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LANTIFADAS

  • La dette ? Va fan culo...


    « Avec la dette, dette, dette

    La faillite nous guette, guette, guette

    Et tonton Bayrou, rou, rou

    Va aller au trou, trou, trou ! »


    - Teng, Victor ! T’as pas vergogne de plaisanter alors que le pays, ils disent qu’il est au bord de l’abîme !

    - Bime, bime !

    Mais enfin, Loulle, chacun sait que la « dette », on la remboursera jamais ! Mieux, en la jouant fine, elle peut nous rapporter de la fraîche !

    Ça s’est souvent fait dans notre longue histoire mouvementée. Tiens par exemple, Philippe-le-bel, celui de notre tour, il était endetté jusqu’au cou. A la paiolle. Or en ce temps, il existait une sorte de mafia militaro-religieuse riche comme Crésus a force de faire les poches de tous les manards, serfs et autres pélucres. C’était les Templiers. Le beau Philippe, il fait ni une ni deux : dans la nuit, il a fait arrêter, et même un peu trucider tous les membres de cette secte. Jusqu’à leur « capo di tuti i capi », Jacques de Molay. Il le fera cuire en grande cérémonie ! Et il a surtout confisqué toutes leurs richesses. Fini la dette. A pu la dette.

    - Teng ! Ce matin, t’as forcé sur le rosé de Tavel ou t’es un génie de la finance. Et comment tu fais ? On va trucider et confisquer qui ?

    - Bé voilà. Un peu d’imagination et de culot. Le lundi 8 septembre, tonton Bayrou se fait renvoyer au vestiaire avec son vote de confiance. Il ne peut dès lors que présenter sa démission à Macrounet. Qui l’accepte.

    Tout de suite, la Merluche demande la démission du président. Qui refuse et, s’il est malin et s’il a les aliboffis bien pendu, nomme Mélanchon premier ministre !

    - Là je crois que t’envoie le bouchon un peu loin. Et puis pourquoi la Merluche et pas la Le Penuche dont le parti a un autre poids que LFI ?

    - A cause de la dette. J’ai bien dit « s’il est malin ». En mettant la Merluche au pied du mur : « Démerde-toi avec la dette, avec les organismes de notation, avec l’Europe et tout le Saint-Frusquin ».

    Et Merluche, s’il a lui aussi les aliboffis bien pendues, décrète immédiatement la suspension unilatérale du remboursement de la dette. Il l’a dit et écrit bien souvent.

    Ce serait un véritable coup de tonnerre dans le landerneau des voyous de la finance ! Cris d’orfraie, menaces, dégradation de la « note ». Rien à foutre !

    Il faut savoir que cette dette - que l’on doit en particulier à Sarkozy et à Macron - , elle appartient à 47 % à des organismes nationaux, banques de France, banques privés, assurances, sociétés de crédit ainsi que de riches particuliers. Ce qui veut dire que 53 % de cette dette appartient à des magouilleurs de la finance étrangers, principalement aux USA, dans quelques pays d’Europe et en Asie. Dis, Loulle, est-ce que ça te trouerait vraiment le cul si on enfilait les fonds de pensions des retraités du Texas ou du Minesota ? Moi, non. Et ce serait rendre la monnaie de sa pièce douanière à Trump.

    Et que crois-tu qu’il se passerait ? Les détenteurs des titres de cette dette sont à 60% des fonds de pension étazuniens ou britiches, des fonds spéculateurs planqués dans les paradis fiscaux et recyclant le fric dégueulasse des trafics d’armes, de drogues, d’êtres humains, d’organes, etc., des banques d’affaires véreuses, des fonds souverains rapaces du Golfe et de Chine.

    Que feraient donc ces « marchés » ? Ben, ils braderaient ces dettes, qui sont titrisées, jusqu’à 20% de leur valeur (nominal et intérêts compris). Et alors là, il suffirait de prendre ces « marchés » à leur propre jeu : le gouvernement français, par l’intermédiaire de la Caisse des dépôts et des Caisses d’épargne, rachèterait ces titres de dettes à bas prix, réduisant des deux tiers cette dette !

    Un emprunt obligatoire à intérêt inflation + 0,5% auprès des près de trois millions de millionnaires français jusqu’à apurement total de la dette remet le pays à flot. Les dizaines de milliards d’euros (entre 60 et 105 selon les calculs) ainsi soustraient au service de la dette seraient utilisés à investir dans de grands travaux d’énergies nouvelles, de conquête d’une «nouvelle frontière» : la mer, de développement durable, d’augmentation raisonnée mais conséquente des salaires, de réindustrialisation du pays, de réarmement car Si vis pacem para bellum, etc. Et pendant qu’il s’occuperait de ça, Merluche ne lècherait pas les babouches – et je suis poli – de la racaille islamiste.

