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Ouiquinde torride avec Claude de Chouvigny

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Or, adieu donc, mes camarades,
Quittons les péchés de jadis,
Putains, bouteilles, mascarades,
Il nous faut gagner Paradis.
Nous y foutrons chacun un Ange,
Dont le cul sent la fleur d'orange.

L'un aime le con d'une fille,
L'autre le cul d'un beau garçon,
L'autre n'aime garçon ni fille
Et ne chérit que son flacon.
Pour moi, je bois, je ris, je chante,
Et je fous ce qui se présente.

Quant à ces pauvres sodomites,
Que le Seigneur, dit-on, brûla,
J'ai toujours ouï-dire aux Jésuites
Que ce ne fut pas pour cela,
Mais qu'ils voulurent foutre un ange,
Ce que Dieu trouva fort étrange.

* * * *

Le Pape fout la Dame Olympe
Le Cardinal Patron la grimpe :
L'un la fout en cul, l'autre en con
Pour s'exercer en ce manège
Elle répète sa leçon
Avec tout le Sacré Collège.

* * * *

Lorsque Vigeon vit l'assemblée,
Qui l'assistait dans son malheur,
D'une voix forte et non troublée
Il lui dit :"Vous me faites honneur ;
Vraiment voilà bien de la foule
Pour un simple fouteur de poule !"

"Quoi Messieurs ! quand cette potence
Devrait soutenir aujourd'hui
Bautru, ce grand bougre de France,
Vous n'en feriez pas plus pour lui.
Vraiment voilà bien de la foule
Pour un simple fouteur de poule !

"Si c'était le duc de Vendôme,
Fils naturel d'un très grand Roi,
Premier marguillier de Sodome,
Vous n'en feriez pas plus qu'à moi.
Vraiment voilà bien de la foule
Pour un simple fouteur de poule !

"A Dieu, au Roi, à la Justice,
Je veux bien demander pardon ;
Mais je souffrirai le supplice
Sans m'excuser auprès du con.
Je veux mourir en galant homme,
A Paris, comme on fait à Rome."

* * * *

Musiciens, plaquez de gaillardes musiques à ces chansons de 1649 !

 

Photo X - Droits réservés

 

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