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  • « SAUVER L’AQUARIUS ! » Mouais… Creusons un peu la question.

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    On trouve dans tous les médias une resucée d’un communiqué de l’AFP disant en substance…/… « A l’appel de SOS Méditerranée et Médecins sans Frontières, des manifestations ont eu lieu dans une trentaine de villes françaises dont Marseille et Paris, mais aussi à Berlin, Bruxelles et Palerme. A Marseille, plusieurs milliers de personnes - 3.500 selon la police - ont formé une "vague orange" rappelant la couleur des gilets de sauvetage et du navire, entre le Vieux Port et le quai de la Joliette où le bateau est amarré depuis jeudi. L’Aquarius ne pourra quitter son port d’attache s’il est privé de son pavillon panaméen, comme l’a annoncé le Panama. »…/…

    On en apprend des choses dans ces quelques lignes.

    3 500 personnes à Marseille « selon la police ». Allez arrondissons à 5000. Dans le port où est positionné ce bateau, ça ne fait tout de même pas une énorme « vague orange ».

    « Vague orange », ça me rappelle les « révolutions orange » organisées et menées dans des dizaines de pays de l’est et des renversements de régimes (Ukraine) sous couvert de philanthropie et de prétendue « construction de la démocratie ». Avec du pognon arrivant à flot de diverses « Fondations » dont la discrète mais très puissance « Open Society Foundation ». Bizarre…

    On y apprend aussi que l’Aquarius navigue sous pavillon panaméen. Les armateurs choisissent ce pavillon pour son caractère peu contraignant en matière de fiscalité, de sécurité du navire ou de droit du travail auquel est soumis l’équipage par exemple. Pour un navire affété par des associations altruistes, c’est un peu craignos ! Eh ! L’Aquarius, alors comme ça, on navigue avec un équipage payé à coups de lance-pierre, taillable et corvéable à merci ? Et avec un barlu guère plus sûr que les barcasses des « naufragés » que tu vas « sauver » ? Ah ! C’est pas joli ça ! Surtout lorsqu’on tend la sébile des pauvres pour soutirer du fric non seulement aux « généreux donateurs privés » mais encore à des entreprises et à des organismes publics, donc dans notre poche puisque tout don à une fondation ou association du genre de « SOS Méditerranée » est payé entre 66 % et 75 % selon les cas par l’État sous forme de déduction fiscale.

    Aquarius est un ex-garde-côtes allemand, maintenant propriété de l’entreprise allemande « Jasmund Shipping » qui l’a immatriculé à Gibraltar (paradis fiscal) puis à Panama (autre paradis fiscal) lorsque Gibraltar n’en a plus voulu. Elle le loue à « SOS Méditerranée » (ONG grassement subventionnée). Parce que le proprio du bateau ne fait pas de cadeau : l’ONG affrète le navire et évoque un prix moyen quotidien de 11 000 euros, dont une part importante va dans le carburant, pour une journée d’intervention. En 2016, le bateau lui a coûté 975 000 euros rien que pour les trois premiers mois de l’année. Et sur l’ensemble de l’année dernière, 1 389 326 euros lui ont été alloués.

    Sur son site, SOS Méditerranée appelle d’ailleurs les particuliers à l’aider à atteindre cette barre de 11 000 euros. Un onglet renvoie à une page où l’internaute peut faire un don du montant qu’il souhaite.

    D’où vient le pognon ?

    Dans son rapport d’activité 2017, disponible en ligne, l’ONG affirme disposer d’un budget annuel de 3 621 000 euros. Des revenus en forte hausse puisque le chiffre avancé en 2016 était de 2 225 764.

    L’origine des fonds ? 75 % proviennent de dons de particuliers, 18 % de structures privées et les 7 % restants sont des financements publics. Dans cette dernière catégorie, on retrouve des subventions, comme les 49 690 euros versés par la région Occitanie (Là, c’est MON pognon. GRRR !), et des fonds issus des réserves parlementaires (encore nos sous), supprimées il y a un an. En 2016, des députés avaient alloué 80 000 euros à SOS Méditerranée pour lui permettre de payer une semaine d’intervention en mer. Voilà une affaire qui tourne !

    La liste des mécènes (enfin, entre 25 et 33 % seulement puisque l’État, c’est-à-dire nous payons l’essentiel de ces « dons ») qui financent l’Aquarius se trouve également dans le rapport d’activité de l’ONG. 207 entreprises, 115 associations et 7 fondations, « pour la plupart basées en France » souligne SOS Méditerranée, sont recensées.

