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érotisme - Page 2

  • Ouiquinde érotique oriental

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    Le jardin parfumé 

    Extraits : Les Manières de Conjoindre

    Apprends ô vizir – que Dieu te prenne en sa miséricorde – qu’avant de conjoindre, lorsque tu en sentiras le désir, tu t’oindras de parfums, et ta partenaire aussi, puis vous badinerez tous les deux de toutes les façons possibles, celles capables de susciter des sensations agréables, comme les baisers, les morsures, la succion, l’humectage, l’embrassement, la pression, afin que la femme se sente portée naturellement et avec agrément à la conjonction. Puis, après l’avoir serrée sur ta poitrine, tu l’étendras sur le sol, l’embrassant sur la bouche. Tu feras varier à ce moment les jeux d’amour, chevauchant sur ses cuisses, sur les sommets de ses fesses, baisant sa touffe, secouant le sommet de ton instrument entre les deux lèvres de sa partie chaude, montant sur sa poitrine, palpant ses deux seins, embrassant la bordure inférieure du menton et la pente qui descend jusqu’à la gorge, appliquant tes mains sur ses hanches et ses flancs. Tu multiplieras ces procédés plaisants jusqu’à ce qu’elle devienne malléable entre tes mains.

    Quand tu la verras dans cet état, tu planteras ton instrument en elle avec force jusqu’à ce que sa touffe et la tienne se rencontrent. Tu le frotteras contre les parois internes d’une façon parfaite. Cela fait, vos deux plaisirs arriveront à point en même temps. Au cours de l’opération, tu n’oublieras pas les trémoussements, la manipulation, les tapes, les coups de bélier, les échanges entre vous de paroles douces, de ronflements, de ronronnements, de râles, de cris tels que “ Donne ” et “ Prends ”, de succion des lèvres, de baisers sur les sommets des joues. Si vous n’agissez pas ainsi, la femme n’aura pas ce qu’elle désire, n’atteindra pas son but, n’obtiendra pas son plaisir, et l’homme laissera chez elle une impression désagréable.

    Quand tu auras obtenu la satisfaction de ton besoin, tu presseras l’instrument entre ses cuisses, à l’intérieur de l’appareil, et tu l’inviteras à les réunir sur lui afin de serrer de toutes ses forces. Il sortira alors par un conduit étroit, et sa tête fera entendre une sorte de glouglou dans la partie chaude féminine, bruit que vous aurez plaisir à entendre tous les deux.

    Tu descendras de sa poitrine du côté droit, par rapport à elle : si la femme conçoit cette nuit-là, l’embryon sera un garçon – avec la permission de Dieu. C’est en tout cas ce que les hommes versés dans la science religieuse ont mentionné – que Dieu les prenne en son agrément. D’autres ont dit que celui qui conjoint sa femme et la rend enceinte, s’il veut qu’il mette au monde un garçon, qu’il pose sa main sur le ventre de son épouse et dise : « au nom de Dieu, le Clément, le Maître de miséricorde ! » ; qu’il bénisse l’envoyé de Dieu – que le salut et la bénédiction de Dieu soient sur lui – puis prononce les paroles suivantes : « Ô Dieu, notre Dieu, crée cet enfant sous une forme mâle et je lui donnerai le nom de ton Prophète – que le salut et la bénédiction de Dieu soit sur lui. » Son intention sera exaucée et le Dieu Très-Haut, s’Il le veut, créera cet enfant sous la forme mâle, mettant en œuvre sa miséricorde et sa bénédiction.

    Quand tu auras fini de conjoindre, ne bois pas de l’eau jusqu’à satiété, car cela relâche le cœur. Si tu veux recommencer l’opération, faites vos ablutions tous les deux auparavant, c’est un principe excellent. Ne laisse pas la femme se mettre sur toi, car je crains que son eau ne te soit nuisible pour peu qu’elle entre dans ton canal urinaire : cette recommandation est faite par les médecins. Cette position, à savoir la montée de la femme et son chevauchement sur l’instrument dressé, est considérée par les amantes comme une faveur qui étanche leur soif de plaisir : elles éprouvent beaucoup de joie à s’élever et à redescendre ainsi. Prends garde à ce que leur eau ne sourde sur toi en cette position.

    Évite aussi de faire beaucoup de mouvements après la conjonction : on dit que cela est détestable.

    On aimera, par contre, rester dans la quiétude durant une heure. Quand le sexe sort de l’huis, ne le lave pas avant qu’il ne se calme un peu. Dès qu’il sera bien reposé, lave son œil doucement, mais pas à grande eau. En le sortant à la fin de la conjonction, quand tu te sépares de la femme, ne le frotte pas en faisant sa toilette, car cela occasionne une rougeur de la peau qui reste en permanence.

