Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

art de vivre - Page 59

  • Ouiquinde érotique en dentelles

    trop belle ma Nicole copie 2.jpg

    Allez, pour soutenir les Gilets jaunes, un petit sonnet coquin, affriolant comme des dessous de dentelles fines!

     

    Adrienne.

     

    Je n’oublierai jamais les grands yeux d’Adrienne,

    Pervenche le matin, lilas au crépuscule,

    Lacs bleus où l’on se noie, brasiers où l’on se brûle.

    J’en étais amoureux et je la voulais mienne.

     

    Le geai de sa crinière, la blancheur de sa peau

    Enfiévraient les pensées de mes nuits sans repos.

    Je les voulais pour moi ces belles tiédeurs rondes,

    Ces courbes satinées et ces vallées profondes,

     

    Je rêvais ses parfums, son porte-jarretelles,

    Je rêvais plus encor d’effeuiller ses dentelles

    Je rêvais de l’avoir pour la nuit, pour la vie,

     

    Je me serais damné tant j’en avais envie

    Peu m’importait alors de courir à ma perte

    Je la voulais à moi, amoureuse et offerte.

     

    Victor Ayoli

    in "Le fruit des fendues"

     

  • Eh ! Jupiter. Si je puis me permettre un petit conseil…

    femme-revolutionnaire-avec-tete-d-homme-au-bout-d-une-pique.jpg

     

    « La dette est la dépense publique la plus stupide qui soit » Moscovici !

    Eh ben si même Mosco le dit, il faut en tenir compte et en tirer la conséquence : supprimer cette dépense si stupide !

    Alors, notre Jupiter, il va nous dire quoi ? Il est au fond du trou, donc les critiques, rien à branler.. Dès lors, s’il était franc, honnête et réellement soucieux du bien-être des Français, il profiterait des circonstances pré-révolutionnaires actuelles pour débarrasser la France du principal fardeau qui obère son développement : la dette dont le service des intérêts coûte 42 milliards par an jetés en l'air et – à la fois cause et conséquence – le déficit.

    Ceci en partant d’un constat, d’une vérité que tout le monde connait mais que (Chut ! Faut pas le dire…) l’on cache sous le tapis : la France ne remboursera JAMAIS la dette de 2000 milliards et quelques - dont un tiers revient au seul Sarkozy - qu’on prétend lui imputer ! Dette pour une large part illégitime découlant d’un mécanisme infernal - la loi scélérate de 1973 - mis en place au profit des banques par deux politicards parmi les plus nuisibles que la France républicaine aie portés, à savoir le ci-devant Pompidou, tête de pont politique des Rothschild, et son valet de l’époque, le faux nobliaux de sous-préfecture Giscard. Ben voilà ! C’est dit !

    Macron, homme cultivé qui a certainement lu Machiavel, pourrait parvenir à ces fins en deux temps.

    1 – La signature de la France restr très bonne malgré les convulsions actuelles et elle emprunte à des taux proches de zéro (0,54%!). Il fait donc emprunter par les instances gouvernementales autorisés jusqu’à 500 milliards sur les « marchés » (en fait des fonds de pensions spéculatifs étazuniens et britanniques). En appuyant ces emprunts massifs sur des études concernant de grands travaux d’infrastructures, etc., etc.

    2 – Une fois que ce pognon est engrangé, dans un grand discours grave et solennel, Manu fait publiquement son mea culpa, admet qu’il s’est trompé de politique, qu’il a trahi ses électeurs, qu’il s’est couché devant l’Europe de Merkel, qu’il s’est fourvoyé en suivant aveuglément les USA dans leur mauvais coups internationaux. Il annonce alors qu’il rétablit immédiatement le contrôle des changes aux frontières et qu’il nomme Mélenchon (ou Bayrou ou Piketti s'il n'a pas les aliboffis assez gonflés) à Matignon ! Avec une feuille de route : la suspension unilatérale immédiate du remboursement de la dette.

    Ce serait un véritable coup de tonnerre dans le landerneau des voyous de la finance ! Cris d’orfraie de Mosco, menaces de Junker, dégradation de la « note ». Rien à foutre ! Et que croyez-vous qu’il se passerait ? Les détenteurs des titres de cette dette sont à 70% des fonds de pension étazuniens ou britiches, des fonds spéculateurs planqués dans les paradis fiscaux et recyclant le fric dégueulasse des trafics d’armes, de drogues, d’êtres humains, d’organes, etc., des banques d’affaires véreuses, des fonds souverains rapaces du Golfe et de Chine. C'est ce pognon pourri qu'ils nous « prêtent », qu'ils recyclent, qu'ils blanchissent plutôt contre de la belle, bonne et honorable signature France. Avec la complicité goulue de nos banquiers.