    On y apprend ainsi que parmi les fondateurs et promoteurs de SOS Méditerranée Italia, affiliée à SOS Méditerranée et qui coopère avec Médecins Sans Frontières, on trouve une organisation italienne nommée COSPE Onlus à buts déclarés bien altruistes. En creusant, on découvre que cette ONG est pour partie financée par l’Europe, par le Ministère italien des affaires étrangères et par d’autres institutions et fondations au nombre desquelles, bien planquées par diverses organisations écrans, on découvre la Open Society Foundation de George Soros. Celle-là même qui a largement financé les « révolutions de couleur » fomentées par la CIA et autres officines douteuses étasunisiennes.

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    Ainsi SOS Méditerranée avec l’Aquarius et les autres ONG concurrentes sauvent des vies. C’est indéniable et c’est heureux. Mais elles sont aussi de très juteuses affaires. Cependant leur fonds de commerce périclite si les migrants en partance de Libye ne prennent plus la mer ! Or les passeurs – leurs associés objectifs – ne les envoient plus s’il n’y a pas en patrouille toute une armada de bateaux d’ONG comme l’Aquarius. Pas bon pour les affaires ça !

    Qui a intérêt à financer ce trafic d’êtres humains ?

    À long terme, les entreprises multinationales et les grandes entreprises industrielles qui comptent sur une main-d’œuvre non qualifiée ou formée aux frais des États, qui sera, quand elle sera devenue « employable », payée au niveau le plus bas, ce qui contrariera les demandes d’augmentations salariales des ouvriers européens. Cette main-d’œuvre sera docile, au moins dans les premiers temps.

    À court terme, les ONG « humanitaires » qui se partagent le marché de l’immigration, sont organisées en lobbies et font pression sur les États pour obtenir des subventions en augmentation croissante. Celles-là financent puisque elles-mêmes sont grassement financées.

    Quant aux migrants, ils ne sont ni réfugiés (mais migrants économiques), ni naufragés (puisque leur naufrage sauvetage est soigneusement programmé).

    Les bénefices de ce trafic d’êtres humains sont considérables, plus lucratif que la drogue et pratiquement sans danger pour les trafiquants. Des rabatteurs appâtent et regroupent les candidats à l’émigration. Des trafiquants les rackettent puis les entassent dans des barcasses pourries prêtes à couler en leur disant, pour les rassurer, que les bateaux européens les recueilleront s’ils ont des problèmes de navigation. Et ils partent, mus par l’espoir illusoire d’une vie meilleure dans cette Europe qu’on leur fait miroiter comme le paradis. En réalité, ils s’en iront grossir le camp des exploités et beaucoup, aigris et dépités, se réfugieront dans la religion plutôt que dans le combat social !

    Alors, sauver ou désarmer l’Aquarius ? Voilà quelques éléments qui permettent de se faire une idée plus claire.

    Sources :

    http://www.sosmediterranee.fr/

    http://www.jasmund-shipping.de/

    http://www.leparisien.fr/societe/migrants-qui-finance-l-aquarius-le-navire-de-l-ong-sos-mediterranee-14-08-2018-7852626.php

    https://www.lucadonadel.it/onlus-e-migranti-in-italia-open-society/

    https://www.maurizioblondet.it/le-ong-pagate-soros-ce-anche-arcigay/

    https://www.lucadonadel.it/analisi-ong-nel-mediterraneo/#fn19

    https://sovereignnations.com/2018/03/24/soros-immigration-network-exposed-italy/

    https://www.opensocietyfoundations.org/voices/coast-libya-standing-back-not-option

     

    Photos X - Droits réservés

     

  • Ouiquinde érotique en bluettes

     

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    Sonnet XXXIII

     

    Deux belles s'aiment tendrement,
    L'une pour l'autre s’intéresse,
    Et du même trait qui les blesse
    Elles souffrent également.

    Sans se plaindre de leur tourment,
    Toutes deux soupirent sans cesse,
    Tantôt l'amant est la maîtresse,
    Tantôt la maîtresse est l'amant ;

    Quoi qu'elles fassent pour se plaire,
    Leur cœur ne se peut satisfaire,
    Elles perdent leurs plus beaux jours ;

    Ces innocentes qui s'abusent
    Cherchent en vain dans leurs amours
    Les plaisirs qu'elles nous refusent.

