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  • Gravidité Pour d’Autres : la face sociétale de l’ultralibéralisme qui soumet tout et tous aux lois du marché.

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    On a déjà connu les « Lebensborn », voici maintenant le bébé-produit, l'enfant marchandise… C'est la chute vers le « progrès ».

    On a subi sur toutes étranges lucarnes, dans toutes les machines à bruit la révoltante promo d’un « homo » racontant - avec la complicité écœurante de la coterie journalistique – comment il a fait fabriquer et combien il a payé une « famille ». Comment il a pu bénéficier du formidable « don » que lui aurait fait une mère porteuse « rêvant de cela depuis son enfance ». Un don, ce serait celui d’une femme riche offrant de porter un enfant que ne pourrait pas avoir un couple de pauvres ! Novlangue, hypocrisie, connivence.

    Pierre Bergé énonçait que « louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? » Ces propos obscènes trahissent très bien la réalité des choses : la maternité pour autrui conduit à mettre des femmes pauvres à la disposition de couples riches.

    L’idéal, sur lequel certains médecins travaillent avec acharnement, serait que les mères porteuses soient des machines, concentrées et vouées corps et âme à leur unique fonction : fabriquer un enfant pour d’autres.

    La question cruciale est celle de savoir si nous voulons instituer une société où les enfants sont fabriqués et vendus comme des produits, et si nous sommes conscients des conséquences sur le regard que nous porterons sur eux, ainsi que sur les relations humaines et sociales qui en résulteront.

    L’intrusion dans le corps des femmes rendue nécessaire par la gestation pour autrui est déraisonnable. Elle est plus grande encore que dans la prostitution. Celle-ci laisse en effet en principe indemne le corps de la femme (sauf dérive condamnable, bien sûr), ce qui est très loin d’être le cas de la production d’enfants pour autrui. Comparaison choquante ? Si une femme peut licitement louer son utérus pour neuf mois, pourquoi le droit l’empêcherait-il de louer son vagin pour une heure ou deux ?

    On n’est pas loin de l’esclavage, même si en l’occurrence c’est une « servitude volontaire ». Le lien avec l’esclavage n’est pas forcé ni exagéré, car la pratique de la gestation pour autrui met des femmes au service et à la disposition d’autrui dans des proportions inédites depuis l’abolition de l’esclavage. La comparaison est ouvertement faite aux États-Unis : ainsi, par exemple, selon Jeremy Rifkin et Andrew Kimbrell, « une fois que les femmes, attirées par une rémunération, signeront ces contrats pour produire des bébés pour des clients, leurs corps deviendront des biens marchands ; elles deviendront des esclaves 24 heures par jour pendant 270 jours ».

    L’enfant fabriqué et vendu ! Il y aurait à présent les « enfants-produits », fabriqués par les uns pour être remis à d’autres. Le mouvement de production des êtres humains par la voie médicale a certes été initié déjà avec l’assistance médicale à la procréation (la PMA), mais le « produit » n’était alors pas encore entièrement fabriqué par un autre que son destinataire. La gestation pour autrui passe à un stade ultérieur et à une différence de nature plus que de degré, en ce qu’elle implique la fabrication et la remise d’un produit fini, même si celui-ci est éventuellement fabriqué avec les gamètes de l’un ou l’autre des membres du couple receveur. On évite bien sûr de parler de « vente », puisque ce contrat est censé être réservé aux choses, les personnes ne pouvant plus être vendues, précisément depuis l’abolition de l’esclavage.

    Une vie qui se développe dans son ventre, ce n’est pas rien, ça crée viscéralement d’extraordinaires liens ! Dès lors, pour les margoulins de l’enfant-produit, il faut faciliter le « désinvestissement affectif » de la mère porteuse lors de la grossesse. Il faut casser de gré ou de force les liens affectifs de la mère porteuse, réduite autant que possible à un simple utérus et à un simple instrument, pour mieux valoriser ceux des parents d’intention : les acheteurs, puisque au « meilleur des mondes » ultralibéral le client est roi. Après nous avoir convaincus à grand renfort de médias de l’importance de la vie intra-utérine de l’enfant et des rapports qu’il noue à ce moment avec sa mère, on doit à présent affirmer au contraire qu’un enfant est dans un ventre maternel comme il serait dans une machine ou un sac !