    - Teng ! Alors on est – presque – sauvé. Tè, je mets ma tournée !

    - A la nôtre, mais pas Allah nôtre, qui est – hélas - le credo actuel de la Merluche…

    Victor AYOLI

  • ÇA CRAME partout. Et ça pose bien des QUESTIONS !

    On regardait, un peu blasés, les feux géants de Californie, de Sibérie, de Grèce, de Turquie. Maintenant c’est chez nous. C’est dans le Gard, c’est dans l’Hérault, en Aveyron, dans ce pays des sources maintenant à sec, c’est même en Bretagne. Partout !

    C’est pas encore dans les Landes cette année, mais pour combien de temps ? Il faut savoir que là on paie la monoculture imbécile de millions de pins plantés sous Napo-le-petit au détriment des espaces humides, de ces marais berceaux de la biodiversité sacrifiés sur l’autel du « progrès » avec une forêt rentable mais qui ne demande qu’à cramer. Et ce n’est pas la première fois. Les incendies actuels sont de la gnognotte à côté de ce qui passé en 1949 :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_de_la_for%C3%AAt_des_Landes_de_1949: Le 19 août, vers 13 heures, le feu prend au lieu-dit Le Murat, sur la commune de Saucats. L’enquête conclut qu’il serait parti de la cabane de la scierie Pioton, où un gardien fumait dans son lit.

    Les premiers sauveteurs, armés de branches de pin, ne peuvent lutter contre la propagation du feu qui s’étend rapidement dans les pins, les landes et les chaumes.

    Un premier contre-feu est allumé au lieu-dit la Lagune du Merle, mais en vain, le feu passe.

    Le vent violent souffle du nord-est et le feu se dirige rapidement vers la commune du Barp. Son front s’étale alors sur une longueur de 5 km. Toute la nuit, des mesures sont prises pour contrer l’avancée du feu. Trois autres contre-feux échouent. Le vent tourne et le feu se dirige à l’ouest, il parcourt alors 4 kilomètres par heure. Il menace les villages de Salles et de Mios (le 20 août vers 10 heures, le feu n’est qu’à 600 m de Mios).

    D’importants contre-feux sont mis en œuvre dans la matinée du 20, et l’on croit alors à une accalmie. Mais, à 15 h 15, le vent tourne brusquement et prend alors une direction nord-est. Les flammes, attisées par un vent puissant, raniment l’incendie partout où il semblait éteint. Les flammes bondissent de 200 mètres comme lancées par des engins de guerre. On estime que l’incendie a parcouru 6 000 hectares en 20 minutes. Une véritable tempête de feu s’abat sur la zone et ses occupants, tuant 82 sauveteurs présents sur le front nord.

    « On voyait les flammes courir tout au long de leur corps étendus ; la graisse gonflait et les flammes gouttaient au bout de leurs souliers, de leurs bottes ou de leurs sabots carbonisés… » raconte un des sept survivants de la tragédie.

    À 17 heures, la région est plongée dans l’obscurité. Une pluie de feuilles et d’aiguilles carbonisées, de morceaux d’écorce calcinée, et de cendres recouvre Bordeaux. Le nuage de fumée est visible à plus de 100 km à la ronde.

    À 22 heures, le vent s’étant calmé, la situation s’améliore. Ne restent que deux fronts inquiétants vers Léognan et Pierroton, mais ceux-ci demeurent maîtrisables.

    Le feu de forêt de 1949 est l’incendie le plus meurtrier qu’ait connu la France. Il a fait 82 victimes (des fonctionnaires des encadrant des pompiers, des bénévoles — dont le maire de Saucats, Roger Giraudeau —Eaux et Forêts et 23 militaires du 33e régiment d’artillerie de Châtellerault).

    Les incendies de l’été, ce sont des calamités que l’on connaît, hélas. Des forêts entières partent en fumée. Il faut cent ans pour faire un pin, une minute pour qu’il explose en feu…

    Alors pourquoi ça crame là et en ces périodes de grandes migrations touristiques ?

    Les feux sont le plus souvent d’origine humaine. Mais ce ne sont pas les touristes qui mettent volontairement le feu. Les actions réellement malveillantes sont généralement le fait de locaux : jalousie de chasseurs, bergers « préparant » de futurs parcours à moutons, promoteurs « prévoyants » dégageant une colline pour, vingt ans après, acheter et construire. Sans oublier les abrutis fascinés par le feu et le ballet des Canadairs. Si, ça existe. Mais il faut savoir que le trif pour un incendie volontaire, c’est les assises.