     

    Denis Sanguin de Saint-Pavin

     

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    Ô doux soupirs qui partez de mes fesses !
    Volez, volez au nez de mon mari ;
    Exprimez-lui l'excès de mes tendresses,
    Et dites-moi ce qu'il aura senti.

     

    Louise Françoise de Bourbon

     

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    Epigramme

    Certain abbé se manuélisait
    Tous les matins, pensant à sa voisine.
    son confesseur, l’interrogeant, disait :
    Vertu de froc ! c’est donc beauté divine ?
    Ah ! dit l'abbé, plus gente chérubine
    Ne se vit donc ; c'est miracle d'amour ;
    Tétons, dieu sait ! et croupe de chanoine !
    Toujours j'y pense, et même encore ici
    Je fais le cas*. Pardieu, lui dit le moine,
    Je le crois bien, car le fais aussi.

     

    *se masturber

     

    Alexis Piron

     

    Illustrations X – Droits réservés

     

  • Nucléaire : feuilleton des cagades de l’EPR (suite et – hélas – pas fin) !

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    Cette fois, ce sont les grosses soudures des tuyauteries principales d’évacuation de la vapeur du réacteur qui sont mises en cause par l’ASN (autorité de sûreté nucléaire), le gendarme du nucléaire. Rappelons que l’ASN assure, au nom de l’État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, pour protéger les personnes et l’environnement. Elle informe le public et contribue à des choix de société éclairés. L’ASN décide et agit avec rigueur et discernement : son ambition est d’exercer un contrôle reconnu par les citoyens et constituant une référence internationale.

    Voici sa « note d’information » publiée le 3 octobre 2018 :

    « Les soudures des tuyauteries principales d’évacuation de la vapeur du réacteur EPR de Flamanville 3 sont concernées par des écarts de conception et de réalisation.

    EDF a informé l’ASN, par courrier le 23 juillet 2018, de la démarche de traitement des écarts qu’elle envisage de mettre en œuvre. L’ASN avait noté favorablement la proposition de remise à niveau d’une partie des soudures avec un procédé de soudage permettant de respecter les valeurs de résilience prévues dans le référentiel d’exclusion de rupture de ces tuyauteries (L’exclusion de rupture implique un renforcement des exigences de conception, de fabrication et de suivi en service de certains matériels. Ce renforcement doit être suffisant pour considérer que la rupture de ces matériels est extrêmement improbable. Il permet à l’exploitant de ne pas étudier intégralement les conséquences d’une rupture de ces tuyauteries dans la démonstration de sûreté de l’installation.)

    EDF envisage néanmoins le maintien en l’état de certaines soudures, dont les 8 soudures situées au niveau de l’enceinte de confinement (Dispositif de protection qui consiste à contenir les produits radioactifs à l’intérieur d’un périmètre déterminé fermé). L’ASN considère notamment que cette option nécessite la réalisation d’un programme conséquent d’essais visant à mieux caractériser les propriétés mécaniques des soudures. Dans la mesure où il n’est pas certain que cette démarche aboutisse, l’ASN invite EDF à engager dès à présent les actions préalables à la réparation des soudures concernées.

    Les propositions d’EDF feront l’objet d’une instruction par l’ASN avec l’appui technique de l’IRSN. L’ASN consultera son groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires dans le cadre de cette instruction.

    L’ASN considère par ailleurs que les écarts constatés traduisent une défaillance de la surveillance réalisée par EDF sur certaines activités du chantier du réacteur EPR de Flamanville. Elle demande par conséquent à EDF d’étendre la revue de la qualité des matériels installés sur ce réacteur.

    Enfin, le premier écart ayant été identifié par EDF en juillet 2015, l’ASN considère que la gestion de cette situation par l’exploitant a été défaillante. L’ASN demande donc à EDF d’effectuer une analyse approfondie des dysfonctionnements survenus au sein de ses services et de ceux de ses fournisseurs. EDF devra également expliquer l’information tardive de l’ASN, au début de l’année 2017.

    En savoir plus :

    Soudures des tuyauteries VVP Exigences d’exclusion de rupture et défauts non détectés lors des contrôles de fin de fabrication - Courrier de l’ASN du 2 octobre 2018.