    Que feraient donc ces « marchés » ? Ben, en bons margoulins qu’ils sont, ils braderaient ces dettes jusqu’à 20% de leur valeur (nominal et intérêts compris). Et alors là, il suffirait de prendre ces « marchés » à leur propre jeu : le gouvernement français, par l’intermédiaire de la Caisse des dépôts et des Caisses d’épargne, rachèterait ces titres de dettes à bas prix - avec les 500 milliards empruntés récemment ! - réduisant des deux tiers cette dette ! Un emprunt obligatoire à intérêt inflation + 0,5% auprès des 2,6 millions de millionnaires français jusqu’à apurement total de la dette remet le pays à flot. Les dizaines de milliards d’euros ainsi soustraient au service de la dette seraient utilisés à investir dans de grands travaux d’énergies nouvelles, de conquête d’une «nouvelle frontière» : la transition énergétique, la mer, le développement durable, une augmentation raisonnée mais conséquente des salaires, des efforts de réindustrialisation du pays, de la construction de logements, de revitalisation des centre-ville par aide aux commerçants, etc.

    Eh ! Oh ! Victor, T'as fumé la moquette ou t'as trop appuyé sur le Tavel ? Non mais tu vois ce fils putatif de Rothschild, adoubé par Bilderberg, totalement inféodé aux Etasuniens, marionnette du patronat avoir les glaouis de faire ça ?

    Bof. On peut toujours rêver. Pourtant ce ne serait pas si utopique que ça. Les Islandais l'ont fait.

    Et peut-être que l'image obsédante de sa jolie tête au bout d'une pique pourrait dégager suffisamment les boyaux de cette tête macronienne pour la faire réfléchir ! 

     

    Photo X - Droits réservés

     

  • Pouvoir d’achat ou plutôt de vivre. Allez chercher le « pognon de dingue » où il est.

    blancs becs.jpg

    Pouvoir d’achat ? D’acheter quoi ? La malbouffe de la grande distribution ? Les merdes e-connectées ? Le gazole pour mettre dans sa caisse pourrie ? Il faut plutôt parler de pouvoir de vivre, voire de pouvoir survivre pour beaucoup de gens.

    Pour vivre, il faut d’abord savoir où dormir, où faire sa gamelle, où aimer son ou sa partenaire, où élever ses enfants. C’est-à-dire un logement. Le principal responsable de la précarité, c’est le prix des loyers. On ne peut que survivre lorsqu’on doit mettre 700 ou 800 euros par mois pour se loger avec un salaire au SMIC de 1 498,47 €, soit 1 188 € après déduction des charges sociales et fiscales ? Avec les 388,47 ou 488,47 euros il faut : - payer son obligatoire bagnole, - payer la taxe d’habitation, payer l’électricité, l’eau, le chauffage, payer les diverses assurances, - aller aux hypers et supers pour acheter la bouffe la moins chère, donc la moins bonne et la moins saine, - payer les sinon indispensables du moins les « obligatoires » divers abonnements à tous les « e-machins », - se fringuer et fringuer ses enfants selon canons de la mode moutonnière de l’heure, - acheter des livres, aller au théâtre, au cinéma ? Eh ? Oh. Pas pour toi ça, coco. Pas indispensable. Tu as Hanouna, Riquier et Zevoysse pour te préparer les boyaux de la tête aux bienfaits de la pube.

    Or les Français qui sont sur les ronds points sont pour l’essentiel dans cette situation. Sinon, ils sont petit commerçant, petit artisan qui courent derrière les quelques clients pas encore aspirés par la grande distribution et les « e-machins » pour être ensuite taxés sans retenue. D’autres sont paysans à 350 euros par mois. Ouais mais ils ont les œufs de leurs poules ! D’autres encore sont ces salauds de vieux qui n’ont même pas le civisme ultralibéral sinon la décence de mourir dans des délais acceptables, pas plus de sept à dix ans après leur mise au rebut (pardon, à la retraite).

    Et parmi tous ces gens, il y a des femmes, beaucoup de femmes. Parce que ce sont elles qui dérouillent le plus : salaires inférieurs à ceux des hommes, boulots de merde mal payés, mal considérés, boulots le plus souvent précaires lorsqu’elles en ont, retraites ridicules.

    C’est ça la France d’en bas. Cette France cocue, battue mais plus du tout contente ! Et qui le dit, le crie, le hurle. Avec une colère qui peut être dangereuse, car la colère écrase celui qui la porte en même temps que celui qui la subit. Et les les extrémistes professionnels guettent en se frottant les mains...

    Les mesurettes d’un pouvoir aux abois arrivent trop tard et sont trop timides pour arrêter cette colère. Ce qu’il faut ce sont des Sous, du Fric, du Pognon ! Mouais… Et comment on fait ? Où on le prend ce « pognon de dingue » ? Eh ! Faut chercher !

    Abandon définitif des taxes supplémentaires sur les carburants. Le prix des carburants est un emblème mais n’est pas l’essentiel. L’essentiel c’est le prix des loyers.