    La France - pays « rétrograde », pays « frileux », bavent les partisans de l’enfant-produit – a jusqu’à présent résisté aux pressions. Mais celles-ci sont de plus en plus vives, avec la complicité de la « justice » européenne, pour que les enfants produits et achetés hors de nos frontières (États-Unis, Ukraine, Inde) soient reconnus par la loi et donc l’état-civil français. Les protagonistes de ces transactions entendent forcer les portes et imposer le fait accompli. La logique du « fait accompli » est l’une « des plus délétères concernant l’avenir d’un enfant quand elle valide une transgression juridique ». Le droit a en charge l’intérêt général et il ne peut encourager des pratiques illicites en approuvant et régularisant a posteriori ceux qui auraient transgressé l’interdit pour mettre les autorités devant le fait accompli. On ne peut donc que se réjouir de voir la Cour de cassation française tenir bon et résister aux nombreuses pressions dont elle est l’objet. Elle a ainsi, dans plusieurs arrêts du 6 avril 2011, approuvé les cours d’appel d’avoir refusé la transcription sur l’état civil français de filiations établies à l’étranger à la suite de l’exécution de contrats de gestation pour autrui, en ajoutant que les jugements américains donnant effet à de telles conventions sont « contraires à la conception française de l’ordre public international », c’est-à-dire aux valeurs fondamentales de la France.

    On s’offusque à juste titre du fait que la GPA implique l’idée de marchandisation du corps de la femme. Mais au regard du droit, la marchandisation la plus évidente est celle de l’enfant, indiscutablement traité, dans l’opération, comme un objet produit et abandonné à autrui contre une rémunération. Si on admet cela, au nom de quoi interdirait-on alors, par exemple à des femmes qui souhaitent accoucher sous X, ou même à toutes les femmes qui ne voudraient plus de leur enfant, de céder celui-ci ou même simplement de le donner, à sa naissance, à un couple qui le voudrait ? Et qu’en sera-t-il de l’enfant défectueux ? Une fois l’enfant traité comme un produit, il ne faudra pas s’étonner de voir arriver les problématiques et le vocabulaire juridiques liés aux produits défectueux. Avec retour à l’envoyeur ? Mais quel envoyeur ? Celle qui a loué son ventre ? L’agence qui a organisé le contrat ? Les magistrats qui l’ont autorisé ? L’État qui l’aura légalisé ? S’agissant de l’enfant, les juges devront décider ce qu’il convient de faire si plus personne n’en veut, s’il est handicapé ou diminué, ou encore s’il décède.

    Pour continuer sur le plan juridique, que devra-t-on juger si la mère porteuse est à proprement parler elle-même victime d’un préjudice ? Si la grossesse ou la mise au monde de l’enfant lui provoquent des dommages irréversibles ? Ou même « seulement » si elle doit subir une césarienne ? Ou une épisiotomie ? Et si elle meurt au moment de l’accouchement ? Le couple d’intention devra-t-il réparer ces dommages ? Que décidera-t-on – et qui décidera – s’il faut, à un moment ou à un autre, choisir entre la mère et l’enfant ?

    Cet enfant, quels seront ses sentiments, une fois apte à comprendre, lorsqu’il aura accès au détail des clauses et arrangements relatifs à sa naissance ? Faudra-t-il lui révéler les circonstances de sa naissance et aura-t-il le droit de connaître ses origines ?

    Qu’en est-il aussi des dommages subis par les enfants ? Qu’éprouveront-ils en apprenant que leur mère les a portés pour de l’argent et qu’ils ont ainsi été vendus ? Comment vivront-ils le fait qu’elle les ait abandonnés à leur naissance, c’est-à-dire qu’elle ait renoncé à être leur mère ? Que déduiront les autres enfants de la mère porteuse en voyant leur mère se séparer d’un enfant qu’elle a porté ? L’enfant pourra-t-il demander la réparation de tous ses préjudices ?

