachent en morceaux de viande palpitante.

    La guerre, l'embuscade, c'est le corps qui s'efforce de se rétrécir au delà du possible, qui voudrait s'infiltrer dans le plus petit interstice, qui voudrait se fondre dans la boue de la tranchée, la caillasse du djebel ou la vase de la rizière.

    La guerre, ce sont les ongles qui se crispent sur la terre à chaque rafale qui vous cherche, qui va vous trouver.

    La guerre, c'est la haine de l'autre, de celui qui a tué votre camarade, qui veut votre peau comme vous voulez la sienne. C'est le doigt qui ne relâche plus la détente de votre fusil dérisoire.

    La guerre, ce sont les cris de douleur du camarade touché, les hurlements et les sanglots, les aboiements somme toute rassurants de la vieille bête d'adjudant qui hurle ses ordres.

    La guerre, c'est le désespoir du camarade touché et qui attend des secours qui ne peuvent venir.

    La guerre, c'est l'égoïsme salvateur, primordial qui vous fait penser - lorsque votre voisin d'attaque tombe à côté de vous, haché par une rafale ou la tête explosée par une roquette – qui vous fait crier dans votre pauvre tronche: « ouf, c'est lui, c'est pas moi! »

    La guerre, c'est de la merde.

    Alors toutes ces commémorations qui ne font que remuer cette merde sont aussi nuisibles que stupides.

    Comment voulez-vous « faire nation » entre des Français indigènes et des Français exogènes en remuant sans cesse ce qui a opposé, flingues en mains, leurs générations précédentes ?

    Comment prôner le « vivre ensemble » lorsqu’on laisse les fondations wahhabites du Qatar et de l’Arabie saoudite financer mosquées et madrasas contribuant à renforcer le communautarisme et l’influence de cette fabrique d’extrémistes que sont les Frères musulmans sur la jeunesse des « territoires perdus de la républiques » ?

    Comment endiguer cette invasion à bas bruit qui déverse chaque année des centaines de milliers de personnes venant bouffer le gâteau et se perpétuer à outrance? On oublie que la démographie est une marée puissante et silencieuse capable de modifier une nation en quelques décennies. « Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour faire irruption dans l'hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils, c'est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire. » Boumédienne devant l'ONU en 1974

    Comment qualifier l’attitude de ces élus qui, débordés par la marée des miséreux, achètent la paix civile en déléguant à des confréries religieuses les tâches de police, d’éducation et d’encadrement des jeunes musulmans. Avec en arrière plan de sordides calculs électoralistes ?

    Comment qualifier le crétinisme bêlant de cette « élite » intellectuelle autoproclamée, baignant dans une naïve et malsaine culpabilité postcoloniale pour laquelle l’immigré est l’exploité ultime, le colonisé paré de toutes les vertus devant lequel nous devons nous agenouiller en rémission des péchés coloniaux ? En refusant,de voir que derrière le travailleur exploité, il y a souvent le père abusif, le mari jaloux, l’oppresseur médiéval, fruits gâtés d’un civilisation autre façonnée par une idéologie politico-religieuse aussi mortifère qu’obscurantiste, et difficilement compatible avec la nôtre.

    Et comment croire en une réconciliation alors que le ministre du Travail et de la Sécurité sociale algérien, Hachemi Djaâboub, a qualifié la France «d'ennemi éternel et traditionnel» de l'Algérie.

    Méditons sur ces paroles de Soljenitsyne : « Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société tout entière. Faut-il rappeler que le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin ? »

     

    Illustration X - Droits réservés

     

     

  • Terroristes islamistes : le jour de gloire est arrivé

    abdeslam.jpg

    Neuf mois de procès, de commentaires, d’analyses de commentaires et de débats oiseux sur les « droits de la défense », un million de feuilles de procédures, les plumitifs et les télés du monde entier et la plus grande salle d’audience : la plus extraordinaire tribune planétaire offerte au terrorisme islamique et à l’islam ! Et, à l’occasion des vingt ans de l’attentat des « Twin towers », la reprise en boucle de la terrifiante chute des tours, symbolisant la déclaration de guerre à la civilisation.

    Sur fond de victoire des talibans en Afghanistan, les terroristes sont au balcon, exultent et font leur pub, regonflés à bloc par leur star, l’assassin Salah Abdeslam, noble serviteur d’allah qui parade, insulte, se fout de la gueule des juges et des familles des victimes de ses tueries.

    « Les terroristes, jihadistes, radicalisés sont en fait des musulmans. Il s'agit de l'Islam authentique » a-t-il soutenu devant une cour glacée Et il a raison. L'islam authentique, c'est ça n'en déplaise aux islamo-gauchistes.

