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polémique - Page 17

  • « Flinguer la Sécu » ! Le banquier Macron à la manœuvre.

    Pendant les enfumages Benalla – faut bien distraire celui qu’on enfile – ce gouvernement à la solde des banques et du patronat flingue la Sécu.

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  • Alors ça vient ce trumpisme (pardon, protectionnisme) européen ?

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    Hier, je suis allé avec ma compagne dans une des zones commerciales de ma ville. Rien d’original, c’est partout les mêmes merdes architecturales genre boite à chaussure et d’énormes panneaux de pub criards. Pour y arriver, j’ai longé des friches industrielles. Il y a quelques années on y fabriquait des produits en polystyrène expansé, à côté c’était une fonderie… Maintenant ruines, toits affalés, murs tagués… L’image de la désindustrialisation.

    Dans la zone commerciale, nous sommes entrés dans un gigantesque entrepôt de vente où s’offraient à la convoitise de gens pauvres des monceaux de produits fabriqués en Chine, au Bangladesh, en Inde. Probablement par des semi-esclaves ou des enfants, au mieux par des travailleurs exploités. Il y a quelques années, à la place de ces bâtiments se trouvait le centre de recherche très moderne, très performant, d’une entreprise lideur en France dans le domaine des bétons précontraints. Parti ailleurs… L’image de la délocalisation.

    J’ai vainement cherché dans ces illustrations l’image de la « mondialisation heureuse » prônée il y a quelques années par le pittoresque Alain Minc. Cette image, ce sont des entrepôts logistiques, des hypermarchés, des franchisés vendant partout les mêmes merdes mais plus aucune industrie, plus aucune PME, encore quelques artisans essayant de s’en sortir. Un pays en voie de tiers-mondisation…

    Eh ouais ! Coco, faut être moderne ! C’est ça la libre circulation mondiale des produits, c’est ça la libre circulation mondiale des capitaux ! Moderne le fait de permettre à quelques multinationales mafieuses à vocation uniquement financière de mener leur prédation partout dans le monde en piquant la plus-value financière et en laissant la casse sociale aux autochtones ? Va fanculo…

    Sauf à appliquer en France les mêmes salaires qu’en Chine ou – pire – au Bangladesh - et la même (non) protection sociale, il est impossible pour les industries françaises et européennes d’être concurrentielles. Sauf à être débile, on ne peut pas mettre en concurrence des pays où les coûts de main-d’œuvre varient de un à quatre-vingt ! Eh bien oui, on est débile. En tout cas les têtes d’œuf qui nous gouvernent tant au niveau national qu’au niveau de l’Europe. Une konnerie (angélisme on dit pour être à la mode, Coco !) qui fait se bidonner de rire les dirigeants chinois qui, eux, ne sont pas si kons : leur marché est solidement verrouillé et ils n’acceptent que les produits qu’ils ne peuvent pas encore construire eux-mêmes, comme les avions par exemple. Et dans ce cas, ils exigent qu’on leur transfère toutes les technologies… afin qu’ils puissent quelques années plus tard concurrencer dans le monde les débiles naïfs qui leur ont donné le bâton pour se faire battre. Exemple Siemens et ses TGV !!! Exemple les Airbus !!! Exemple l’essentiel des ordinateurs et autres smartphones grand public.

    Mouais… Alors on fait quoi ? Ben, on pourrait peut-être s’inspirer de cet affreux goujat de Trump qui se révèle à l’usage moins kon qu’il voudrait le faire croire : taxer aux portes de l’Union européennes les importations en provenance de la Chine et autres pays à très bas coût salariaux, protections sociales inexistantes et jemenfoutisme écologique. Mais c’est du protectionnisme ça Coco ! Ben oui, et c’est pas un gros mot. Il n’y a que ça pour mettre un peu d’équité dans les échanges commerciaux. Si les pays qui subiront ce protectionnisme veulent atteindre notre marché, soit ils paieront des droits de douane spéciaux remettant de l’équité, soit ils installeront des usines pour produire en France, donc ils créeront de l’emploi et tout le monde sera content. C’est le pari de Trump.