    Les mesures efficaces attendues seraient : blocage et régulation des loyers, régulation drastique des locations touristiques éphémères (airbnb et équivalents) ET mise en construction de 4 à 500 000 logements chaque année. Les loyers baisseraient rapidement de moitié.

    Augmentation de 200 euros du SMIC avec répercussion jusqu’à 2 SMIC et dégressif au-dessus. Et supprimer les exemptions de cotisations qui sont un outil pour aspirer le salaires vers le bas.

    Augmentation parallèle de 150 euros de toutes les retraites et réindexation sur l'inflation évidemment.

    Ouais. On rase gratis quoi. Et où on prend le pognon ? Les pistes sont légions.

    D’abord, on rétablit l’ISF. 3 milliards de plus qu’avec l’ISF immobilière de Macron.

    On supprime le cadeau fait par Chirac aux gargotiers : établissement de la TVA normale dans la restauration, y compris évidemment les fastfoudes. Encore 3 milliards.

    Taxation des Gafas. Allez, 5 milliards au bas mot.

    Mais ça, c’est de la broutille. Le pognon, c’est ailleurs qu’on peut en récupérer. Et beaucoup !

    Le CICE qui vit ses dernières heures est un cadeau sans contrepartie fait aux entreprises. Il coûte dans les 30 milliards par an ! Le prix des emplois sauvegardés ou les quelques emplois crées est exorbitant ! Des rapports sans concessions ont montré les incohérences de ce dispositif qui permettait aux entreprises d’alléger leur masse salariale pour les salaires inférieurs à 2,5 SMIC. Ce système sera pérennisé à partir de 2019 en pire : par une suppression équivalente de cotisations sociales. C’est donc la Sécu qui va trinquer.

    Le CIR (crédit impôt recherche). C’est un crédit d’impôt, c’est-à-dire que les entreprises ne touchent pas directement de l’argent à investir dans la recherche, c’est plutôt de l’argent qu’elles économisent puisque ces sommes sont à déduire de leurs impôts. Quand elles n’en payent pas, elles reçoivent directement une aide. Les TPE et PME, presque 90 % des bénéficiaires, profitent de moins de 20 % des crédits d’impôt, capté essentiellement par les grosses boîtes. Les grands bénéficiaires sont l’industrie pharmaceutique, l’informatique, les banques et la grande distribution. Parmi les principaux bénéficiaires du CIR, nombre d’entre eux ne supportent aucune charge d’impôt sur les sociétés. Pour ces entreprises, le CIR leur est versé, à défaut de pouvoir être imputé sur une dette fiscale nulle. Le crédit d’impôt recherche est devenu une niche fiscale créée pour les entreprises qui investissent dans l’innovation. En fait, les « chercheurs » deviennent des chargés d’affaires et ces entreprises sous-traitent à des cabinets extérieurs la production de rapports « de recherche » souvent bidon, rarement contrôlés. Et c’est juteux : quand une entreprise facture 100 euros à un laboratoire extérieur, elle en déduit 200 euros de ses impôts !

    L’existence d’un remboursement anticipé du crédit d’impôt crée le risque que des sociétés éphémères se constituent uniquement pour bénéficier du CIR.

    Dans les faits, une véritable industrie de la triche s’est mise en place, à l’intérieur même des entreprises. Des sociétés de conseil proposent même aux entreprises de leur procurer de faux dossiers clé en main. Ils auraient bien tort de se gêner, les contrôleurs ont des consignes pour ne pas s’occuper de CIR inférieurs à 100 000 euros annuels. De plus une très grande majorité de ces contrôles a lieu sans qu’aucun expert ne se déplace. L’entreprise remplit elle-même le dossier de contrôle ! Ben voyons.

    Et puis il y a les éternels 80 milliards de fraudes fiscales pour lesquels le verrou de Bercy – qui demeure dans les faits malgré une poignée de poudre aux yeux – est un frein insupportable aux actions de la justice. Pantouflage oblige entre ces hauts fonctionnaires et les entreprises fraudeuses…

    Voilà quelques pistes pour en trouver du pognon.

    Alors on attend ce que vont faire les blancs-becs de la Macronie !

     

    Liens:

    https://www.ccomptes.fr/fr/publications/levolution-et-les-conditions-de-maitrise-du-credit-dimpot-en-faveur-de-la-recherche

    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/06/qui-profite-du-credit-d-impot-recherche_4993109_4355770.html

    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/06/qui-profite-du-credit-d-impot-recherche_4993109_4355770.html

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/06/10/credit-impot-recherche-un-rapport-passe-sous-silence_4651097_1650684.html

    Inspection générale des finances de 2010

    https://www.franceinter.fr/economie/le-credit-d-impot-recherche-en-question

    https://www.ccomptes.fr/fr/publications/levolution-et-les-conditions-de-maitrise-du-credit-dimpot-en-faveur-de-la-recherche

    http://groupe-crc.org/IMG/pdf/notespersonnellescir2.pdf

     

    Photo X - Droits réservés.