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art de vivre - Page 7

  • HUIT milliards ! Nous sommes huit milliards ! Olé !

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    Nous avons passé le cap des sept milliards le 20 novembre 2013. Aujourd’hui nous passons le cap des huit milliards. En neuf ans, malgré les guerres, malgré le Covid, malgré les catastrophes dues au climat, nous avons « gagné » un milliard de terriens !

     

    Démographie démente, cause de tous les maux. Savez-vous que pour chaque battement de notre palpitant, trois bébés naissent quelque part dans le monde ! Essayez d’imaginer ce fleuve, cette marée de nouveaux venus braillards sur cette pauvre boule de plus en plus puante qu’on appelle Terre !

    Ouais, me direz-vous. Mais pendant ce temps, il y en a un paquet qui passent l’arme à gauche et vont servir de patapon aux asticots. Allez les vers ! C’est vrai. Mais il n’en meurt qu’un lorsqu’il en naît trois ! On est loin du compte… Plus de 4 marmots par seconde qui réclament tout de suite à bouffer. Soit 250 par minute, 15.000 par heure, 360.000 par jour, 131 millions par an, autant que la France, l’Italie et le Bénélux réunis ! Et comme il ne meurt « que » 58 millions d’homo sapiens (homme sage ! ! ? ?) par an, ça nous laisse un confortable « bénef » d’environ 73 millions supplémentaires chaque année — l’équivalent de l’Allemagne, pays le plus peuplé d’Europe ! — de bouches supplémentaires à nourrir… Comme ces bouches viennent principalement dans des pays où on crève déjà de faim, vous voyez le tableau. Et en 2050, le nombre pourrait tangenter les 10 milliards, cette augmentation de 2 milliards se faisant essentiellement de l’Afrique sub-saharienne jusqu’au Pakistan.

    Lorsque ces pays sortent de la misère, comme la Chine actuellement et l’Inde, ils veulent accéder au « progrès » que représente la manière de vivre occidentale. Ça va en faire des bagnoles qui cracheront leurs gaz pourris, des forêts qu’il faudra couper pour leur fournir des salons de jardin en teck et des tonnes de pubs débiles, des poissons qu’il faudra pêcher pour leur procurer du patapon pour leurs chien-chiens… Vive la croissance ! « Croissez et multipliez-vous » qu’il a dit l’autre. Ouais… Jusque dans le mur ! Et le mur, ce sera un coquetèle agréable de guerres pour l’eau, de catastrophes naturelles, de bonnes et belles épidémies… Tout ça orchestré par de gras et gros dictateurs qui pueront autant du cerveau que des pieds ! Les imbéciles heureux disent : « Allons ! Avec les OGM, on pourra nourrir tout ce monde… » Mouais… Ils mangeront peut-être, mais ils seront obligés de manger debout !

    Eh ! Il est temps de conseiller à nous-mêmes et à nos congénères — ces mammifères omnivores qui ne se différencient des autres animaux que par leur faculté de boire sans soif et d’être en chaleur tout au long de l’année — cette évidence : capotons-nous le créateur ou pratiquons l’autocoïtpalmaire !

    Cette surpopulation combiné aux changements climatiques amène fatalement des mouvements migratoires qui ne peuvent aller qu’en s’amplifiant. Qu’en pensent les terriens ?

     

    On compte environ 227 000 habitants de plus chaque jour sur la planète

    Nous assistons à environ 403 241 naissances par jour dans le monde

    Il y a environ 173 000 décès chaque jour sur Terre

    27% de la population mondiale est âgée de moins de 15 ans et 9% ont 65 ans et plus

    71,4 ans est l'espérance de vie moyenne actuelle dans le monde

    L'Inde dépassera la Chine comme première nation du monde avant 2030

     

    Source: http://www.populationmondiale.com/#sthash.dX0iS2NL.dpbs

     

     

     

  • Au bistro de la toile : « Debout, sobressubis de la terre ! »

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    - Salut à vous, camarades Sobressubis ! Levons sobrement nos verres mais sans économiser la bonne tétée d’octobre que nous verse sournoisement ce suppôt de la surconsommation, le ci-devant Loulle, capitaliste propriétaire de cet antre de la dépravation ultra consommatrice qu’est son - notre - rade, « Le Bistro de la Toile » !

    - Sobresuquoi , t’as dit Victor. Qu’est-ce que c’est encore cette cagade ?

