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art de vivre - Page 8

  • A ma chérie disparue et qui me manque tant...

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    C'était son anniversaire le 1er avril.

    Lorsque tout près de moi, douce et tendre, chaude et lisse

    Ma main trouve à coup sûr l’aimant de ton pubis,

    Lorsque mes doigts explorent le soyeux de tes cuisses,

    Et les douces rondeurs qui gonflent ta chemise,

     

    Lorsque ton ventre offert vibre sous ma caresse

    Je sens toujours en moi vivre de chaudes braises.

    Tu es toujours pour moi ma lionne d’amour,

    Mon océan de rêve, la rosée de mes jours,

     

    Pour l’éclat lumineux de tes yeux de cristal,

    Pour ton sourire pur qui pour moi fut fatal,

    Pour vivre auprès de toi je me fais troubadour,

     

    Écuyer, maître-queux ou chanteur de faubourg

    Et, pour pour fêter la Femme, te dédie ce poème,

    Je t’aime !

     

     

     

  • « Emmerder les non vaccinés jusqu’au bout ! » Enfin une saine parole. BRAVO ci-devant Président !

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    « En démocratie, le pire ennemi, c’est le mensonge et la bêtise. Nous mettons une pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale. D’ailleurs, la quasi-totalité des gens, plus de 90 %, y ont adhéré. C’est une toute petite minorité qui est réfractaire. Celle-là, comment on la réduit ? On la réduit, pardon de le dire, comme ça, en l’emmerdant encore davantage. Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… »

    Ces « irréductibles » qui prennent leur crétinisme pour de la résistance occupent à 85 % les lits de réanimation dans les hôpitaux. À cause d’eux Tristan, 21 ans souffre depuis 10 ans, d’un méningiome, c’est-à-dire d’une tumeur au cerveau. Le 14 décembre 2021, Tristan devait être opéré aux Hospices civils de Lyon. Oui mais voilà : à cause de l’épidémie de Covid-19, son intervention a été déprogrammée… pour la troisième fois. Et il n’est pas le seul. Combien d’opérations vitales de malades - vaccinés, eux – sont déprogrammées. Pire, combien de malades âgés, considérés comme « obsolètes » laisse-t-on crever – discrètement et en pleine hypocrisie bien sûr - en les bourrant de morphine pour qu’une mort fine libère des places pour ces encovidés de frais réfractaires aux vaccins ! Parce que les lits sont occupés par les « résistants » à la vaccination. Parce que le personnel hospitalier est débordé, harassé à cause des mêmes « défenseurs des libertés ».

    Les antipass vaccinal, criminels en toute innocence et totale mauvaise foi et leurs complices braillards à l’Assemblée qui déconsidèrent la démocratie, ont-ils conscience de cet état de fait ? Ils s’en foutent car ce qu’ils appellent « leur liberté » - celle du chacal dans le poulailler – n’est que la manifestation d’un égoïsme étroit, petit et mesquin.

    Faut-il dès lors rendre la vaccination obligatoire ? Macron répond : « Si demain je dis : « pour tous les adultes, il faut être vacciné ». Comment on le contrôle et quelle est la sanction ? C’est ça, le vrai sujet. Je vais forcer des gens à aller se faire vacciner ? Les emprisonner et puis les vacciner ? Vous allez me dire : « vous êtes quelqu’un de bizarre vous… » On ne fera pas ça. Leur mettre des amendes ? Si j’ai des gens très modestes qui ne sont pas vaccinés, je vais leur mettre 1 000 euros, 2 000 euros, d’amende ? »

    Macrounet n’a jamais été ma tasse de thé vert ni mon ballon de rouge mais là il parle vrai, clairement et sans langue de bois. C’est tellement rare dans ces sphères politiciennes que c’est à souligner, en bien.

    Ces « résistants » que Macron veut emmerder jusqu’au bout crient à la discrimination, à la stigmatisation – c’est la mode, c’est courant cette victimisation de la part de tous les complotistes et autres ennemis de la république – mais alors, ils devraient faire connaître leurs convictions, par exemple en portant gaillardement un badge signalant qu’ils ne veulent surtout pas être soignés en cas de Covid. On les soignera tout de même. Mais il serait juste que le prix très élevé des soins pour les sauver malgré eux de leur konnerie soit à leur charge et pas à celui de la Sécu, donc de la collectivité qui, à 90 %, accepte avec soulagement le vaccin.

