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art de vivre - Page 9

  • « La volonté, c’est de ne pas être d’accord, de ne pas se soumettre. »

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    Hadi Matar (à g.) l'égorgeur de Salman Rushdie 'à dr.)

    Ces évidences sont du plus célèbre condamné à mort du monde, Salman Rushdie, immense écrivain qui se débat entre la vie et la mort, victime de la tentative d’égorgement d’un « soumis ».

    Souvenez-vous, il a été condamné à mort il y a maintenant bien des années par un bourreau que nous avons nous-même engraissé. Par un schizophrène qui brandissait son coran saignant comme une guillotine par-delà les frontières. C’était le sinistre Khomeiny qui a ordonné une fatwa contre l’écrivain indien britannique.

    Ce personnage fait partie de ces religieux qui, par seule initiative personnelle ou par cooptation, affirment sans rire être choisis par dieu ou son représentant de commerce ici bas pour vérifier dans le présent que les croyants restent bien sur le « bon chemin », et pour leur faire subir les rigueurs de la loi « divine » lorsque ce n'est pas le cas !

    Dès lors que ces « représentants de Dieu sur la terre pour le temps présent » s'attribuent le « devoir », de commander des assassinats de déviants et d’ordonner à tout « bon musulman » d’exécuter cette sentence, votre beau-frère, votre employé ou votre patron, votre voisin, votre gendre peut, s’il est un « bon musulman », devenir votre bourreau si vous êtes sous le coup d’une fatwa ! Ce qui est proprement effrayant si l’on considère que n’importe quel enturbanné islamisant peut proclamer une fatwa

    Et pour Rushdie, il s’est trouvé un sombre crétin, plusieurs décennies après, pour exécuter cette mise à mort d’un homme pour ses idées, pour sa clairvoyance, pour son courage, pour son art. Le fanatique qui passe à l'acte criminel a bon dos. On souligne qu'il n'a rien compris, ne veut pas comprendre même lorsque, précisément, il a trop bien compris en prenant à la lettre ce qu'on lui a demandé de prendre à la lettre. Qui peut soutenir qu'il est seul responsable et qu'on ne triche pas quand on met un fossé entre ses actes, horribles, et ceux que les religions - traditionnelles, officiellement reconnues - lui ont enseignés comme parfaitement justifiés en d'autres temps ? La lâcheté de nos « zélites » à ce sujet est lamentable.

    Les religions ont été inventées par l'Homme lorsqu'au sortir d'une mutation, un grand singe a pris conscience de sa mort ! Peut-on se laisser aller à de telles extrémités pour ça ? Pour des choses si futiles ? Et qu'est-ce qu'une religion sinon une secte qui a réussi !

    Que l’Homme soit l'infime parcelle consciente d'un Tout éternel qui englobe tout l'univers est une évidence. Qu'on appelle ça Dieu, pourquoi pas. Libre à chacun de nous se chercher sa voie. Mais les religions, et en premier lieu les pires - les monothéistes - portent en elles le germe de l'oppression puisqu'elles se réfèrent de manière aveugle à un Livre, donc à une compilation humaine de préceptes soi-disant révélés. Qui n'est pas d'accord est mécréant. Qui est mécréant doit se convertir ou mourir. Les grands inquisiteurs, les as du barbecue d'où monte le bon fumet de tous les hérétiques et cathares que l'on grillât allègrement pour la Gloire de Dieu, sont toujours là, tapis sous leur calotte ou planqués derrière leur barbe, attendant le moment propice pour resurgir, bible ou coran d'une main et lance-flammes de l'autre!

    Jusqu'à une époque récente la terreur spirituelle du monde musulman et du monde « christianisé » pouvaient être comparées. Le parallèle pouvait tout particulièrement être établi durant l'Inquisition. Des événements historiques comme la Révolution française et le grand mouvement de laïcisation du 19e siècle ont modifié la situation mais c'est bien, toujours, le degré de sacralisation de la violence dans les écritures saintes – et donc dans les consciences individuelles – qui est déterminant.

    Facilité, paresse intellectuelle que de se référer, pour tous les actes de la vie, face à tous les problèmes de l'existence à un mode d'emploi soi-disant d'essence divine – bible, coran, tora, upanihads.