    (PDF - 193,46 Ko) »

    Bon. C’est technique tout ça. Mais ça veut dire quoi ? Que si ces énormes soudures lâchent brutalement, c’est l’étanchéité de la cuve de confinement du réacteur qui est compromise. Avec des conséquences par tellement sympathiques pour que l’ASN en vienne à allumer sérieusement EDF ! Il faut dire que la rogne de Pierre-Franck Chevet – la bête noire haïe de la mafia nucléocrate – n’est pas gratuite : il y a des mois que l’ASN aiguillonne EDF. Et qu’est-ce qu’elle lui a répondu à l’ASN l’EDF ? Elle lui a dit, avec un bras d’honneur, quelque chose comme : Tè ! Fume… Pas question de refaire ces soudures. On va changer les procédures de contrôles pour les rendre compatibles avec nos soudures merdiques.

    L’EPR de Flamanville ! European Pressurized Reactor, puis Evolutionary Power Reactor, mais on pourrait plutôt dire Euh ! Pour Rire. Cette aberration - un réacteur d’une technique ancienne, dépassée mais gigantesque (1 650 mégawatts), sacrifiant du fait de ce gigantisme la sûreté à la productivité – devait coûter 3 milliards d’euros, il devrait (??!!) finalement coûter 11, 12, 13 milliards, et plus si affinité ! En plus, cette dangereuse merde, qui devait démarrer en 2012 sera finalement mise en service en… Qui peut le dire ?

    Ce chantier a multiplié les retards, les malfaçons, les pannes, les organes déficients. Béton plein de trous par manque de ciment, cuve pas assez résistante, etc., etc.. Ceci en partie à cause d’une cascade de sous-traitance qui fait que la compétence des acteurs réels du chantier n’est pas assurée. En 2011 déjà, l’ASN avait dénoncé « un manque de compétences, de formation à la culture de sûreté des intervenants » et des « lacunes d’EDF dans la surveillance des sous-traitants ».

    Il serait peut-être temps de prendre enfin la décision qui s’impose : abandonner purement et simplement ce foutoir imposé par le redoutable autant qu’irresponsable lobby des nucléocrates. L’EPR est merdique. Sa construction foire aussi bien en Finlande qu’à Flamanville. Où qu’on le construise, l’EPR sera dangereux. Il brûlera – si un jour il fonctionne – du Mox, le plus dangereux des combustibles puisque contenant beaucoup de plutonium, l’horreur intrinsèque. Il produit des déchets nucléaires qu’il faudra stocker durant des millions d’années. Pour chaque mégawatt d’électricité produite en un an, chaque centrale produit la radioactivité à vie courte et à vie longue d’une bombe de Hiroshima. Un EPR à 1 600 MWe produira la radioactivité de 1 600 bombes de Hiroshima… Aux fous !

    Et pour l’EPR, des gens mourront dans les mines d’extraction, par les radiations proches des centrales, dans les usines de plutonium (dites de retraitement) et d’enrichissement d’uranium. Comme toute autre centrale nucléaire conventionnelle, l’EPR produira des rejets radioactifs lors de son fonctionnement dit « normal ». Destiné à l’exportation, l’EPR aggrave donc le risque que de nouveaux pays entrent en possession de la bombe atomique.

    Le projet EPR a commencé bien avant les événements du 11 septembre 2001. L’EPR n’est pas prévu pour faire face à une éventuelle attaque terroriste. Une attaque terroriste ou un accident nucléaire majeur rendraient une grande partie de l’Europe inhabitable pour toujours. Un pays possédant des centrales nucléaires est à la merci de tous les chantages.

    De plus, l’uranium provient de l’étranger et sa pénurie se précise. Alors, si les réacteurs doivent être arrêtés par manque de combustible, pourquoi en construire de nouveaux ?

    Ne serait-il pas plus raisonnable, au vu de ce fiasco, de remettre au pas le trop puissant lobby des nucléocrates et d’arrêter les frais en ayant le courage d’abandonner le chantier EPR pour mettre enfin le pognon et les compétences nécessaires dans la tant espérée arlésienne qu’est la « transition énergétique » ? Hulot en a rêvé… On connaît a suite.

    Eh ! Oh ! Victor, t’as fumé la moquette ou quoi ? D’où il vient le Premier ministre Philippe ? D’Areva ! Pardon « d'Orano », le nouveau faux-nez de cette entreprise désastreuse à tous les niveaux.


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