    La Chine – puisque c’est essentiellement ce pays qui est en cause – devrait alors se tourner un peu plus vers son énorme marché intérieur, augmentant d’autant les conditions de vie de ses populations. De plus, la planète y gagnerait une moindre pollution par les transports…

    Ce protectionnisme « intelligent », pour être honnête, devrait aussi s’appliquer, en sens contraire, à l’Afrique dont l’économie locale est laminée, ruinée par des accords de « libre-échange, » donc de suppression de droits de douane qui permettent aux produits européens subventionnés d’inonder les marchés.

    Alors qu’est-ce qu’on attend ?

    Des dirigeants honnêtes, lucides et courageux.

    Ça existe ça Coco ?

     

    Illustration X - Droits réservés

     

  • « L’art contemporain »: une escroquerie qui nous coûte cher !

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    Que restera-t-il des réalisations de notre siècle dans deux millénaires ? Quel est l’ouvrage d’art qui sera le Pont du Gard du 21° siècle ? Quel est le Praxitèle, le Michel-Ange de notre temps dont les œuvres sublimeront les spectateurs des musées du 40° siècle ? Quel sera le Lascaux, le Chauvet émergeant de notre temps ? Quelle sera même la trace que laissera notre civilisation dans quelques millénaires ? Rien, nada, que dalle…

    S’il est vrai que la plus grande preuve de civilisation réside dans les monuments qu’une société produit et dans leur pérennité, nos descendants n’auront pas grande opinion de nous. Nous ressemblons à des gens qui ont perdu tout désir d’inspirer les autres parce que nous n’avons rien d’inspirant.

    Lors de l’effondrement du viaduc Morandi à Gènes, les étranges lucarnes se sont fait l’écho de cette triste réalité en montrant en parallèle au pont effondré notre Pont du Gard, conçu lui aussi par les Italiens de l’époque mais qui, vingt siècles plus tard étonne et enchante toujours tous ceux qui le voient. Les réalisations de béton correspondent à notre siècle du « jetable ». Cette matière, si elle permet la réalisation de bâtiments gigantesques et parfois esthétiques, comme le viaduc de Millau, se dégrade très vite et sa pérennité n’atteint pas le siècle. Il ne restera donc rien de nos réalisations. Rien, nada, que dalle…

    Nos Praxitèle et Michel-Ange d’aujourd’hui s’appellent Christo, « l’artiste » qui emballe les monuments ou Jeff Koons, « l’artiste » qui réalise d’énormes estrons qu’il prétend vendre à la mairie de Paris (entre autres pigeons) à des prix astronomiques… Les « artistes » contemporains ont renoncé à toute ambition vers le beau, vers le vrai, vers le sublime pour se contenter de dire à leur public : « Vous voyez, je patauge dans la même merde que vous… ». Que restera-t-il de « l’art contemporain » dans deux millénaires, que dis-je, dans un siècle ? Rien, nada, que dalle…

    Le XXe siècle témoigna assurément d’une évolution des ambitions artistiques et des attentes du public. Cela se vit à la façon dont le rapport à l’art changea, le spectateur passant de l’admiration (« J’aimerais pouvoir en faire autant ! ») au dédain assumé (« Un enfant en ferait autant ! ») voire au mépris (« J’en voudrais pas, même dans mes chiottes »). L’ambition technique diminua de manière significative, puis finit par complètement disparaître. L’ambition morale suivit la même trajectoire. On pourrait en rendre Marcel Duchamp et sa sculpture Fontaine (un pissoir) responsables. Mais le fait que la sphère artistique européenne l’ait en grande partie suivi laisse penser que Duchamp, en réalité, n’avait fait qu’ouvrir une voie que d’aucuns souhaitaient depuis longtemps emprunter. Finalement, on n’a que l’Art que l’on mérite.

    Mais cet « Art » merdique du parasitisme et de la roublardise, s’il ne produit aucune richesse artistique, génère par contre beaucoup de valeur financière ! N’est-ce pas Pinault ? N’est-ce pas Arnault ?

