Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

histoire - Page 2

  • Au bistro de la Toile : Trinquons avec l’éblouissant tonton Etienne !

    chimulus bistro copie.jpg



    - Alors Victor, tu y crois, toi, que ça pas péter? Avec le foutoir général qui fait rêver certain et trembler d'autres ?

    - Bof. Qui lo sa ? On verra bien. Mais ça sent bon ou mauvais, selon le bord dans lequel on se trouve. Ce sera bon lorsque les ouvriers seront de retour ! Oubliés, humiliés, moqués, exploités, menacés quotidiennement du couperet du chomdu, ils baissaient la tête et se réfugiaient derrière les rodomontades mensongères du Front National. Vont-ils exister de nouveau ? Le gouvernement, les patrons, les « zélites » auto-proclamées devront-ils à nouveau compter avec la force des ouvriers, des manards, de ceux qui n'ont à vendre que leurs bras ou leurs boyaux de la tête ? Les esclaves vont-ils se rebiffe?

    - « Debouuuuut les damnés de la teeeeeere ! »

    - Ne rigole pas Loulle. Ce serait aussi nécessaire que rafraîchissant cette renaissance du mouvement ouvrier. Tiens, écoute ce qu'écrivait un minot de 19 vendanges, Etienne de La Boétie. Je te lis, c'est dans « Discours de la servitude volontaire »  : « Je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent, qui n’a pouvoir de leur nuire qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer, et qui ne pourrait leur faire aucun mal s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire. Chose vraiment étonnante - et pourtant si commune qu’il faut plutôt en gémir que s’en ébahir, de voir un million d’hommes misérablement asservis, la tête sous le joug, non qu’ils y soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés et pour ainsi dire ensorcelés par le seul nom d’un, qu’ils ne devraient pas redouter - puisqu’il est seul - ni aimer - puisqu’il est envers eux tous inhumain et cruel. Telle est pourtant la faiblesse des hommes : contraints à l’obéissance, obligés de temporiser, ils ne peuvent pas être toujours les plus forts. »

    - Fatche, c'est vrai qu'il envoie le caganis ! Continue.

    - « Quel est ce vice, ce vice horrible, de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais servir, non pas être gouvernés, mais être tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux ? De les voir souffrir les rapines, les paillardises, les cruautés, non d’une armée, non d’un camp barbare contre lesquels chacun devrait défendre son sang et sa vie, mais d’un seul ! Non d’un Hercule ou d’un Samson, mais d’un homme et souvent le plus lâche, le plus efféminé de la nation, qui n’a jamais flairé la poudre des batailles ni guère foulé le sable des tournois, qui n’est pas seulement inapte à commander aux hommes, mais encore à satisfaire la moindre femmelette ! Nommerons-nous cela lâcheté ?

    Appellerons-nous vils et couards ces hommes soumis ? Si deux, si trois, si quatre cèdent à un seul, c’est étrange, mais toutefois possible ; on pourrait peut-être dire avec raison : c’est faute de cœur. Mais si cent, si mille souffrent l’oppression d’un seul, dira-t-on encore qu’ils n’osent pas s’en prendre à lui, ou qu’ils ne le veulent pas, et que ce n’est pas couardise, mais plutôt mépris ou dédain ? C’est le peuple qui s’asservit et qui se coupe la gorge ; qui, pouvant choisir d’être soumis ou d’être libre, repousse la liberté et prend le joug ; qui consent à son mal, ou plutôt qui le recherche… Plus les tyrans pillent, plus ils exigent ; plus ils ruinent et détruisent, plus on leur fournit, plus on les sert. Ils se fortifient d’autant, deviennent de plus en plus frais et dispos pour tout anéantir et tout détruire. »

    - ...taing ! Ça réveille. Un sacré coup de pied au cul !

