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art de vivre - Page 28

  • Grande voix. Fawzia Zouari :  « Jour de colère »

    Fawzia-Zouari_1412.jpegFawzia Zouari, écrivaine, journaliste tunisienne,
    docteur en littérature française et comparée de la Sorbonne,
    a publié cet article ras-le-bol dans Jeune Afrique :

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    "Il y a des jours où je regrette d’être née arabe.

    Les jours où je me réveille devant le spectacle de gueules hirsutes prêtes à massacrer au nom d’Allah et où je m’endors avec le bruit des explosions diffusées sur fond de versets coraniques.

    — Les jours où je regarde les cadavres joncher les rues de Bagdad ou de Beyrouth par la faute des kamikazes; où des cheikhs manchots et aveugles s’arrogent le droit d’émettre des fatwas parce qu’ils sont pleins comme des outres de haine et de sang; où je vois des petites filles, les unes courir protéger de leur corps leur mère qu’on lapide, et les autres revêtir la robe de mariée à l’âge de 9 ans.

    — Et puis ces jours où j’entends des mamans chrétiennes confier en sanglotant que leur progéniture convertie à l’islam refuse de les toucher sous prétexte qu’elles sont impures.

    — Quand j’entends pleurer ce père musulman parce qu’il ne sait pas pourquoi son garçon est allé se faire tuer en Syrie.

    — À l’heure où celui-ci parade dans les faubourgs d’Alep, kalachnikov en bandoulière, en attendant de se repaître d’une gamine venue de la banlieue de Tunis ou de Londres, à qui l’on a fait croire que le viol est un laissez-passer pour le paradis.

    — Ces jours où je vois les Bill Gates dépenser leur argent pour les petits Africains et les François Pinault pour les artistes de leur continent, tandis que les cheikhs du Golfe dilapident leur fortune dans les casinos et les maisons de charme (bordels) et qu’il ne vient pas à l’idée des nababs du Maghreb de penser au chômeur qui crève la faim, au poète qui vit en clandestin, à l’artiste qui n’a pas de quoi s’acheter un pinceau.

    — Et tous ces croyants qui se prennent pour les inventeurs de la poudre alors qu’ils ne savent pas nouer une cravate, et je ne parle pas de leur incapacité à fabriquer une tablette ou une voiture.
    Les mêmes qui dénombrent les miracles de la science dans le Coran et sont dénués du plus petit savoir capable de faire reculer les maladies.

    — Ces prêcheurs pleins d’arrogance qui vomissent l'Occident, bien qu’ils ne puissent se passer de ses portables, de ses médicaments, de ses progrès en tous genres.

    — Et la cacophonie de ces "révolutions" qui tombent entre des mains obscurantistes comme le fruit de l’arbre.

    — Ces islamistes qui parlent de démocratie et n’en croient pas un mot, qui clament le respect des femmes et les traitent en esclaves.

    — Et ces gourdes qui se voilent et se courbent au lieu de flairer le piège, qui revendiquent le statut de coépouse, de complémentaire, de moins que rien !

    — Et ces "niqabées" qui, en Europe, prennent un malin plaisir à choquer le bon Gaulois ou le bon Belge comme si c’était une prouesse de sortir en scaphandrier ! Comme si c’était une manière de grandir l’islam que de le présenter dans ses atours les plus rétrogrades.

    Ces jours, enfin, où je cherche le salut et ne le trouve nulle part, même pas auprès d’une élite intellectuelle arabe qui sévit sur les antennes et ignore le terrain, qui vitupère le jour et finit dans les bars la nuit, qui parle principes et se vend pour une poignée de dollars, qui fait du bruit et qui ne sert à rien !

    Voilà, c’était mon quart d’heure de colère contre les miens... Souhaitons que l'Occident ouvre les yeux.…"

    Fawzia Zouari

     

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  • Ouiquinde érotique thérapeutique: le panaris et le panard.