    L’opération elle-même de la conjonction se fait de beaucoup de manières, avec des jeux d’amour à foison. On ne peut les recenser d’une façon complète. Tout cela – que Dieu en soit loué ! – est licite avec l’épouse et il n’y a pas de mal à le faire, excepté ce qui ne correspond pas volontairement à la nature même de l’instrument, en ne permettant pas la fécondation. Si tu veux, tu peux conjoindre ta femme en faisant face à tous les côtés de son corps : à son dos, à son ventre, à l’un ou l’autre de ses flancs. Elle sera debout, assise sur son fondement, dans la position de l’agenouillement ou de la prosternation... ou dans toute autre position où il t’apparaîtra convenable ou possible de loger ton instrument à l’intérieur de son huis, d’y prendre plaisir et d’y prolonger ta jouissance. »

    « Si tu veux, tu lui demanderas de s’étendre sur le dos et de placer ses deux jambes sur tes deux épaules. Ou bien de se mettre la face contre terre : dans ce cas, après avoir fiché ton instrument dans sa partie chaude, tu monteras et descendras sur ses fesses, opération considérée comme des plus savoureuses, et qui accélère le venue de l’eau. Si tu veux lui sensibiliser les cuisses, sans faire entrer ton instrument dans son huis, monte sur ses deux fesses après avoir placé l’un sur l’autre ses pieds et serré ses cuisses sur l’instrument. Celui-ci sera ainsi en mesure de se frotter contre l’espace situé entre les deux lèvres de l’huis et ce frottement sur la porte de la partie chaude t’épargnera la nécessité de la pénétration. Toute méthode, toute variation emploiera en outre : la montée et la descente, le frottement, le pilonnage, le polissage, l’ébranlement, le ronflement, le ronronnement, l’embrassement, la pression, la succion, le mouillage dans l’huis, l’escalade des fesses, la palpation des seins, le baisement de la touffe.

    Conjoins-la comme tu voudras dans tous les plis de son corps, comme tu voudras dans n’importe quel endroit de celui-ci, excepté dans l’arrière du fondement. Toute opération en ce domaine, tu l’accompagneras de badinage, de tapotements sur la terrasse de l’huis et sur le haut des fesses. Tout ce que tu aimeras faire avec ton épouse, tu le réaliseras. Si tu ne peux t’établir solidement dans l’huis, place un coussin sous les deux cuisses de ta partenaire, et frappe jusqu’à ce que te réponde le toit de l’appareil. »

    « Parmi les façons de conjoindre les plus appréciées et les mieux au point, on trouve celles-ci :

    Tu te glisseras entre ses cuisses et tu ficheras l’instrument dans l’huis jusqu’à ce que se rejoignent les deux touffes. Alors tu donneras des tapes, tu descendras, tu l’agiteras dans son ventre à droite et à gauche jusqu’à ce que votre plaisir à tous deux arrive en même temps.

    Tu pourras aussi agir de même dans la partie chaude de ta partenaire allongée, la face contre terre : on appelle cela « le séjour agréable sur le sommet des fesses ». Et pour toi, ce sera vraiment un moment de bien-être.

    Une autre position : tu étendras la femme sur le sol, la face vers toi, tu t’introduiras entre ses cuisses, tu placeras sa jambe droite sur ton épaule, et sa jambe gauche sous ton aisselle ; cela fait, tu ficheras ton instrument en elle.

    Une autre position encore : tu lèveras ses deux pieds que tu placeras sur tes deux épaules, après avoir mis un coussin sous ses deux fesses ; tu le ficheras en elle, en obtenant une grande satisfaction, le coup étant appliqué sur l’endroit qu’il faut, la partie compatissante se trouvant prête à recevoir le jet viril.

    Une autre position encore : tu étendras la femme sur le dos et tu mettras l’une de ses jambes sur ton épaule ; l’autre jambe sera libre de retomber à sa guise sur le sol. Tu ficheras alors ton instrument dans sa partie chaude. »

    Il existe bien d’autre positions mais il me faut abréger. Quel que soit le chemin que tu prennes pour arriver à la jouissance et au plaisir par le pilonnage, le tapotage sur l’huis, la rencontre des deux touffes et tous les moyens employés pour approvisionner la sensation, les joies les plus savoureuses se trouvent réunis dans l’opération de la conjonction, de l’enfournement. Tout cela, bien sûr, après le badinage, les baisers sur le sommet des deux joues et sur le reste du visage, la succion de la bouche, la palpation des seins, l’embrassement de la poitrine, du cou, de la bouche, la pression légère, le chevauchement de la croupe, des ravissantes cuisses, la pâture menée partout sur ce beau corps tendre et bien nourri, les baisers déposés sur la terrasse d’un kouss gras et lisse, les coups de dents qui lui sont portés, le polissage de la partie supérieure des fesses, le grattage de la tête de l’instrument sur les deux lèvres de la partie chaude, les paroles savoureuses qui excitent, tel ce cri de la femme : « Prends ma partie chaude, elle fait partie de tes meubles ! », et la réponse de l’homme : « Prends l’instrument, car c’est ton bouchon », ou cette injonction de la femme : « Frappe avec ton instrument ce kouss qui t’appartient, plonge-le jusqu’au fond de mon réduit et n’oublie pas de fureter dans tous les coins », enfin le ronflement, le ronronnement, le râle, le bruissement des deux touffes...