    Où est l’intérêt de l’enfant, et où est sa liberté, lorsque des adultes font entre eux des arrangements pour déterminer qui seront ses père et mère ? Lorsqu’il est traité comme un produit que la mère qui l’a porté doit remettre à un couple commanditaire contre une rémunération ? Après tant d’efforts et de combats pour que l’enfant soit considéré comme une personne à part entière, on admettrait sans résistance que l’enfant soit une chose que des adultes pourraient commander, fabriquer et s’échanger de gré à gré ?

    Si la maternité de substitution était autorisée, on assisterait à des déchirements entre des couples payeurs et des mères porteuses qui souhaiteraient finalement garder leur enfant ; on verrait des enfants handicapés ou diminués dont personne ne voudrait plus ; des situations où le couple ayant commandé l’enfant s’est séparé pendant la grossesse de la mère porteuse et se déchire à propos de l’enfant, soit que les deux veuillent le garder, soit au contraire qu’ils n’en veuillent plus ; des cas où la mère porteuse est victime de dommages physiques pendant la grossesse ou l’accouchement, ou souffre de dépression ou de troubles psychologiques à la suite de la séparation d’avec son enfant, etc., etc. Il n’y aura plus qu’à contempler avec consternation les histoires les plus sordides. D’autant que, s’étalant sur une durée de temps assez longue, la gestation pour autrui est propice aux changements de sentiments et d’avis et, partant, à de nombreux contentieux. La réalité dépassera alors parfois la fiction.

    On doit admettre qu’on ignore encore les conséquences de la légalisation de ces pratiques pour les enfants. Si on se lance néanmoins dans l’aventure à l’aveugle, c’est alors qu’on accepte d’expérimenter sur eux.

     

    Je ne suis pas juriste et donc toute cette argumentation n’est pas de mon fait mais de Mme Muriel Fabre-Magnan. Je ne peux qu’engager tous ceux que cette question intéresse, à approfondir la question en lisant son livre « La gestation pour autrui – Fictions et réalité » chez Fayard plutôt que de se laisser enfumer par cette caste de bobos du chaud-bise ou des mé(r)dias qui profite de leur fort pouvoir d'influence par le passage privilégié sur tous les plateaux pour imposer à la société, sous le faux-nez de la "modernité" ce qui ne convient et n'arrange qu'une petite minorité.

     

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    Sources et liens édifiants :

    https://www.fayard.fr/documents-temoignages/la-gestation-pour-autrui-9782213677699

    https://www.agriculture-environnement.fr/2008/07/23/jeremy-rifkin-la-nouvelle-coqueluche-europeenne

    https://www.kirkusreviews.com/book-reviews/andrew-kimbrell/the-human-body-shop/

    http://www.rfi.fr/afrique/20130511-nigeria-police-libere-17-adolescentes-retenues-une-usine-bebes

    https://www.naptip.gov.ng/wp-content/uploads/2018/09/VID-20180921-WA0006.mp4

    http://www.rfi.fr/afrique/20110602-trafic-bebes-destines-vente-decouvert-nigeria

    https://hoszhana.wordpress.com/2013/10/06/inde-une-gigantesque-usine-a-bebes-pour-tous-types-de-couples-occidentaux/

    https://www.arte.tv/fr/videos/077343-000-A/la-fabrique-a-bebes/

     

     

     

     

     

     

  • INSOUTENABLE ! LES TERRIBLES IMAGES DES ABATTOIRS VÉGAN.

    ATTENTION !

    Les images qui suivent peuvent choquer les enfants

    et les âmes sensibles.

    abattoir végan.png

    Dans les abattoirs végan, ils accrochent les fruits et les légumes vivants à des crochets et les découpent en petits morceaux au mépris du respect dû à la vie. Ces images de malheureuses pastèques coupées en deux vivantes, suspendues à des crocs de bouchers, coupées vives en petits morceaux baignant dans leur jus vital par des sadiques qui se cachent et ricanent sont insupportables. Et pourtant elles représentent la réalité que l’on ne voit pas parce qu’on ne veut pas voir la souffrance de nos sœurs pastèque, de nos frères poireau.