    Les touristes mettent le feu non pas sciemment mais par KONNERIE.

    La konnerie tragique, c’est de jeter son mégot, même sommairement écrasé, par la fenêtre de sa voiture, sur autoroute comme sur toutes les nationales et départementales. Elles sont belles nos petites routes qui permettent de découvrir ces si jolis paysages de l’intérieur, qui traversent ces odorantes forêts de pins où cransignent les cigales. Mais ce sont de véritables brûlots avec la chaleur et la sécheresse estivales. Les aiguilles de pins dégagent des vapeurs de térébenthines extrêmement inflammables. Un mégot et surtout son filtre vont se consumer lentement et longtemps. Assez longtemps en tout cas pour qu’une rafale de mistral ravive la minuscule braise jusqu’au point éclair. Et c’est le départ d’un feu de forêt… Ça coûte jusqu’à 45 000 euros et 3 ans de taule. Mais que dire des constructeurs automobiles qui ont SUPPRIMÉ LE CENDRIER dans les nouvelles voitures ?

    La konnerie, c’est de faire un barbecue en campagne. On les fait griller à l’ombre bien sûr les merguez et les côtelettes d’agneau. Qui dit ombre dit arbres. Et les arbres, chez nous, ce sont presque toujours des pins… On revient au cas précédant…

    La konnerie c’est de faire un sympathique feu de camp au bord d’une petite rivière. Il y a quelques années, j’ai vu, de mes yeux vu, un groupe de sympathiques jeunes Allemands allumant un feu entre quatre pierres sous une pinède bordant le Gardon, dans les magnifiques gorges de Collias. Je les ai « allumés » gentiment mais fermement et ils ont éteint leur truc. Hélas, quelques jours plus tard, à la suite de pareilles konneries inconscientes, les gorges ont cramé…

    La konnerie, pour ceux qui arrivent l’été dans leur résidence secondaire dans le Luberon, dans les Alpilles ou dans les Maures ou l’Estérel, c’est de ne pas avoir fait débroussailler le pourtour de sa propriété et de brûler les herbes, les branches tombées de l’hiver et autres végétations qui gênent les vacances. « Oui mais on fait attention : on a le tuyau d’arrosage prêt… » Mouais…. Le débroussaillage est pourtant obligatoire dans les 32 départements des régions PACA, Corse, Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes plus l’Ardèche et la Drôme. Également dans les autres départements si un arrêté préfectoral l’exige surtout en cette période de sécheresse. Les maires des communes concernées doivent veiller à la bonne exécution du débroussaillement mais aussi du maintien en état débroussaillé. Ils peuvent donc intervenir auprès des propriétaires négligents et même le faire exécuter d’office au frais de l’intéressé. Et ça coûte bon bon. Comme la contravention et l’astreinte journalière.

    La konnerie, c’est l’urbanisme caractérisé souvent par le laxisme des autorités responsables voire les magouilles qui permettent ou tolèrent la construction de cabanons ou de maisons au milieu des forêts. Avoir sa villa sous les pins, sur la colline dominant la grande bleue ! Le bonheur. Sauf que ça brûle…

    Tous ces fauteurs de feux ne risquent pourtant pas grand-chose par rapport aux dégâts que leur négligence, leur konnerie ou leur malveillance coûtent à l’environnement et à la société. À l’époque de Napoléon, il y avait déjà beaucoup d’incendies dans le Midi. Le Napo, il a été expéditif : il a ordonné à ses préfets de faire fusiller sur le lieu de leurs méfaits les incendiaires ! Et les incendies se sont « miraculeusement » arrêtés…

    Quant aux touristes, leur manière de faire tient au fait qu’ils ignorent les spécificités du Midi. Le danger d’incendie n’est pas le même dans les forêts de l’Île de France, de Belgique ou d’Allemagne et dans celles de Provence, du Languedoc et de Corse.

    Alors, amis touristes qui nous faites l’amitié de venir chez nous, de grâce respectez ces paysages que vous aimez. Ne devenez pas des POURISTES !

    Mais il y a autre chose aussi. C’est la faiblesse des moyens aériens. 26 appareils (12 Canadair, 9 Tracker, 7 Dash et 3 Beechcraft). Des appareils vieux, à bout de souffle dont plusieurs restent au sol parce qu’en panne… La France doit faire appel à l’Europe.