    Les musulmans sont les premières victimes de cette névrose collective appelée islam. Pourquoi victimes ? Parce qu’ils n’ont pratiquement jamais choisi de vivre sous le joug de cette idéologie. Quand on naît dans une famille musulmane, on ne peut y échapper : on est formaté dans tous les gestes de la vie par des injonctions tendant toujours à la soumission (c’est le sens même du mot islam). Le façonnage du cerveau dans ce sens est total. Il s’insinue, ou plutôt il s’impose dans la manière de vivre la plus intime : comment manger, que manger et ne pas manger, comment baiser, comment pisser, comment se torcher le cul. Oui ! Tout cela est codé et doit être respecté. Ce sont les principes - pas de répit - du lavage de cerveau, utilisés par tous les totalitarismes. On doit vivre selon les préceptes du coran. Et on ne peut pas en sortir – et donc devenir apostat – sous peine de mort. Donc à part quelques dépravés débiles qui se convertissent à cette idéologie, on ne choisit pas cette névrose, on la subit. Et c’est le syndrome de Stockholm : on adhère à l’idéologie de ses bourreaux.

    Les musulmans sont donc à la fois victimes d’une idéologie mortifère et bourreaux de ceux qui n’y adhèrent pas. En l’absence de toute autorité religieuse reconnue, chargée de valider les fatwas, chaque ouléma autoproclamé peut prétendre justifier ses décrets et les légitimer par ses propres interprétations du coran ou de la tradition. Et chaque « bon » musulman se doit d’accomplir cette fatwa, généralement un appel au meurtre. Votre voisin, votre collègue de travail, votre gendre peut devenir votre bourreau si, en « bon musulman », il réalise la fatwa. C'est ce que dit Abdeslam ! C’est exactement ce dont souffrent de larges catégories de la population musulmane à travers le monde, et plus précisément en Occident. Pourtant, ces populations se sont réfugiées en Europe pour vivre la modernité et la liberté, fuyant l’autoritarisme religieux qui fait ravage dans leurs pays d’origine.

    Les musulmans sont les premières victimes de l’islam, mais les victimes totales de cette idéologie sont surtout les femmes qui ont le malheur de naître dans les contrées où elle sévit. Les musulmans sont, par force et non par choix, religieux a 98 % et dès leur enfance, à l’école religieuse, dans les mosquées comme dans leur famille, on leur enfonce dans le crâne la domination de l’homme sur la femme. « Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme et quand vous voulez et œuvrez vous-mêmes à l’avance. » (Coran, 2 : 223.) Une femme, en terres d’islam, vaut la moitié d’un homme. « Allah vous ordonne d’attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles ». (Coran, 4,11).

    Voici le statut peu enviable de la femme, tel que l’a défini le dogme des musulmans :
    - Les femmes sont inférieures aux hommes, elles ont une intelligence limitée. - Les femmes, vous pouvez les battre. Vous pouvez les confiner dans leur chambre jusqu’à ce qu’elles vous obéissent. - Le témoignage d’une femme vaut la moitié de celui d’un homme. - Une femme hérite de la moitié de ce qu’un homme hérite. - Les femmes doivent "ramener sur elles leurs grands voiles". - Les femmes doivent "baisser leurs regards". - Les femmes sont impures, à cause des menstrues. - L’enfer est peuplé en majorité de femmes (hadith sahih). - Un homme peut épouser quatre femmes. - La femme est un butin de guerre (sira : biographie). - Un homme peut épouser la femme de son fils adoptif. - Un prophète peut prendre 11 femelles (dans son cas, c’est le terme qui convient) ainsi qu’une esclave à son service : Maria la Copte, fille de Siméon (sira : biographie). - Un musulman peut épouser une fillette de 9 ans et donc la mutiler à vie.

    Comment peut-on avoir quelque intérêt que ce soit pour une idéologie qui nie, malmène, martyrise, assassine, esclavagise la moitié de sa population ! Pas de divorce en islam, la nana ne te plait plus ? Tu la répudies : il suffit au mâle-dominant de prononcer trois fois : « talaq, talaq, talaq (répudiation, répudiation, répudiation) ! Et le tour est joué, le "mari" peut échanger sa femelle de 40 ans contre deux de 20 ans. Elle est pas belle la vie des mâles mahométans ?