    Entendez-vous le cri d’horreur et de souffrance de l’innocente carotte arrachée vivante à sa terre nourricière avant d’être coupée en rondelles ou râpée vive ?

     

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    Arrachées à la main...

     

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    ...ou avec des instruments de torture

     

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    ...puis exposées en trophés sanglants dans des mains sadiques

     

    Et la détresse du poireau torturé avant d’être extirpé de la terre de ses frères pour être jeté vif dans de l’eau bouillante et – comble du sadisme – salée pour multiplier la souffrance ?

     

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    Les tortionnaires initient leurs enfants à leur cruauté

     

    Et les pleurs du pommier, du prunier, du fraisier dont les enfants leur sont arrachés brutalement pour mourir déchiquetés sous les crocs des terribles VEGANs.

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    Une main assassine...

     

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    ...avec le sourire rictus.

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    ...et en bandes organisées.

     

    Et que dire de l’abandon, de la solitude impuissante de ces pauvres melons, arrachés à l’affection de leurs plantes pour être jetés vifs dans de grandes remorques chargées des cadavres frémissants de ces malheureux cucurbitacées…

     

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    Et que fait l’ONU ? Et que fait Macron ? Et que fait le gouvernement ?  Et que dit Ciotti ?

     

    Tous sont victimes du sadisme d’une terrible créature :

    le prédateur VEGAN !

     

    HALTE A LA  CRUAUTÉ !

    STOP AUX ABATTOIRS VEGAN !

     

    Poireaux, carottes, navets, melons, fruits,  légumes de tous les pays

    UNISSEZ-VOUS !

    Debout les damnés de la terre !

    Regroupons-nous sous la bannière

    #balancetonveg

  • Ouiquide érotique avec Paul Verlaine

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    Ouverture

    Je veux m'abstraire vers vos cuisses et vos fesses,
    Putains, du seul vrai Dieu seules prêtresses vraies,
    Beautés mûres ou non, novices et professes,
    Ô ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies !

    Vos pieds sont merveilleux, qui ne sont qu'à l'amant,
    Ne reviennent qu'avec l'amant, n'ont de répit
    Qu'au lit pendant l'amour, puis flattent gentiment
    Ceux de l'amant qui las et soufflant se tapit.

    Pressés, fleurés, baisés, léchés depuis les plantes
    Jusqu'aux orteils sucés les uns après les autres,
    Jusqu'aux chevilles, jusqu'aux lacs des veines lentes,
    Pieds plus beaux que des pieds de héros et d'apôtres !

    J'aime fort votre bouche et ses jeux gracieux,
    Ceux de la langue et des lèvres et ceux des dents
    Mordillant notre langue et parfois même mieux,
    Truc presque aussi gentil que de mettre dedans ;

    Et vos seins, double mont d'orgueil et de luxure
    Entre quels mon orgueil viril parfois se guinde
    Pour s'y gonfler à l'aise et s'y frotter la hure :
    Tel un sanglier ès vaux du Parnasse et du Pinde.

    Vos bras, j'adore aussi vos bras si beaux, si blancs,
    Tendres et durs, dodus, nerveux quand faut et beaux
    Et blancs comme vos culs et presque aussi troublants,
    Chauds dans l'amour, après frais comme des tombeaux.

    Et les mains au bout de ces bras, que je les gobe !
    La caresse et la paresse les ont bénies,
    Rameneuses du gland transi qui se dérobe,
    Branleuses aux sollicitudes infinies !

    Mais quoi ? Tout ce n'est rien, Putains, aux pris de vos
    Culs et cons dont la vue et le goût et l'odeur
    Et le toucher font des élus de vos dévots,
    Tabernacles et Saints des Saints de l'impudeur.

    C'est pourquoi, mes sœurs, vers vos cuisses et vos fesses
    Je veux m'abstraire tout, seules compagnes vraies,
    Beautés mûres ou non, novices ou professes,
    Et ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies

     

    Paul Verlaine

     

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