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érotisme - Page 6

  • Un peu de poésie dans ce monde de bœufs

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    Contacts 
    
    Ton visage blotti au creux de mon épaule, 
    J'aime sentir ton corps qui sur mon corps se colle, 
    Souple et dur à la fois. Ondoyante liane 
    Qui épouse le tronc de l'arbre qu'elle gagne. 
    
    Tu presses en ondulant ton ventre sur la bosse 
    Qui gonfle à ce contact comme l'épée d'Athos. 
    Ma main serrant ton dos, amorce une caresse 
    Qui la conduit bientôt vers tes aimables fesses 
    
    A travers le tissu, mes doigts suivent la raie 
    Douce et mystérieuse qui conduit à l'entrée 
    Brûlante du bonheur blottie entre tes cuisses. 
    
    Ta bouche prend la mienne, délicieuses prémices, 
    Mélange de saveurs, délicate morsure, 
    Merveilleuse promesse pour d'autres ouvertures.

    Victor Ayoli

    poésie érotique



    Foins !

     

     

    Foin de tous ces sacs d’os, mannequins faméliques

    Condamnées par la mode à rester rachitiques

    Nous aimons l'abondance, les rondeurs parfumées

    Quand les maigres sont vues, les rondes sont aimées !

     

    Foin de ces chats pelés, rasés et sans beauté

    Fantasmes très douteux de la puérilité

    Nous aimons vos trésors avec du poil autour

    Le mystère envoûtant des fourrures d’amour.

     

    Foin des déodorants aux odeurs de vaisselle

    Que « le marché » impose aux belles jouvencelles

    Nous aimons ces parfums sentant bons et pas bons

     

    Fragrances absolues de passion et de vie

    Forte odeur de marée, arôme de jambon.

    Un cul, ça sent le cul comme un vit sent le vit !

     

    VictorAyoli


    Illustration X - Droits réservés

     

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  • Ouiquinde torride avec Claude de Chouvigny

    bouche mange femme (2017_11_29 16_52_20 UTC).jpg

     

    Or, adieu donc, mes camarades,
    Quittons les péchés de jadis,
    Putains, bouteilles, mascarades,
    Il nous faut gagner Paradis.
    Nous y foutrons chacun un Ange,
    Dont le cul sent la fleur d'orange.

    L'un aime le con d'une fille,
    L'autre le cul d'un beau garçon,
    L'autre n'aime garçon ni fille
    Et ne chérit que son flacon.
    Pour moi, je bois, je ris, je chante,
    Et je fous ce qui se présente.

    Quant à ces pauvres sodomites,
    Que le Seigneur, dit-on, brûla,
    J'ai toujours ouï-dire aux Jésuites
    Que ce ne fut pas pour cela,
    Mais qu'ils voulurent foutre un ange,
    Ce que Dieu trouva fort étrange.

    * * * *

    Le Pape fout la Dame Olympe
    Le Cardinal Patron la grimpe :
    L'un la fout en cul, l'autre en con
    Pour s'exercer en ce manège
    Elle répète sa leçon
    Avec tout le Sacré Collège.

    * * * *

    Lorsque Vigeon vit l'assemblée,
    Qui l'assistait dans son malheur,
    D'une voix forte et non troublée
    Il lui dit :"Vous me faites honneur ;
    Vraiment voilà bien de la foule
    Pour un simple fouteur de poule !"

    "Quoi Messieurs ! quand cette potence
    Devrait soutenir aujourd'hui
    Bautru, ce grand bougre de France,
    Vous n'en feriez pas plus pour lui.
    Vraiment voilà bien de la foule
    Pour un simple fouteur de poule !

    "Si c'était le duc de Vendôme,
    Fils naturel d'un très grand Roi,
    Premier marguillier de Sodome,
    Vous n'en feriez pas plus qu'à moi.
    Vraiment voilà bien de la foule
    Pour un simple fouteur de poule !

    "A Dieu, au Roi, à la Justice,
    Je veux bien demander pardon ;
    Mais je souffrirai le supplice
    Sans m'excuser auprès du con.
    Je veux mourir en galant homme,
    A Paris, comme on fait à Rome."

    * * * *

    Musiciens, plaquez de gaillardes musiques à ces chansons de 1649 !

     

    Photo X - Droits réservés

     

  • Eh ! Oh ! Il n’y a pas que les élections !

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    Il y a aussi les érections !

    C’est le printemps !

    Ah ! Que reviennent les petites robes légères et les jupes !

    Les beaux jours qui se font attendre vont-ils battre enfin en brèche la dictature du pantalon et voir le retour de la jupe et des petites robes d’été ? !

    Les femmes – LA FEMME – sont devenues des hommes comme les autres, nous présentant de la fesse uniformisée, sanglée dans ces affreux bleu-de-chauffe que les Nîmois inventèrent naguère et vendirent aux massacreurs d’Indiens étasuniens.

    Je ne nierais pas l’intérêt que présente un beau joufflu ondulant dans un de ces « jeans » présentoirs…

    Je ne cracherais pas sur la valeur hautement suggestive d’un falzar taille basse laissant dépasser la dentelle élastique d’un string affriolant…

    Mais la petite robe vaporeuse, et la jupe !

    Où danse le valseur.

    D’où s’échappent des jambes dorées.

    Où s’enfoncent des cuisses finement gainées de soie ou de nylon.

    La robe légère qui se soulève sous le souffle complice d’un mistral grivois, dévoilant l’espace d’un instant béni des rondeurs fugitives.

    La jupe qui se relève sur des jambes que la belle croise et décroise, révélant parfois l’éclair blanc d’une petite culotte. Où le sombre mystère de tous les désirs.

    Et la minijupe, ce sommet de l’érotisme lorsqu’elle est associée au seigneur porte-jarretelles !

    Rêves, rêves, rêves…

    Eh ! Comme disait l’autre : « C’est encore la maman qui va en profiter ! »



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