Contacts
Ton visage blotti au creux de mon épaule,
J'aime sentir ton corps qui sur mon corps se colle,
Souple et dur à la fois. Ondoyante liane
Qui épouse le tronc de l'arbre qu'elle gagne.
Tu presses en ondulant ton ventre sur la bosse
Qui gonfle à ce contact comme l'épée d'Athos.
Ma main serrant ton dos, amorce une caresse
Qui la conduit bientôt vers tes aimables fesses
A travers le tissu, mes doigts suivent la raie
Douce et mystérieuse qui conduit à l'entrée
Brûlante du bonheur blottie entre tes cuisses.
Ta bouche prend la mienne, délicieuses prémices,
Mélange de saveurs, délicate morsure,
Merveilleuse promesse pour d'autres ouvertures.
Victor Ayoli
Foins !
Foin de tous ces sacs d’os, mannequins faméliques
Condamnées par la mode à rester rachitiques
Nous aimons l'abondance, les rondeurs parfumées
Quand les maigres sont vues, les rondes sont aimées !
Foin de ces chats pelés, rasés et sans beauté
Fantasmes très douteux de la puérilité
Nous aimons vos trésors avec du poil autour
Le mystère envoûtant des fourrures d’amour.
Foin des déodorants aux odeurs de vaisselle
Que « le marché » impose aux belles jouvencelles
Nous aimons ces parfums sentant bons et pas bons
Fragrances absolues de passion et de vie
Forte odeur de marée, arôme de jambon.
Un cul, ça sent le cul comme un vit sent le vit !
VictorAyoli
Illustration X - Droits réservés