     

    Eh! Il n'y a pas que le coronavirus dans la vie!

    panari.jpg

     

    Le mal d'aventure

    Alison se mourait d'un mal
    Au bout du doigt, mal d'aventure.
    - Va trouver le père Pascal,
    Lui dit sa sœur, et plus n'endure ;
    Il a fait mainte et mainte cure,
    Ses remèdes sont excellents.
    Il te guérira, je t'assure.
    Il en a pour le mal de dents,
    Pour l'écorchure et pour l'enflure ;
    Il fait l'onguent pour la brûlure.
    Va donc sans attendre plus tard ;
    Le mal s'accroît, quand on recule.
    Et donne lui le bonjour de ma part.
    Elle va, frappe à la cellule
    Du Révérend frère Frappart,
    - Bonjour, mon frère. Dieu vous garde !
    Dit-elle, ma sœur vous salue,
    Et moi qui suis ici venue,
    Lasse à la fin de trop souffrir ;
    Mais ma sœur vient de me promettre
    Que vous voudrez bien me guérir
    De ce doigt qui me fera mourir ;
    Non, je ne sais plus où le mettre.
    — Mettez, dit Pascal, votre doigt
    Les matins en certain endroit
    Que vous savez. — Hélas, que sais- je ?
    Répond Alix, où le mettrai-je ?
    Dites-le moi, frère Pascal,
    Tôt, car mon doigt me fait grand mal.
    — Ô ! l'innocente créature !
    Avez-vous la tête si dure ?
    Certain endroit que connaissez ;
    Puisqu'il faut que je vous le dise,
    C'est l'endroit par où vous pissez.
    Eh bien, m'entendez-vous, Alise ?

    — Mon frère, excusez ma bêtise.
    Répond Alix, baissant les yeux ;
    Suffit, j'y ferai de mon mieux,
    Grand merci pour votre recette ;
    J'y cours, car le mal est pressé.
    — Quand votre mal sera passé,
    Venez me voir, Alisonnette,
    Dit le frère, et n'y manquez pas.
    Soir et matin à la renverse,
    Suivant l'ordre du bon Pascal
    Elle met remède à son mal.
    Enfin l'abcès mûrit et perce ;
    Alison saine va soudain
    Rendre grâce à son médecin
    Et du remède spécifique
    Lui vante l'étonnant succès.
    Pascal, d'un ton mélancolique,
    Lui repart : - Un pareil abcès
    Depuis quatre jours me tourmente,
    Vous seriez ingrate et méchante
    Si vous me refusez le bien
    Que vous avez par mon moyen ;
    Alix, j'ai besoin de votre aide,
    Puisque vous portez le remède
    Qui, sans faute, peut me guérir.
    Eh quoi ! me verrez-vous mourir
    Après vous avoir bien guérie ?
    — Non, dit Alix, sur ma vie,
    Je ferais un trop grand péché ;
    Tel crime... allons donc, je vous prie,
    Guérissez-vous, frère Pascal,
    Approchez vite votre mal.
    A ces mots, Dom Pascal la jette,
    Sans marchander, sur sa couchette,
    L'étend bravement sur le dos
    Et l'embrasse. - Ô Dieu ! qu'il est gros !
    Dit Alix, quel doigt ! Eh ! de grâce,
    Arrêtez... Je le sens qui passe.
    — Ma chère Alix, attends un peu,
    Je me meurs... souffre que j'achève.
    — Ah ! reprit Alix tout en feu,
    Vous voilà guéri, l'abcès crève.

    Jacques Vergier

     

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  • Bienvenue à l’honorable Koro Navirhus qui arrive à pied par la Chine !

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    Eh oui, bienvenue et merci à l’honorable Koro Navirhus. Il réussit quasi miraculeusement à mettre en route ce pour quoi les écolos de tous bords et les simples gens sensés luttent depuis des décennies : la relocalisation des industries parce qu’ils découvrent (??!!) qu’il est dangereux de concentrer ses achats auprès d’un seul et même pays, en cas de catastrophes naturelles, de conflits armés ou comme actuellement d’épidémie. L’honorable Koro Navirhus donnerait-il accès au bon sens à ces « élites » qui ne connaissent que le profit à court terme ?

    Déjà des décideurs économiques réfléchissent à des solutions de relocalisation pour l’avenir. Oh, pas d’illusion, ce n’est pas par soucis pour la planète mais surtout par le fait que cela apporte bien des avantages : - protection contre les problèmes d’approvisionnement que nous connaissons aujourd’hui ; - réduction des coûts en termes de transport et de logistique ; - diminution conséquente de l’impact carbone, une aubaine économique alors que l’Europe réfléchit à une taxation plus importante de ces émissions de gaz ; - réindustrialisation de nos territoires, créatrice d’emploi et donc à termes bénéfiques à toutes les entreprises mais aussi à la société française.

