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art de vivre - Page 6

  • Financement des retraites : faisons casquer les robots !

    caisses robots dessin Tignous.jpg

    Je viens d’entendre le ci-devant Bertrand Xavier, qui a sévi en son temps sous Sarkozy, gloser, comme tous en ce moment, sur la « mère des réformes » macroniennes, la réforme des retraites.

    Bertrand, lui , il la veut à 65 ans.. Ça c’est du progrès. Pathosarkozien, une fois, pathosarkozien toujours…

    Pour lui, comme pour tous, absolument toutes les têtes d’œufs thatchériennes qui nous gouvernent, il n’y a pas d’alternatives : ou bien on recule l’âge de la retraite, ou bien ou diminue les pensions. Parce que « c’est mathématique » qu’ils disent : il y aura bientôt un retraité pour un actif. Ce n’est pas supportable.

    Ben voyons !

    Anecdote : hier, au supermarché, comme il y avait la queue aux caisses et que je n’avais pas grand-chose, je suis passé par les caisses automatiques. Une charmante hôtesse, voyant mon attitude empruntée devant ces machines, m’a gentiment aidé. En la remerciant de sa compétence et de son sourire, je lui ai dit qu’elle aidait surtout le robot qui allait la mettre à la porte. Elle m’a dit en être consciente, que « ce n’était pas de gaîté de cœur qu’elle se prêtait à cette trahison mais, que faire ? »

    Que faire ? Ben, taxer ces robots, tout simplement. La voilà l’alternative qui résoudrait le problème des retraites mais aussi celui de la Sécu et autres prestations sociales.

    Les « zéconomistes distingué » haussent les épaules d’un air méprisant devant cette grossièreté dans le monde ultraliéral, en appuyant sur le retard de la France en matière de robots (3 fois moins nombreux chez nous qu’en Allemagne, 2 fois moins qu’en Italie). Ce sont des réalités : il y a moins de robots en usine en France parce qu’il n’y a plus d’usines ! (Enfin, presque plus). Innombrables sont celles qui ont été bradées à des fonds financiers voyous qui prennent la trésorerie, les brevets, le savoir-faire, les commandes puis ferment, lourdent les salariés et déménagent les machines et rouvrent en Chine, en Turquie, au mieux en Pologne, Slovaquie ou Roumanie, au pire disparaissent de la circulation en laissant le personnel sur le carreau, à la charge de la société.

    Bien sûr qu’il faut taxer à un taux différentiel en fonction de leur utilité non seulement les robots des usines mais il faut aussi et surtout faire payer toutes ces machines (caisses automatiques d’autoroute, d’hypermarché, etc.) qui prennent la place de personnes qui cotisaient, elles !

    Il faut taxer ces machines mangeuses d’emplois en leur collant une taxe proche de ce qu’aurait payé une entreprise si elle utilisait les humains que les robots ont mis au chômdu… Par exemple, un robot de paiement d’autoroute doit coûter dans les 15.000 euros par an, il travaille 24 heures sur 24, n’est jamais malade, ne fait jamais grève et n’est pas syndiqué. Tandis qu’un seul agent humain coûte 40.000 euros par an et qu’il en faut au moins trois pour faire le travail d’un seul robot. Les patrons n’étant ni masochistes ni philanthrope, il n’y a pas photo.

    A job égal, les salariés ne sont pas compétitifs avec les machines, d’abord parce qu’ils sont moins efficaces, ensuite parce qu’ils représentent de lourdes charges sociales pour l’employeur. Il s’agit donc de créer une taxe pur rétablir l’équilibre afin qu’il n’y ait pas de « concurrence déloyale » entre les machines et les humains. Cette cotisation frapperait les petits ordinateurs comme les gros systèmes, lecteurs de cartes, distributeurs, robots, pompes à essence automatiques, billetteries, trieuses postales et serait une « taxe sur la capacité de production » basée sur un ratio évaluant la capacité de production d’une machine par rapport à l’homme. Serait ainsi établie une cotisation mensuelle sur tous les robots, ordinateurs et systèmes experts à un taux en fonction de leur capacité de production mesuré en équivalent-hommes qui serait la base de la taxation. Comme la puissance fiscale des véhicules est mesuré en équivalents-chevaux.

    Les gains de productivité ne profitent pas à tous. Les machines au lieu de libérer l’homme en diminuant sa charge de travail le privent parfois totalement de son emploi. La cotisation sociale sur les machines rééquilibrerait l’injuste compétition entre la machine et l’homme.

    Et cette concurrence va être aussi rapide que désastreuse avec l’arrivée de l’intelligence artificielle. Voir « ChatGPT » qui va lourder avocats, publicistes, voire profs, juristes, journalistes, etc.