    - Je ne fait que reprendre les propos de notre chère Agnès Pannier-Runacher,.

    - Qui c’est celle-là ?

    - C’est la ministre de la Transition écologique. C’est elle qui prône la sobriété. Elle a dit : « On ne demandera jamais à des Français en situation de sobriété subie de faire des économies ».

    - Si je comprend bien, Victor, ceux qu’elle appelle les Français en situation de sobriété subie, ce sont les crève-le-dalle, les pauvres, les misérables comme on n’avait pas peur de dire à l’époque du grand Victor Hugo.

    - Voilà, Loulle. Agnès Pannier-Runacher pense, dans son fort intérieur, parce qu’elle a un fort intérieur : les Français que nous avons appauvris pour privilégier les  Français en situation de richesse subie.

    Il faut aussi savoir que la belle Agnès est idéalement placée pour nous inciter à la la sobriété. Formatée aux moules de HEC et de l’ENA, cette « Haute fonctionnaire » est administratrice de l'entreprise Aprr qui a été créée en 1962. Le chiffre d'affaires de la société en 2020 s'élève à 1 633 200 000 €. Agnes PANNIER RUNACHER est également mandataire de six autres sociétés. Avec une fortune plus que conséquence, elle est plus du côté de la richesse choisie que de la sobriété subie.

    - Voilà une riche sobriété Victor. Pour nous, la sobriété – pas en matière de jus de la treille les aminches, ne vous gourez pas – est une évidence : ne pas dépenser son fric pour des choses dont on a pas besoin, être économe sans être radin, mais ne pas jeter un pognon de dingue par la fenêtre pour de l'esbroufe et de la futilité. Et même éteindre la lumière derrière soi. On a toujours fait ça.

    - Ouais, Loulle. Jusqu’à ce que la société de sur-consommation, d’abondance de l’inutile ne passe par là, imposée par une injonction à consommer, à gaspiller, à jeter dans des proportions faramineuses. Tout un appareil de propagande nous enjoint de sur-consommer, à coup de publicité, de marketing, de bourrage de crâne et même d’éducation « sponsorisé ».

    - Il faut privilégier les « zécogestes » Victor. Ils le disent dans les journaux et dans les étranges lucarnes et les machines à bruit. Ils disent qu’il ne faut pas tirer la chasse chaque fois qu’on va pisser, et même pisser sous la douche qu’on ne doit pas prendre tous les jours, qu’il faut dégivrer le congélateur, éteindre les appareils électriques plutôt que de les laisser en veille, etc.

    - Il faudrait aussi maximiser le cycle de l’eau, tant chez soi en utilisant l’eau des douches et de la vaisselle dans les chasses d’eau, que dans l’industrie et la distribution, en réutilisant les bouteilles de vins, les bocaux de conserves, en éliminant les emballages cartons et plastiques superflus, en privilégiant la location d’appareils électroniques et électriques d’usage épisodique, en imposant des appareils durables et réparables et non plus ces machins à « l’obsolescence programmée », etc.

    Sans négliger ces écogestes qui procèdent du bon sens autant que du sens civique, il faudrait aussi pratiquer une autre forme de sobriété consistant à réduire les écarts de salaires entre dirigeants et salariés de la base !

    - Alors là, Victor, c'est une autre paire de manches.. Allez, à la nôtre. Et sobrement !

     

    Illustration: merci au regretté Chimulus

     

  • Au bistro de la Toile : « Mangez vos morts ! » Faut-il en faire tout un plat…

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    - Oh ! Loule, ça sent bon. Qu'est-ce qu tu nous prépares pour ce midi ?

    - La blanquette Victor. La blanquette de veau. Un des plats les plus emblématiques de la cuisine française.

    - Tu devrais en envoyer une portion à l’Assemblée nationale, à la députée mélenchonienne Danielle Obono qui a conseillé aux femmes qui manifestaient pour soutenir les Iraniennes luttant au péril de leur vie contre le voile islamiste, « mangez vos morts ! »

    - C’est vrai qu’à l’Assemblée nationale, ils ont l’habitude de se manger le foie. Et puis, mangez les vivants, ils courent trop vite! Mais qu'est-ce que les propos de cette ravagée du bulbe ont à voir avec ma blanquette ?

