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  • Macron décrète le NUCLÉAIRE IN VITAM ÆTERNAM…

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    Boum ! Boum ! Ça pète grave chez les nucléocrates ! Qu’est-ce qui pète ? Pas les centrales j’espère ? Non, seulement les bouteilles de champagne ! Parce qu’ils ont encore gagné. Contre les populations, contre le bon sens, contre la sécurité nationale et européenne. Ils sabrent – discrètement ! – le champagne parce que Macron, dans un discours fumeux, vient d’annoncer non pas la transition énergétique mais la stagnation dans l’impasse nucléaire.

    Eh ! Oh ! Victor, t’as les portugaises ensablées ou quoi ? Il a annoncé la fermeture de 14 réacteurs d’ici à 2035 !

    Ben voyons. Ça mange pas de pain… Où il sera en 1935 ? Ces fermetures sont toutes programmées après son quinquennat. À part Fessenheim mais même cette ruine dangereuse n’est pas près de fermer…

    Mais il y a pire. Nous en avons d’ailleurs fait état dans un article du 22 octobre « Transition énergétique ou retour du nucléaire ». C’est sa petite phrase sibylline concernant la décision – reportée pour la galerie à 2021 mais d’ores et déjà promise aux nucléoaddictés décisionnaires d’EDF SA – de continuer les recherches sur le « nouveau nucléaire ».

    Quésaco le « nouveau nucléaire ? Ben, ce sont six EPR « moins chers », c’est-à-dire où sera sacrifiée la sûreté des installations. Ça, c’est pour satisfaire aux exigences d’EDF SA, dont un des objectifs majeurs est d’augmenter fortement ses exportations et ses ventes de réacteurs à l’étranger. N’ayons pas la cruauté de rappeler la catastrophe tant technique que financière de l’EPR de Flamanville.

    Ce « nouveau nucléaire », c’est encore très probablement la relance de la filière surrégénérateur à travers le projet Astrid, l’horreur intégrale.

    Ce choix résolument pro nucléaire sonne le glas de toute véritable transition énergétique. Parce que la France n’a pas les moyens de développer à la fois les énergies renouvelables, maintenir en fonctionnement des centrales à bout de souffle et se lancer dans un « nouveau nucléaire », dont il est illusoire de croire qu’il sera peu coûteux.

    Le maintien en fonctionnement de 20 réacteurs poussifs et dangereux jusqu’à 50 ans et plus si affinité implique des travaux gigantesques. Parce que certain composants, en non des moindres, sont conçus pour fonctionner au maximum 40 ans. Les anomalies sur ces éléments essentiels pour la sûreté se comptent par milliers ! C’est ce que les nucléocrates appellent poétiquement le Grand Carénage, un programme qui implique la rénovation, le remplacement de matériels, l’intégration des mesures post-Fukushima, et l’amélioration du niveau de sûreté des centrales nucléaires. Le tarif est gratiné : 55 milliards. Mais l’expérience de l’EPR, dont le prix a été multiplié par trois et demi, laisse dubitatif… Tout ce « pognon de dingue » uniquement pour des soins palliatifs visant à prolonger la vie de ces installations à bout de souffle et maintenir une filière dépassée. Et si on ne fait pas ce « grand carénage » ? Alors ces réacteurs continueront à fonctionner aux dépens de la sûreté et donc le risque de quelque Fukushima-sur-Rhône ou Tchernobyl-sur-Loire. Mais ça, les nucléoaddicts s’en foutent.

    Quant à l’apport de la France à la lutte contre le changement climatique grâce à la filière nucléaire, dont se gargarise Macron, il est non seulement illusoire mais mensonger. Entre l’extraction de l’uranium, la fabrication du combustible et le retraitement des déchets, la filière nucléaire émet bel et bien des gaz à effet de serre.

    Et que dire du coût du démantèlement et du stockage de déchets ?

    EDF est incapable de mener à bout le démantèlement de la vieille centrale de Brenilis ou le cadavre de Superphénix…

    Quant aux déchets, les simples piscines dans lesquels ils sont stockés – avec les risques effarants que cela implique – arrivent à saturation. Certains restent stockés dans de simples fûts de 200 litres, d’autres sont vitrifiés en attendant leur éventuel « stockage en profondeur » dans le cimetière nucléaire de Bure…

    Bon. Va falloir leur envoyer les gilets jaunes ! Jaune comme le logo antinucléaire…

     

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     Illustrations X - Droits réservés

     

  • En avant première : le discours du président que l’on aimerait entendre !

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    Françaises, Français. Mes chers compatriotes.

     

    Je vous ai vus venir avec vos gilets jaunes

    Occuper les ChampsZés comme autant de cyclones,

    Dans le feu et le bruit, les cris, l’agitation

    Vous avez exigé, hurlant, ma démission.

    Vous êtes excédés, fourbus, ruinés, furax

    Parce que vous subissez un déluge de taxes.

    Je ne vous promets pas des larmes et du sang

    Mais pas non plus des jours toujours beaux et dansants

    Si vous m’avez élu, c’est comme antitoxine

    Pour barrer le pouvoir aux troupes de Marine

    Mais c’est moi qui hérite du terrible bilan

    D’un pays ravagé par les sombres ruffians

    Qui dix années durant ont saccagé la France,

    L’ont pillée, l’ont volée pour se gaver la panse.