     Cheikh Omar Ben Mohamed Nafzaoui

     

    Illustration X - Droits réservés

     

  • Ouiquinde érotique avec ce sacré Julot de Jules Verne!

    Il ne voyageait pas qu'au centre de la terre notre Julot international !

     

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    Lamentation d’un poil de cul de femme



    Il est dur lorsque sur la terre
    Dans le bonheur on a vécu
    De mourir triste et solitaire
    Sur les ruines d’un vieux cul.
    Jadis dans un forêt vierge,
    Je fus planté, sur le versant
    Qu’un pur filet d’urine asperge,
    Et parfois un filet de sang.
    Alors dans ce taillis sauvage,
    Les poils poussaient par mes sillons,
    Et sous leur virginal ombrage,
    Paissaient de jolis morpions.
    Destin fatal un doigt nubile
    Un soir par là vint s’égarer,
    Et de sa phalange mobile
    Frotter, racler et labourer.
    Bientôt au doigt le vit succède,
    Et, dans ses appétits ardents,
    Appelant la langue à son aide ;
    Il nous déchire à belle dents.
    J’ai vu s’en aller nos dépouilles
    Sur le fleuve des passions,
    Qui prend sa source – dans les couilles,
    Et va se perdre dans les cons.
    Hélas ! l’épine est sous la rose,
    Et la pine sous le plaisir
    Bientôt au bord des exostoses,
    Des chancres vinrent à fleurir.
    Les coqs de leur crête inhumaine
    Se parent dans tous les chemins :
    Dans le département de l’Aine
    Gambadent les jeunes poulains.
    Mais, quand le passé fut propice,
    Pourquoi songer à l’avenir ?
    Et qu’importe la chaudepisse
    Quand il reste le souvenir ?
    N’ai-je pas vu tous les prépuces,
    Avoir chez nous un libre accès,
    Alors même qu’ils étaient russes,
    Surtout quand ils étaient français.
    J’ai couvert de mon ombre amie
    La grenette de l’écolier,
    Le membre de l’Académie,
    Et le vit du carabinier.
    J’ai vu le vieillard phosphorique,
    Dans un effort trop passager,
    Charger avec son dard étique,
    Sans parvenir à décharger.
    J’ai vu – mais la motte déserte
    N’a plus de flux ni de reflux,
    Et la matrice trop ouverte,
    Attend vainement le phallus.
    J’ai perdu, depuis une année,
    Mes compagnons déjà trop vieux,
    Et mes beaux poils du périnée
    Sont engloutis dans divers lieux.
    Aux lèvres des jeunes pucelles,
    Croissez en paix, poils ingénus.
    Adieu, mes cousins des aisselles,
    Adieu, mes frères de l’anus !
    J’espérais à l’heure dernière,
    Me noyer dans l’eau des bidets,
    Mais j’habite sur un derrière
    Qu’hélas on ne lave jamais.
    – Il eut parlé longtemps encore,
    Lorsqu’un vent vif précipité,
    Broyant, mais non pas inodore,
    Le lança dans l’éternité.
    Ainsi tout retourne dans la tombe,
    Tout ce qui vit, tout ce qui fut,
    Ainsi tout changent ainsi tout tombe,
    Illusions…et poils de cul.

    Jules Verne

     

    illustration X - Droits réservés

  • Ouiquinde érotique avec Popaul Verlaine

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    À Madame

     

    Quand tu m’enserres de tes cuisses
    La tête ou les cuisses, gorgeant
    Ma gueule de bathes délices
    De ton jeune foutre astringent,

    Où mordant d’un con à la taille
    Juste de tel passe-partout
    Mon vit point, très gros, mais canaille
    Depuis les couilles jusqu’au bout.

    Dans la pinete et la minette
    Tu tords ton cul d’une façon
    Qui n’est pas d’une femme honnête ;
    Et nom de Dieu, t’as bien raison !

    Tu me fais des langues fourrées,
    Quand nous baisons, d’une longueur,
    Et d’une ardeur démesurées
    Qui me vont, merde ! au droit du cœur,

    Et ton con exprime ma pine
    Comme un ours téterait un pis,
    Ours bien léché, toison rupine,
    Que la mienne a pour fier tapis

    Ours bien léché, gourmande et saoûle
    Ma langue ici peut l’attester
    Qui fit à ton clitoris boule-
    de-gomme à ne plus le compter

    Bien léché, oui, mais âpre en diable,
    Ton con joli, taquin, coquin,
    Qui rit rouge sur fond de sable ;
    Telles les lèvres d’Arlequin.

    Paul Verlaine, Femmes, 1890

     

    Illustration: merci à Modigliani