    Question : comment se fait-il que la France, deuxième pays du monde après les États-Unis en matière de construction aéronautique, ne soit pas foutue de concevoir et construire des appareils modernes, spécifiques à ce difficile travail de pompiers de l’air ? Il y a déjà un marché conséquent dans tous les pays autour de la Méditerranée. France mais aussi Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Croatie, etc. Et aussi de l’autre côté de la Mare nostrum. Et encore au Canada, aux États-Unis et partout dans le monde.

    Question : il existe bien un mécanisme européen de protection civile, dont l’objectif est de renforcer la coopération en matière de protection civile entre les États membres de l’UE. Mais quid d’une vraie force d’intervention anti incendies européenne ? Avec des moyens aériens payés par l’Union Européenne et une coordination efficace ?

    Question : la forêt originelle méditerranéenne était différente, avec des chênes pubescents à feuilles caduques. Ces chênes au fil du temps ont été remplacés par des chênes verts à feuilles persistantes, beaucoup plus inflammables. L’activité humaine, avec la fabrication du charbon de bois, a participé ce changement. Mais c’est la prépondérance du pin (d’Alep, Lariccio, maritime) qui fait de ces forêts des brûlots quasi explosifs. Ne serait-il pas judicieux de revenir autant que faire se peut à ce type d’arbres (chênes à feuilles caduques, feuillus) lorsqu’on replante après les incendies catastrophes ?

    Eh ! Oh ! Meffi Victor, renifle : t’as les andouillettes qui brûlent ! Gaffe de pas foutre le feu au lac.

    Victor AYOLI

  • Gastronomie pasquale

    Le chevreau pascal aux herbes fines

     

    Quelques jours avant Pâques, lorsque j’étais minot

    Mon père achetait, chaque année, un chevreau.

    Attaché dans la cour en attendant la fête,

    Qu’il soit noir, blanc ou brun, il l’appelait « Blanquette ».

    Nous, nous le caressions, lui donnions à manger

    Epluchures, salades, déchets du potager,

    Et le bestiau bêlait, pleurait à fendre l’âme

    Comme s’il devinait son destin sous la lame.

    Puis un soir arrivait, perché sur son vélo,

    Armé de ses couteaux, le terrible Angelo !

    Casquette de côté, poilu, rouquin et borgne

    C’était un Espagnol venu de Catalogne.

    Le père maitrisait le chevreau sur le banc,

    Mon frère et moi tenions les pattes en tremblant

    Et le chevreau criait, soufflait comme une forge

    Tandis que le tueur, sûr, lui tranchait la gorge.

    Quelques brefs soubresauts de la pauvre bestiole

    Marquaient les derniers pas d’une vie qui s’envole.

    Puis, s’essuyant les mains, le terrible Angelo

    Sortait de son carnier la valve de vélo.

    Alors, perçant la peau du chevreau sur le râble,s

    Il y introduisait l’accessoire cyclable,

    Mon père, puis, avec la pompe à bicyclette

    Gonflait, gonflait, gonflait, gonflait la bête.

    La peau se décollait. On pendait le bestiau

    On espuyait la peau, on sortait les boyaux…

     

    Souvenirs, nostalgie…Allez ! A la cuisine !

    La chevrette, pour Pâques, sera viande divine.

    Sur la plaque du four, mettez les deux cuissots

    A dorer vingt minutes sur de l’huile des Baux.

    Dans une casserole, fondez du lard fumé

    Avec des échalotes et de l’ail écrasé,

    Ajoutez du vin blanc, plutôt sec, un demi,

    Lorsque tout cela bout, ajoutez thym, persil,

    Basilic, coriandre, ciboulette, estragon

    Mijotez dix minutes, et buvez un gorgeon.

    Sortez le plat du four, salez, poivrez la viande,

    Arrosez-là avec la sauce précédente,

    Puis remettez au four pour cinquante minutes

    Cent-quatre-vingt, pas plus. Vous touchez presque au but.

    Arrosez très souvent, que la viande s’imprègne.

    Attention toutefois, il faut pas que ça baigne.

    Découpez, saupoudrez des herbes qui vous restent,

    Citronnez puis servez sans faire le modeste !

    Cessons pour aujourd’hui ce conte culinaire

    Ma tripe est assoiffée, remplis ras bord mon verre

    De ces nectars divins de la Coste-du-Rhône

    Et laisse près de moi la coupe et la bonbonne !

    Et pour laisser le monde des maigres, des sans-goûts,

    Alors resservez-vous !