    Il y a un bon côté à ce remplacement de l’humain par la machine. Rappelons-nous que la Grèce ancienne a pu développer une des plus brillantes civilisations parce que le travail était fait par des esclaves et que les citoyens s’appropriaient le fruit de ce travil pour élaborer cette civilisation dont nous nous efforçons de demeurer les dignes descendants. A part que les esclaves étaient d’autres humains. Alors qu’avec les robots esclaves, l’obstacle moral serait levé ! A condition de ne pas laisser ce résultat aux mains cupides de quelques parasites...

    Alors, ci-devant Bertrand, si tu faisais un peu travailler les boyaux de ta tête au lieu de cacher honteusement ta macronocompatibilité.

    Pareil pour les dirigeants syndicaux qui n’ont jamais évoqué cette piste.

    Il est vrai que l’imagination leur manque cruellement...


    Illustration: merci à Tignous





     

  • Au bistro de la toile : il n’y a pas que le foot !

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    - Oh putaing ! Victor. Il nous gonflent les aliboffis avec leur foot.

    - Il y a des choses plus réjouissantes que les exploits et les larmes de Mbappé dans le journal. Tè ! Je vous lis :

    « D’après une étude réalisée sur 200 femmes suivie pendant un an, suivant le même régime alimentaire et ayant un cadre de vie identique sous la direction du professeur Ingrid Fleischer de l’université de Hambourg en Allemagne « les femmes pratiquant la fellation et qui avalent le sperme de leurs compagnons réussissent à maigrir jusqu’à deux fois plus vite que les autres ». Ces vertus amincissantes du sperme sont dues à la présence d’une substance nommée alcaline qui ne fonctionne aussi efficacement comme agent anti-graisse qu’en présence des autres composantes du sperme masculin. 
    Mais ses vertus ne s’arrêtent pas là puisqu’il permettrait aussi l’équilibre des hormones féminines et protègerait, semble-t-il, efficacement des cancers de type hormonal. En effet, une étude a été réalisée en Californie du Sud sur
    15 000 femmes âgées de 25 à 45 ans dont 6 246 pratiquaient la fellation de manière régulière depuis 5 à 10 ans et 9 728 femmes qui ne pratiquaient la fellation que peu ou pas du tout. Dans le groupe qui pratiquait régulièrement la fellation seulement 1,9 % d’entre elles avaient été touchées par un cancer du sein contre 10,4% dans l’autre groupe. Cette étude démontre que la fellation réalisée 2 fois par semaine diminuerait le risque du cancer du sein de 40 %.  La source est Doctissimo. »

    - Fatche ! Donc Victor, on peut dire que nous sommes un peu docteur ! Chaque fois que Madame – ou quelque belle gourgandine ! - nous gratifie de quelques aller-retours sur la grande bleue et déguste notre bonheur sans retenue, nous la soignons !

    - Exactement Loulle! Faudrait peut-être se faire rembourser par la Sécu !

    - Je vois tout de même dans cette excellente nouvelle une grande injustice.

    - Ah ! Dis-moi…

    - Eh bien les femmes qui sont seules, qui n’ont pas sous la main – et sous la langue – un instrument dispensateur de bonheur et de santé, sont désavantagées…

    - C’est vrai ça Loulle. Faut faire quelques choses pour elles. S’il faut se dévouer, on le fera. C’est un peu comme le don du sang. Faut faire preuve de civisme autant que d’altruisme.

    - Voilà qui est bien dit Victor ! Et si on créait une ONG ! Par exemple « Les turlutes du cœur » ou « Foutre sans frontière » !

    - En voilà une idée qu’elle est bonne Loulle ! Les Turlutes du Cœur ! …taing ! Ça sonne bien ! Sans compter que c’est pas les donneurs qui manqueraient…

    - Justement. Il me vient une autre idée qui permettrait de boucher le fameux trou de la Sécu.

    - Oh ! Loulle, si tu trouves ça, à coup sût, t’es le prochain ministre de la santé . ! Et comment tu fais ?

    - Ben ! Tu prends quelques ronds aussi bien aux donneurs qu’aux bénéficiaires !

    - ???!!!???!!!

    - Écoutes Victor. Quand tu vas te faire souffler dans la canule par Mado-langue-de-velours, Natalia-bouche-d’or ou Nadia-carte-bleue, ça te coûte combien ?

    - Ben, moi je ne consomme que ponctuellement, mais ces dames, qui sont de bonnes clientes de ton rade, prennent entre 30 et 40 euros pour ce service.