    Leur héritage ? Ce sont des millions de chômeurs,

    Des usines parties se faire voir ailleurs,

    Des riches qui se goinfrent et des pauvres qui crèvent,

    Des banquiers qui s’empiffrent, des travailleurs en grève,

    Et partout l’ostracisme et l’insécurité

    Tristes enfants bâtards de l’inégalité.

    Alors qu’attendez-vous ? Que me faut-il vous dire ?

    Que l’on rase gratis ? Que tout va refleurir

    Quand revient le printemps ? C’est faux, vous le savez.

    On va tous en chier, on va tous en baver.

    Mais on s’en sortira si on combat ensemble

    Debout dans la tourmente, et sans que la main tremble !

    Terrasser le chômage n’est pas une utopie

    Si nous faisons enfin renaître l’industrie

    Que des patrons voyous ont délocalisé

    Pour que leurs actionnaires soient de fric arrosés.

    Pour cela nous allons rétablir des frontières

    Contre tous les produits que des pays gangsters

    Font faire à des esclaves traités comme des chiens

    Puis nous vendent en dessous de leur prix de revient.

    Relancer la recherche, revoir l’éducation,

    Redonner à chacun l’espoir en son action,

    Ressouder le pays et croire en sa nation.

    Redonner au Français plus de pouvoir de vivre

    En débarquant enfin de ce gros bateau ivre

    Qu’est un pays dont le service de la dette,

    Première dépense que le pays budgète,

    Gaspille, chaque année, à des fonds étrangers

    Quarante gros milliards qu’il faut bien allonger.

    Pour cela, citoyens, mobilisons l’épargne

    Et rachetons la dette, avec constance et hargne,

    Pour que tous ces milliards ne partent pas ailleurs

    Mais servent à relancer, et l’emploi, et le beurre.

    Mais pour ça, citoyens, que pouvons-nous tout seuls

    Sinon, c’est évident, aller au casse-gueule ?

    C’est avec plus d’Europe que nous réussirons,

    Non pas de cette Europe de corrompus poltrons

    Au service des banques, des multinationales

    Et de toutes leurs merdes ultralibérales,

    Mais d’une Europe unie au service des Hommes,

    Solidaire, puissante, respectée, autonome,

    Capable, s’il le faut, de taper sur la table,

    Et pas cette limace impuissante et minable

    Qui se couche en bavant devant tous les diktats

    Des Ricains, des Chinois, des nations scélérates

    Qui pillent son pognon, ses actifs, son savoir.

    Pour cela, citoyens, je ferais mon devoir :

    Faire face à Merkel, pas comme un simple pion

    Foutre la zizanie dans cette Commission

    De boutiquiers marrons se laissant enfiler

    Par les lobbies voraces émanant du privé.

    Debout peuple français, debout peuple éternel

    Ô peuple forgeron du droit universel

    Peuple qui abattit les tours de la Bastille,

    Peuple dont les idées de par le monde brillent,

    Qui, lorsqu’il se fâchait, brisait sous son bâton

    Le géant Robespierre et le titan Danton.

    Mes chers compatriotes, vous voulez un patron ?

    Je serais celui-là, couillu et pas poltron !

    Et si, après mon temps j’ai mal fait mon boulot

    Je poserai moi-même mon cou sur le billot !

     

    Victor Ayoli

     

    Bon. On peux toujours rêver...

     

    Illustration X - Droits réservés

  • Tu peux violer ! T'as pas les codes culturels !

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    Il y a des manifs ce ouiquinde. Des Gil & John bien sûr mais pas que. Je veux parler de celles de ce collectif de femmes - #NousToutes - qui appelle à marcher dans une cinquantaine de villes en France pour dire « Stop aux violences sexuelles ».

    A rapprocher de cette « pittoresque » décision de la cour d’assises de la Manche qui vient d’acquitter un « migrant » originaire du Bangladesh coupable d'avoir violer des jeunes filles, et acquitté parce qu' « il n'avait pas les codes culturels » de notre pays.

    J'en ai fait ce petit slam :

     

    Yallah ! Yallah ! En France, tu niques les gazelles

    Les fraîches comme les rances, les putes et les pucelles

    C’est pareil tu crains rien, nique les demoiselles

    Tu peux violer ! T’as pas les codes culturels !

    Arrache leurs habits, leur culotte, leurs dentelles

    Puis tu sors ton linga, c’est pas délictuel,

    Fais en France ce que tu ferais pas au djebel

    Tu risques rien : t’as pas les codes culturels !

    J’en ai emmené deux dans mon gourbi hôtel

    Mais quand j’ai dégainé, ces putes se rebellent

    L’une d’elles fout le camp, c’était pas la plus belle

    L’autre crevait de peur, pleurait dans son rimmel

    Yallah ! Yallah ! Ce cul ! Ces cuisses ! Ces mamelles !

    Ces chairs chaudes goûteuses comme des loukoums au miel

    Il faut pas s’en priver, ce sont cadeaux du ciel

    Tu risques rien : t’as pas les codes culturels !

    Cette pute a été se plaindre chez les brèles

    Mais les keufs ont classé sans suite les ficelles

    Racontées par deux fois par deux de ces donzelles

    Disant être victime d’agressions sexuelles.

    Yallah ! Yallah ! Chez nous, le viol, c’est naturel !

    La femme est notre esclave, ça c’est traditionnel,

    Tu la bats, tu la niques, elle est sous ta tutelle.

    C’est pas comme ça en France ? C’est pas universel.

    Le juge l’a dit : t’as pas les codes culturels !

     

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