    François Pinault, ce marchand de bois breton a fait fortune de manière pas toujours claire. Ainsi il a eu affaire à la justice pour avoir triché sur les dimensions des planches qu’il vendait ! Il connaît aussi les affres des redressements fiscaux et les douceurs des paradis fiscaux. Puis il se spécialise, comme Tapie, dans le « sauvetage »-pillage des entreprises en difficultés. On l’appelle le « dépouilleur d’épaves ». Puis il grenouille en politique d’abord dans le sillage de Giscard mais aussi Le Chevalier qui sera maire Front national de Toulon. Il continue autour de Chirac, Madelin, Aillagon. Puis Sarko et même Hollande. C’est bon pour les affaires tout çà ! Surtout avec des milliards d’argent public… (lien)

    s lors plus rien ne lui résiste. Il rachète Le Printemps, La Redoute, la FNAC, le magazine Le Point, etc. Puis il se lance dans le luxe. Avec talent et succès il faut bien le reconnaître. Il possède avec Kering – un nom bien de chez nous - les marques Gucci, Yves Saint-Laurent, Boucheron, Bottega Veneta, Alexander McQueen.

    On ne s’enrichit pas ainsi sans démêlés fiscaux. Il profite de l’achat du Point pour ne pas payer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) grâce à un artifice comptable. Il a aussi utilisé des sociétés écrans situées dans un paradis fiscal des Antilles néerlandaises pour cacher un quart de sa fortune pendant une vingtaine d’années, évitant ainsi d’être assujetti à l’impôt sur le revenu jusqu’en 1997 !

    Le marchand de bois s’intéresse aussi à l’art ! Pourquoi pas. C’est un riche collectionneur d’art contemporain qui possède une collection estimée à 1,4 milliard de dollars. Il a pris goût à "l’art" moderne et contemporain à la fin des années 1980. Il constitue dans les années 1990 une importante collection privée d’art contemporain en France. En 1998, il réalise l’acquisition de la maison britannique de ventes aux enchères Christie’s pour 1,2 milliard d’euros (lien).

    Dès lors, Pinault fait ou défait les « artistes ». Si le proprio de Christie’s achète une « œuvre » d’un de ces charlots, sa côte monte, enrichissant d’autant celui qui a eu le nez de l’acheter. Pinault est ainsi en position de manipuler le marché de « l’art » contemporain. Et de s’en mettre plein les fouilles. Le marché se fout de la qualité d’une œuvre, ce qui compte c’est sa côte et le bénéfice qu’on peut en attendre. C’est la loi de l’offre et de la demande. Ainsi des merdes entourées de papier doré se vendent des fortunes, ont une valeur, mais reste cependant, au niveau de la richesse artistique des merdes !

    Parvenu à ce niveau, il lui faut évidemment une Fondation ! C’est bon ça Coco les fondations. Ça soutient les maisons mais ça permet aussi et surtout de planquer du pognon à l’abri du fisc (merci Fabius !). Et de se donner des airs de mécène généreux, de protecteur éclairé des arts, de bienfaiteur de la culture, de soutien des artistes. D’autant plus que le pognon mis par les pleins de thunes comme Pinault ou Arnault, c’est à 60 % le nôtre puisque les fondations sont exonérées d’impôts dans cette proportion. Ça vous intéresse ? Des officines s’occupent de tout pour vous (lien). Ainsi quand un « mécène » crée un bâtiment à sa gloire (François Pinault investira la Bourse du Commerce à Paris en 2019) près des deux-tiers de la dépense viennent de l’exonération d’impôts… que l’État doit bien aller chercher ailleurs, c’est-à-dire dans nos poches ! C’est le cas de la Fondation Louis Vuitton – du compère ennemi Bernard Arnault – au bois de Boulogne. C’est le cas de toutes les fondations. Les pleins de thunes lancent des « artistes » bidons, spéculent sur des « œuvres » nullissimes et travaillent ainsi pour leur « gloire » avec notre fric.

    Ça pourrait s’appeler de l’escroquerie, non ?

     

    Sources :

    https://www.avocats-picovschi.com/fondation-d-art-un-soutien-artistique-fiscalement-avantageux_article_1003.html

    https://www.avocats-picovschi.com/fondation-d-art-un-soutien-artistique-fiscalement-avantageux_article_1003.html

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Pinault#cite_note-17

    https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/f...

     

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