    Et puisque quand la Chine tousse l’économie mondiale tremble et attrape le cagagne, cerises sur le gâteau, les taux d’intérêt baissent, le prix du pétrole plonge, le tourime-pourisme s’effondre, les trouillards de la bourse se ruent sur les valeurs « refuges » que sont le dollar et le yen qui par conséquent montent, rendant les produits européens plus compétitifs à l’export, la consommation-gaspillage en prend un coup et donc la sacro-sainte « croissance mondiale » stagne, etc.

    Formidable non ?

    En Chine, les principales régions touchées par ce nouveau virus sont aussi celles qui concentrent le plus grand nombre de sous-traitants pour les économies occidentales : le Zhejiang, le Guangdong et le Henan. Pour endiguer l’épidémie, de nombreuses usines sont fermées à titre préventif, entraînant une rupture de la chaîne d’approvisionnement. Et pour le bien-être des populations locales, la pollution diminue… et sauve plus de monde que ce que le coronavirus en tue !

    Étonnant non ?

    Tous les jours, les machines à bruits et les lucarnes à décerveler nous assènent le nombre de morts quotidiens dus au virus en Chine. De 3 à 400 au début de l’épidémie à 40 à 50 aujourd’hui. Sur le milliard et demi de Chinois, c’est quoi ? Rien (sauf évidemment les pas veinards que ça touche). Et puis « 2019-nCoV » - c’est le nom en novlangue pour ne pas « stigmatiser » la Chine - semble globalement moins dangereux que la grippe saisonnière. Il ne tue que des organismes malades ou fragilisés et ne semble pas s’en prendre aux enfants ni même aux jeunes puisqu’on ne compte aucun décès parmi les moins de 25 ans.

    « 2019-nCoV » tue principalement par pneumonie, c’est-à-dire par une inflammation des poumons. Or les enfants ont des poumons sains, en pleine santé. Au contraire, les Chinois de la région de Hubei ont toutes les raisons d’avoir des poumons en très mauvais état. D’abord parce que la ville de Wuhan est ultra-polluée : 70 microgrammes de particules par mètre cube d’air, contre 15 à 20 dans les villes occidentales les plus polluées ! En plus les Chinois mâles sont de très gros fumeurs, ce qui n’arrange pas les choses et explique pourquoi ce coronavirus infecte et tue beaucoup plus les hommes que les femmes en Chine.

    Autrement dit Si vous êtes non-fumeur, en bonne santé, et que vous n’êtes pas né dans une région ultra-polluée comme Wuhan, vous n’avez pas grand-chose à craindre du coronavirus « 2019-nCoV ».

    Au fait d’où vient-il ce drôle de coco (ronavirus) ? On nous parle de chauve-souris, de pangolins… Bof. Pourquoi pas, ces animaux peuvent effectivement être des réservoirs immunisés de ce virus. Mais pour qu’il affecte les humains, il faut que ceux-ci aillent faire chier ces braves chauves-souris ou ces pauvres pangolins, non ? Pour les bouffer ou pour d’obscurs bienfaits dans la pharmacopée chinoise. Et deviennent eux-mêmes les vecteurs du virus.

    Les mauvaises langues disent même que « 2019-nCoV » se serait échappé… d’un laboratoire ! Bof, voilà le complot maintenant… Sauf que sur des centaines de villes chinoises, l’épidémie mondiale d’un nouveau coronavirus, jamais vu auparavant, se déclenche… dans la seule ville chinoise où les meilleurs scientifiques du pays étudient les coronavirus, en particulier ceux des chauves-souris ? Soit c’est une étonnante coïncidence, soit le virus s’est échappé d’un laboratoire où il était étudié, probablement en contaminant un chercheur qui l’a ensuite transmis à son insu à la population. Bref, il y a de bonnes chances que le virus soit parfaitement « naturel » mais que l’épidémie a été causée par un accident de laboratoire.

    Le virus le plus dangereux dans cette affaire, c’est celui de la peur propagé par les me (r) dias « main stream » : villes en quarantaine en Italie, économie considérablement ralentie, activités sportives, culturelle stoppées, achats massifs de masques qui ne protègent contre rien, etc. À quand un vaccin ou un traitement miraculeux et fort opportun sorti des usines de ces bienfaiteurs de l’humanité que sont les labos pharmaceutiques ? Comme les millions de « vaccins Bachelot »…

    Des pandémies, il en arrivera fatalement une bientôt. Ravageuse. Mais pas celle-là.

    Tè ! Moi j’ai trouvé le remède : ce midi magret de canard et Côtes-du-Rhône rouge !

    Et à l'entrée, pourquoi pas ça?

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    Où ça?

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    Et pour fortifier les enfants, mieux que l'huile de foie de morue:

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