    Et puis, allons plus loin : si ces « gens-là » contaminent les autres à cause de leur refus du vaccin, il serait logique et juste qu’ils soient poursuivis en justice pour mise en danger volontaire, réfléchie et assumée de la vie d’autrui.

     

    Photo X - Droits réservés









  • BONS BOUTS D'ANS !

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    Je vous, je nous souhaite non pas une bonne année, c’est trop restrictif et radin, mais de BONNES ANNÉES !

    Je vous, je nous souhaite que notre viande – pas celle qui nous nourrit, celle qui nous constitue - soit saine. Enfin, la plus saine et la moins covidée possible.

    Je vous, je nous souhaite que nos cervelles fument bien.

    Je vous, je nous souhaite des torrents de rires.

    Je vous, je nous souhaite que la bouffe soit bonne, abondante et variée.

    Je vous, je nous souhaite de boire, manger, baiser, fumer, pétarder, prendre son pied de toutes manières.

    Je vous, je nous souhaite plein de foie gras, de gras-double, de tripes à la mode de Caen ou de Provence, de tripoux de Lozère, de pintades farcies aux truffes et de tourne-dos-Rossini.

    Je vous, je nous souhaite plein de cochonnailles chaudes et odorantes, de caillettes, de sauciflards, de jambons à l'os.

    Je vous, je nous souhaite d'entendre avec les yeux qui pétillent et les papilles qui vibrent le pop léger et festif d'un bouchon qui saute, qu'il soit de Côtes-du-Rhône, du Languedoc, de Bourgogne, de Bordeaux, d'Alsace, de la Loire et même d'Italie, d'Espagne, de Hongrie, du Chili...

    Je vous, je nous souhaite que l’amitié, la générosité, la tolérance nous réchauffent.

    Je vous, je nous souhaite que l’Amour nous fasse chanter la viande dans une lumière bleue où crépitent des étincelles d’or.

    Je vous, je nous souhaite à tous, nous les Humains, poussières d’étoiles ou fiente du cosmos, des palanquées de bonheurs.

    Je vous, je nous souhaite ce bonheur, toujours furtif, dont on s’aperçoit – comme disait Prévert - qu’il existe au bruit qu’il fait lorsqu’il s’en va.

    BONNES ANNÉES et longo maï.

    A l’an qué vèn

    E qué si sian pas maï, o men siguèn pas mens !



    Et puis, après avoir fêté cet étrange Bout d'An omicroné :

    Ne te cuite pas (de Jacques Brel et Victor Ayoli)

     

    Ne te cuite pas,

    Ne te cuite pas,

    Fais gaffe à ton foie

    Ne te cuite pas,

    Ne te cuite pas

    Comm’ la dernièr’ fois

     

    Tu étais rentré bourré de Tavel

    A six heur’ du mat’ comme un infidèle

    Tu te trimbalais une tel’ biture

    Que t’arrivais pas à trouver la serrure

    Tu as renversé les quatre fauteuils

    Si j’étais descendu, j’te dit pas l’accueil

    Ne te cuite pas

    Ne te cuite pas

    Ne te cuite pas

     

    Ne te cuite pas,

    C’est pas rigolo,

    Espèce de soûlot,

    Ne te cuite pas

    Je suis tracassée

    Quand t’es fracassé

     

    Et quand t’as voulu aller au pissoir

    Bé, tu as ouvert la porte de l’armoire

    Tu as pissé sur mes piles de draps

    Dans la penderie

    Sur mes beaux habits

    Quand tu as voulu venir dans mon lit

    Je t’ai repoussé dans ton dégueulis

    Ne te cuite pas

    Ne te cuite pas

    Ne te cuite pas

     

    Et puis y’a moins drôle

    Prend pas ta bagnole

    Imbibé de gnole

    Ne te cuite pas

    Ne te cuite pas

    Ne te cuite pas

    Tu peux te tuer

    Tu peux me tuer

    Tu peux massacrer

    Et verser le sang

    De gens innocents

    Ne te cuite pas (ter)

     

    Illustration: merci à Philippe Geluck