    - Et ce n'est pas fini. Ecoute cette phrase: « Mais si on ne leur fournit rien, si on ne leur obéit pas, sans les combattre, sans les frapper, ils restent nus et défaits et ne sont plus rien, de même que la branche, n’ayant plus de suc ni d’aliment à sa racine, devient sèche et morte. »

    - Trop bon Victor ton mec !

    - Et ça date de près de 500 ans. À une époque où on te coupait les claouis et le citron pour pas grand-chose. Mais c'était un rude, un mangeur de magret l'Etienne ! Un minot de Sarlat, macarelle ! Je te refilerais son bouquin. Tè, écoute encore un peu :

    « Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir. »

    Le maître actuel, Loulle, c'est la finance, les banksters, les multinationales voyous. Et puis écoute ça :

    « Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre. »

    - Olé ! Trop bon ton jeunot Victor ! Trop bon. Tè ! Tournée générale !

    - A la nôtre et à la mémoire de notre pote Étienne. Étienne de La Boétie !

     

    Illustration: merci au regretté Chimulus

  • France, Algérie, halte à la « repentance » bêlante.

     

     

     

     

    draoeau français et algérien.jpg

    Je viens d’entendre, ou plutôt de subir, les jérémiades de « l’historien » de service, bavant sur des massacres ayant eu lieu il y a soixante ans. Une époque où les exactions, les tueries, les massacres étaient choses courantse, et des deux côtés. La France était en guerre, et cette guerre dont on cachait le nom sous les vocables pudiques de « évènements » ou « maintien de l’ordre » tuait chaque jour des jeunes, qu’ils soient Français ou Algériens.

    La guerre, ce n’est pas une mission humanitaire. Ce n’est pas le défilé pimpant, presque gai derrière les musiques martiales de ces beaux jeunes gens solides, virils et disciplinés.

    La guerre, ça pue le sang, la merde, la peur, la mort...

    La guerre, c'est l'ombre omniprésente de la mort. De celle qu'on donne comme de celle qu'on redoute.

    La guerre, ça sent la poudre qui excite, mais ça sent surtout la sueur aigre de la trouille, la merde du camarade qui se chie dessus, l'odeur doucereuse et écœurante du cadavre qui gonfle au soleil puis dont le ventre éclate, libérant la tripaille putride où grouillent les vers.

    La guerre, c'est le fracas des explosions, le cliquetis rageur des tirs, le sifflement menaçant des balles qui vous cherchent, qui ricochent autour de vous, ou qui vous hachent en morceaux de viande palpitante.

    La guerre, l'embuscade, c'est le corps qui s'efforce de se rétrécir au delà du possible, qui voudrait s'infiltrer dans le plus petit interstice, qui voudrait se fondre dans la boue de la tranchée, la caillasse du djebel ou la vase de la rizière.

    La guerre, ce sont les ongles qui se crispent sur la terre à chaque rafale qui vous cherche, qui va vous trouver.

    La guerre, c'est la haine de l'autre, de celui qui a tué votre camarade, qui veut votre peau comme vous voulez la sienne. C'est le doigt qui ne relâche plus la détente de votre fusil dérisoire.

    La guerre, ce sont les cris de douleur du camarade touché, les hurlements et les sanglots, les aboiements somme toute rassurants de la vieille bête d'adjudant qui hurle ses ordres.

    La guerre, c'est le désespoir du camarade touché et qui attend des secours qui ne peuvent venir.

    La guerre, c'est l'égoïsme salvateur, primordial qui vous fait penser - lorsque votre voisin d'attaque tombe à côté de vous, haché par une rafale ou la tête explosée par une roquette – qui vous fait crier dans votre pauvre tronche: « ouf, c'est lui, c'est pas moi! »

    La guerre, c'est de la merde.

    Alors toutes ces commémorations qui ne font que remuer cette merde sont aussi nuisibles que stupides.

    Comment voulez-vous « faire nation » entre des Français indigènes et des Français exogènes en remuant sans cesse ce qui a opposé, flingues en mains, leurs générations précédentes ?