    - J’ai un peu creusé la question et je vous rapporte ce qu’en dit William Buehler Seabrook. Journaliste au New York Times après la Première Guerre mondiale, il voyagea de par le monde, et notamment en Afrique, où il s’interrogea sur le cannibalisme au point de vouloir tenter lui-même l’expérience.

    - Ça c’est de la conscience professionnelle.

    - Il finit par rencontrer une tribu d’anthropophages qui mangeaient leurs ennemis tués au combat. Un des guerriers lui expliqua quelles parties étaient le plus appréciées : pour la viande, tout le dos (ce qui correspond, chez le bœuf, à l’entrecôte, au filet et au rumsteak), pour les abats, le foie, le cœur et le cerveau étaient considérés comme les morceaux de choix. Un guerrier lui avoua que, pour lui, “la paume des mains était le plus tendre et délicieux morceau de tous”. Néanmoins, Seabrook ne put satisfaire son envie : on lui servit du singe.

    Mais l’homme était têtu. Revenu en France, il réussit à se procurer un morceau de chair auprès d’un interne de la Sorbonne et, dans la villa du baron Gabriel des Hons, à Neuilly, se livra enfin à son expérience, devant témoins. Seabrook cuisina la viande comme il l’aurait fait pour du bœuf, s’attabla avec un verre de vin et une assiette de riz, et goûta : “Cela ressemblait à de la bonne viande de veau bien développé, pas trop jeune mais pas encore un bœuf. C’était indubitablement comme cela, et cela ne ressemblait à aucune autre viande que j’aie déjà goûtée. C’était si proche d’une bonne viande de veau bien développé que je pense que personne qui soit doté d’un palais ordinaire et d’une sensibilité normale n’aurait pu le distinguer du veau. C’était une viande bonne et douce, sans le goût marqué ou fort que peuvent avoir, par exemple, la chèvre, le gibier ou le porc. (…)  Et pour ce qui est de la légende du goût de porc, répétée dans un millier d’histoires et recopiée dans une centaine de livres, elle était totalement, complètement fausse.”

    - ...taing, Victor, heureusement que je connais bien mon boucher, sinon je me poserais des questions.

    - Bon, Loulle, moi ce que je t’en dis… Je n’en ai pas l’expérience. Mais d'autres l'on: Armin Meiwes, un informaticien allemand condamné à la prison à vie pour avoir tué en 2001 puis mangé une victime consentante (oui oui, consentante), avait tenté de décrire son repas de l'époque. Un repas fait de viande un peu dure avec un goût de porc, en un peu plus amer, plus fort.

    Tous les connaisseurs ne sont pas d’accord. Ainsi M. Nicolas Cocaign, surnommé «le cannibale de Rouen, reconnu coupable d'avoir tué en 2007 son codétenu et de lui avoir mangé une partie de poumon (qu'il a fait cuire), n'est en effet pas tout à fait du même avis. Face à un psychologue, celui qui purge actuellement une peine de 30 ans de réclusion criminelle avait alors trouvé que son bout de barbaque avait un goût de cerf et qu'il était particulièrement bon !

    - Ça ouvre des perspectives...

    - Ouais mais paraît que c’est pas très nourrissant. James Cole, archéologue à l'université de Brighton, chez les rosbifs !, s'est prêté au drôle de jeu d'évaluer l'apport calorique que pourrait avoir l'un ou l'une d'entre nous, découpé en petites rondelles, dans l'assiette. Résultat, notre viande ne représente que 1300 kilocalories par kilo.. Une broutille, par comparaison avec un sanglier (4 000 kcal par kg) ou même un oiseau (2 500 kcal par kg).

    - Si un jour on en trouve sur les marchés, faudrait tout de même pas rendre les clients malades.

    - C’est une vraie question Loulle. Une tribu aborigène anthropophage de Papouasie-Nouvelle-Guinée en a fait les frais au milieu du 20e siècle. Les femmes et enfants de la tribu avaient pour habitude de manger le cerveau et le système nerveux central des défunts, répandant ainsi le kuru dans cette tranche de la population. En l'espace de quinze ans, ce rite anthropophagique mortuaire entraînera la mort de 2500 d'entre eux.

    - Fatche. Et nous qu’on se plaint quand on nous fait bouffer des lasagnes à la viande de canasson…

    - Allez, à la nôtre. Et levons nos verres à la santé de Danielle Obonneau.

    - Je préfère tout de même Au bon vin !

     

    Illustration: merci au toujours regretté Chimulus