    L'Homme Libre reconnaît le droit d'exister, de penser, de prêcher à ceux qui se réfugient dans le cocon confortable d'une religion ou d'une idéologie - cette religion laïque - face à leur angoisse existentielle. Et il se battra pour faire respecter ces droits. Mais il revendique haut et fort son droit à la différence, son droit à la Raison. Il a le droit de penser qu'au sortir de cette brève existence il ne sera que charogne putride, ossements blanchis au soleil. Il a le droit de penser qu'il a quinze milliards d'années et l'éternité devant lui, car les milliards de molécules, d'atomes et de quarks qui le constituent ne disparaissent pas avec lui. Ils continuent d'être et se reforment en structures simples qui évolueront peut-être de nouveau vers la complexité biologique et la conscience.

    Pas besoin de ratichons pour ça !

    La liberté implique la remise en cause de tout. Je revendique donc le droit au blasphème. Toute loi qui réprime le blasphème tue la Liberté. Toute idéologie qui réprime le sacrilège et le blasphème est totalitaire.

    Faut-il rappeler que la Liberté n'a pu naître que parce que des esprits éclairés, bravant au péril de leur vie les interdits « sacrés » ont su renvoyer dans leurs sacristies les ayatollahs ensoutannés de leur époque !

    Faut-il rappeler que cette Liberté à vocation universelle est née chez nous! Qu'elle a apporté à l'humanité en deux siècles plus de progrès, plus d'égalité, plus de bonheur, qu'elle a généré plus de connaissances, qu'elle a ouvert plus d'espoirs que la chape de plomb des dogmatismes de tous poils en vingt siècles!

    « Le vingt-et-unième siècle sera mystique, disait Malraux, ou il ne sera pas... » Un mysticisme déformé qui ressuscite les guerres de religions. On revient au galop des siècles en arrière. Nos enfants et petits enfants risquent de s'étriper joyeusement au nom de superstitions d'un autre âge…

    Au secours Voltaire! Au secours Descartes ! Au secours Omar Kayham ! L'obscurantisme est de retour.

    Sur un plan plus prosaïque, les vociférations haineuses, les appels au meurtre de quelques fanatiques, combinés au laxisme tremblotant de nos institutions - « pas d’amalgame », « l’islam ce n’est pas ça » - risquent de réduire à néant tous les efforts d'intégration des communautés musulmanes.

    Mais c'est aux musulmans modérés de balayer devant leur porte. C'est à eux de mettre au pas les chiens enragés du fanatisme. À eux de faire comprendre à leur communauté d'accueil qu'ils adhèrent aux principes de liberté, de respect et de tolérance qui sont les fondements de notre culture. Hélas, on entend plus pérorer, sur les médias de grand chemin, les thuriféraires de la charia que les penseurs comme Daoud… Pourtant, compte tenu du courage intellectuel – et physique – qu’il faut à un Musulman pour s’arracher à son déterminisme de naissance, les Occidentaux devraient manifester la plus haute considération aux hommes et aux femmes qui les ont rejoints et qui, souvent plus vaillamment qu’eux, luttent contre le totalitarisme.

    Omar Khayam, ce grand poète persan, en pleine période du mahométisme triomphant avait le courage de dire: « Si je fais le Mal, Dieu me fait le Mal pour me punir. Entre Lui et Moi, où est la différence? »

    Enfin, donnons la parole à Salman RUSHDIE :« L’islamophobie est un mot qui a été inventé pour que les aveugles redeviennent aveugles ».

     

    Photos X - Droits réservés

     



     

  • A ma chérie disparue et qui me manque tant...

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    C'était son anniversaire le 1er avril.

    Lorsque tout près de moi, douce et tendre, chaude et lisse

    Ma main trouve à coup sûr l’aimant de ton pubis,

    Lorsque mes doigts explorent le soyeux de tes cuisses,

    Et les douces rondeurs qui gonflent ta chemise,

     

    Lorsque ton ventre offert vibre sous ma caresse

    Je sens toujours en moi vivre de chaudes braises.