    Pour plus d’informations, faites un saut là mais bouchez-vous le nez

    https://www.islamweb.net/fr/fatawa/2930/Femmes

    https://www.islamweb.net/fr/fatwa/42360/Fellation

    http://www.islamophile.org/spip/Sourate-At-Talaq-Le-Divorce.html

    Les islamo-gauchistes et autres thuriféraires de l’islam vont pouvoir apprécier ce que devient un pays qui tombe sous le joug des plus « purs » pratiquants de cette secte : l’Afghanistan des « étudiants en religion », les gentils « talibans ». Mais que ce pays leur ouvre les bras ! Ils pourront en apprécier les délices ! On pourrait même initier un financement participatif pour leur payer le billet d’avion via Qatar airways, la compagnie aérienne de nos amis et clients, bailleurs de fonds aussi des djihadistes qui dégomment nos soldats et des mosquées et autres « centres cultu (r) els » qui pourrissent les « djeun’s » de nos banlieues. Ouais mais ils nous ont offert le Messi ! On pourrait aussi échanger ces islamogauchistes avec les femmes afghanes qui ont le mauvais goût de vouloir fuir ce régime béni d’allah. Pas les hommes. Eux, si le régime ne leur convient pas, ils n’ont qu’à résister, se battre. Pourtant, les réfugiés sont essentiellement des hommes. Curieux…

    Je viens de lire le livre écrit par une des victimes de la tuerie du Bataclan, Comment pourrais-je pardonner ? - Luc-Antoine Lenoir… Aussi glaçant qu’édifiant. Je vous en donne quelques citations :

    « Après chaque attentat, divers politiciens ou idéologues vantaient la « capacité de résilience » du pays, promettant le retour à la vie normale. Je compris peu à peu le fond de leur pensée : cette fameuse résilience n’était pas une méthode de prise en compte du danger, mais bien le paravent commode de l’inaction. Nous étions comme ces sacs de frappe utilisés pour l’entraînement à la boxe. Nous reprenions, après chaque coup, notre place initiale. Nous encaissions sans réagir. »…/…

    « Le 16 novembre, devant le parlement réuni à Versailles, le président de la République avait tenu un discours qui se voulait martial, et annoncé une nouvelle série de mesures : « Nous devons pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou un acte de terrorisme, même s’il est né français, […] dès lors qu’il bénéficie d’une autre nationalité », avait-il notamment déclaré. Mesure rapidement enterrée. »…/…

    « En ce chaud mois de mai 2016, Manuel Valls lançait un « plan d’action contre la radicalisation djihadiste ». Je m’y intéressai immédiatement. Ce plan consistait à ouvrir un centre de réinsertion pour les individus à risque afin que, selon les mots utilisés, ils y effectuent « un travail sur leur personnalité » et qu’ils puissent participer à des débats sur la laïcité. Il était également prévu une ouverture au monde culturel, et un programme sur mesure de professionnalisation…./… Je n’avais aucune envie de rire sur les questions relatives au terrorisme, mais je comprenais qu’on s’esclaffe devant cette présentation. Alors que Daech constituait depuis des années une menace dans le monde entier, avait montré sa capacité à mener des actions mortifères et à faire couler le sang d’innocents, le Premier ministre français, six mois après le 13 novembre et toutes ses pertes humaines, proposait à des individus radicalisés et dangereux ayant embrassé la cause de l’islam radical, « d’effectuer un travail sur leur personnalité » et de débattre sur la laïcité. Je fus décontenancé par un tel niveau d’angélisme. »…/…

    « Leur détestation de l’Occident et de ses valeurs était trop forte et trop ancrée dans leur esprit pour que l’on puisse espérer un retournement de situation purement éducatif. Bien sûr, les repentis existaient, mais mettre en place des structures aussi coûteuses et aux critères d’évaluation forcément subjectifs me semblait peu pertinent, alors que les tenants de l’islamisme politique incitent justement leurs disciples à exercer la taqiyya, la « dissimulation », trompant l’ennemi en lui faisant croire ce qu’il souhaite. »…/…

    L’organisation État islamique avait diffusé dès septembre 2014, par la voix de son porte-parole Abou Mohammed al-Adnani, un message audio qui encourageait ce recours à tous les moyens imaginables : « Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif ou de munition, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle, ou n’importe lequel de ses alliés. Écrasez-lui la tête à coups de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le. »…/…

    « Les djihadistes qui sèment la terreur sur notre sol aiment la mort comme nous aimons la vie. Ils n’hésitent jamais à faire couler le sang. La pitié leur est totalement étrangère. Comment pardonner un mal si profond qu’il brise notre vie, nous prive de personnes et attaque les fondements de ce que nous sommes ? Le pardon spontané me semblait un passe-droit. Pire, à l’échelle de la société, j’avais l’impression qu’il était là encore l’habillage commode du renoncement. « Vous n’aurez pas ma haine », répétaient nombre de Français au lendemain des attentats. En disant cela, ne cède-t-on pas face au mal ? »

    N’en jetez plus. Eh ! Attention Victor. Voyons, pas d’amalgame, pas de stigmatisation !

    Illustration X - Droits réservés