    - Bon. Eh bien suppose que tu demandes à tes « donneurs » une participation, disons, de 15 euros, ou plutôt 20 pour ne pas casser le marché des pros. Participation payée à la Sécu et pas par la Sécu, ça fera vite du pognon ! Et suppose que tu demandes pareil à la bénéficiaire de ces soins, payée à la Sécu et pas par la Sécu, pris en charge éventuellement par les mutuelles. Si tu rajoutes les économies énormes réalisées par la même Sécu puisqu’il y aura beaucoup moins de malades à traiter, le trou de la Sécu serait vite comblé !

    - Génial Loulle! Génial. Mais il reste à résoudre le côté pratique. Comment faire puisque le traitement n’a de valeur que si le médicament est pris directement, à la source ? Et que donneurs comme receveurs doivent garder un strict anonymat ? Pas facile non ?

    - Pas impossible Victor. Pas impossible !

    - Ah ! Alors dis-nous !

    - On va y réfléchir. Il y assez d'énarques pour ça, non? En attendant, c’est ma tournée. Pour se rincer la bouche !

  • Au bistro de la toile : les épais pets de Pépé.

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    - Eh ! T'as vu Loulle, en Allemagne, une étable a explosé à cause...des pets de vaches !

    - Les pets, c'est du méthane, et ça brûle ! Dans un lieu confiné, ça peut produire sinon une explosion, du moins des flammes. Comme dans les marais...

    - ...ting ! Il va falloir que je surveille ma femme !

    - Ça me rappelle une histoire savoureuse...

    - Tè ! Je te sers un canon. Raconte.

    - C'était un soir de Noël, quelque part en Ariège. On fêtait donc à la fois Noël et le baptême d'Arnaud, un nouveau venu dans la tribu. La cérémonie devait avoir lieu au cours de la messe de minuit, dans la petite église de Loubens. Pour l'occasion, le jeune curé, frais émoulu de la fabrique, avait bien fait les choses : crèche vivante avec sainte-vierge et un âne. Voilà donc tout le monde, vers onze heures, après le cassoulet de préparation aux mystères de la religion, qui se pointe à l’église. Cérémonie émouvante, le petit baptisé, puis voilà la messe de minuit dans la petite chapelle pleine à craquer. Dehors soufflait un vent glacial. C'était beau Loulle. Le petit cureton et son encensoir, la sainte vierge, émouvante avec sa robe immaculée et son voile bleu ciel, les enfants de chœur pleins de dentelles blanches et rouges, et puis l'âne.

    Ce bourricot, il s'était gavé d'herbe toute la journée dans le petit cimetière autour de l'église. Serait-ce les sonorités éthérées de l'harmonium, la présence proche de la jeune et jolie vierge ou le bonheur de la digestion, voilà que notre bourricot, oreilles en arrière, entame un rêve cochon. Et il se met à bander...comme un âne. Gloussements discrets dans l'assistance, coups d’œil effarés mais admiratifs de la sainte vierge, affolement du petit curé... Mais la dilatation de la partie noble de l'âne eut pour contrepartie un relâchement de ses sphincters ! Il fallait bien évacuer les gaz emmagasinés tout l'après-midi... Mais l'âne à cette particularité : il pète en silence ! Mais pas sans parfum... Dans l'église se répand une lourde fragrance.

    Paulette, croyant que c'était son homme qui se soulageait, donne un grand coup de coude dans les côtes d'Elie en lui chuchotant, coléreuse : « As pas crinte ! Pudriès te teni un poù, millo dieù ! » A côté, Mamé, victime de la même méprise, morigène son homme Pépé Alfré : « Ounte te crésès ! Podès pas ana deforo per péta, bougre de gran porcas ! » Et dans toute l'église, les femmes s'en prennent de même à leurs hommes.

    - Comme si elles ne pétaient pas, elles. Belle hypocrisie féminine...

    - Mais les hommes se pensent alors :  « Merde, à me faire engueuler, autant que ce soit pour quelque chose ».

    Et chacun, entre avés et paters de travailler du sphincter pour moduler discrètement de délicates brises d'anus.

    - Dès lors les choses se précipitent. Les puissantes effluves de cassoulets montent et roulent en vagues invisibles. Au contact des cierges, voilà que se forment de légères flammèches bleue, verte, orangée qui, tels d'éphémères feu-follets, montent vers les voûtes et s'évanouissent...

    - « Miracle ! » crient quelques paroissiennes pâmées.

    - « Ite missa est » s'écrie le curé en se ruant pour ouvrir les portes !

    - Oh ! Oh ! Oh ! La belle histoire Victor ! Pétard, tè ! Je fais péter ma tournée !

     

    ane

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