    Tu es toujours pour moi ma lionne d’amour,

    Mon océan de rêve, la rosée de mes jours,

     

    Pour l’éclat lumineux de tes yeux de cristal,

    Pour ton sourire pur qui pour moi fut fatal,

    Pour vivre auprès de toi je me fais troubadour,

     

    Écuyer, maître-queux ou chanteur de faubourg

    Et, pour pour fêter la Femme, te dédie ce poème,

    Je t’aime !

     

     

     

  • « Emmerder les non vaccinés jusqu’au bout ! » Enfin une saine parole. BRAVO ci-devant Président !

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    « En démocratie, le pire ennemi, c’est le mensonge et la bêtise. Nous mettons une pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale. D’ailleurs, la quasi-totalité des gens, plus de 90 %, y ont adhéré. C’est une toute petite minorité qui est réfractaire. Celle-là, comment on la réduit ? On la réduit, pardon de le dire, comme ça, en l’emmerdant encore davantage. Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… »

    Ces « irréductibles » qui prennent leur crétinisme pour de la résistance occupent à 85 % les lits de réanimation dans les hôpitaux. À cause d’eux Tristan, 21 ans souffre depuis 10 ans, d’un méningiome, c’est-à-dire d’une tumeur au cerveau. Le 14 décembre 2021, Tristan devait être opéré aux Hospices civils de Lyon. Oui mais voilà : à cause de l’épidémie de Covid-19, son intervention a été déprogrammée… pour la troisième fois. Et il n’est pas le seul. Combien d’opérations vitales de malades - vaccinés, eux – sont déprogrammées. Pire, combien de malades âgés, considérés comme « obsolètes » laisse-t-on crever – discrètement et en pleine hypocrisie bien sûr - en les bourrant de morphine pour qu’une mort fine libère des places pour ces encovidés de frais réfractaires aux vaccins ! Parce que les lits sont occupés par les « résistants » à la vaccination. Parce que le personnel hospitalier est débordé, harassé à cause des mêmes « défenseurs des libertés ».

    Les antipass vaccinal, criminels en toute innocence et totale mauvaise foi et leurs complices braillards à l’Assemblée qui déconsidèrent la démocratie, ont-ils conscience de cet état de fait ? Ils s’en foutent car ce qu’ils appellent « leur liberté » - celle du chacal dans le poulailler – n’est que la manifestation d’un égoïsme étroit, petit et mesquin.

    Faut-il dès lors rendre la vaccination obligatoire ? Macron répond : « Si demain je dis : « pour tous les adultes, il faut être vacciné ». Comment on le contrôle et quelle est la sanction ? C’est ça, le vrai sujet. Je vais forcer des gens à aller se faire vacciner ? Les emprisonner et puis les vacciner ? Vous allez me dire : « vous êtes quelqu’un de bizarre vous… » On ne fera pas ça. Leur mettre des amendes ? Si j’ai des gens très modestes qui ne sont pas vaccinés, je vais leur mettre 1 000 euros, 2 000 euros, d’amende ? »

    Macrounet n’a jamais été ma tasse de thé vert ni mon ballon de rouge mais là il parle vrai, clairement et sans langue de bois. C’est tellement rare dans ces sphères politiciennes que c’est à souligner, en bien.

    Ces « résistants » que Macron veut emmerder jusqu’au bout crient à la discrimination, à la stigmatisation – c’est la mode, c’est courant cette victimisation de la part de tous les complotistes et autres ennemis de la république – mais alors, ils devraient faire connaître leurs convictions, par exemple en portant gaillardement un badge signalant qu’ils ne veulent surtout pas être soignés en cas de Covid. On les soignera tout de même. Mais il serait juste que le prix très élevé des soins pour les sauver malgré eux de leur konnerie soit à leur charge et pas à celui de la Sécu, donc de la collectivité qui, à 90 %, accepte avec soulagement le vaccin.

    Et puis, allons plus loin : si ces « gens-là » contaminent les autres à cause de leur refus du vaccin, il serait logique et juste qu’ils soient poursuivis en justice pour mise en danger volontaire, réfléchie et assumée de la vie d’autrui.

     

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