    Comment prôner le « vivre ensemble » lorsqu’on laisse les fondations wahhabites du Qatar et de l’Arabie saoudite financer mosquées et madrasas contribuant à renforcer le communautarisme et l’influence de cette fabrique d’extrémistes que sont les Frères musulmans sur la jeunesse des « territoires perdus de la républiques » ?

    Comment endiguer cette invasion à bas bruit qui déverse chaque année des centaines de milliers de personnes venant bouffer le gâteau et se perpétuer à outrance? On oublie que la démographie est une marée puissante et silencieuse capable de modifier une nation en quelques décennies. « Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour faire irruption dans l'hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils, c'est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire. » Boumédienne devant l'ONU en 1974

    Comment qualifier l’attitude de ces élus qui, débordés par la marée des miséreux, achètent la paix civile en déléguant à des confréries religieuses les tâches de police, d’éducation et d’encadrement des jeunes musulmans. Avec en arrière plan de sordides calculs électoralistes ?

    Comment qualifier le crétinisme bêlant de cette « élite » intellectuelle autoproclamée, baignant dans une naïve et malsaine culpabilité postcoloniale pour laquelle l’immigré est l’exploité ultime, le colonisé paré de toutes les vertus devant lequel nous devons nous agenouiller en rémission des péchés coloniaux ? En refusant,de voir que derrière le travailleur exploité, il y a souvent le père abusif, le mari jaloux, l’oppresseur médiéval, fruits gâtés d’un civilisation autre façonnée par une idéologie politico-religieuse aussi mortifère qu’obscurantiste, et difficilement compatible avec la nôtre.

    Et comment croire en une réconciliation alors que le ministre du Travail et de la Sécurité sociale algérien, Hachemi Djaâboub, a qualifié la France «d'ennemi éternel et traditionnel» de l'Algérie.

    Méditons sur ces paroles de Soljenitsyne : « Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société tout entière. Faut-il rappeler que le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin ? »

     

    Illustration X - Droits réservés

     

     

  • 11 septembre : les U.S.A. instaurent le fascisme au Chili.

    twintower jacobazzi.jpg

    Le 11 septembre 1973 au matin, les trois armées factieuses attaquent la « Moneda, siège du gouvernement chilien régulièrement sortie des urnes. Salvator Allende, le président élu, se suicide (ou est « suicidé ») dans son palais. Ses dernières paroles radiodiffusées furent : « Continuez et sachez que s’ouvriront bientôt les grandes avenues où l’homme digne s’avancera pour construire une société meilleure.

     

    Les grands profiteurs et exploiteurs du pays, alliés à l’armée et à la police fomentèrent un coup d’état militaire sous la direction d’Augusto Pinochet, une caricature de troufion borné au nom d’opérette. S’ensuivirent la dissolution du Congrès national, des conseils municipaux, des syndicats et des partis politiques. La liberté de la presse fut abolie, le couvre-feu instauré.

     

    Dès lors la barbarie de la soldatesque donna toute sa mesure sanglante : des dizaines de milliers de militants parqués dans le Stadio nacional, les doigts du chanteur Victor Jara sectionnés à la hache (« Et maintenant, joue de ta guitare ! »), les rumeurs de tortures et d’assassinats en masse, l’agonie de Pablo Neruda dans sa maison pillée...

     

    Le Chili s’enfonça dans une nuit sanglante de 17 ans…

     

    Derrière ce désastre, derrière cet attentat terroriste contre la démocratie, un pays : les Etats-Unis d’Amérique et un assassin qui sera couronné du prix Nobel de la paix : Henri Kissinger…

     

    Alors les tours du World Trade Center… Va fan culo !

     

     

     

    God blesse America

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Sitting Bull le guerrier, et toi Geronimo,

    Et les millions d’Indiens chassés comme animaux,

    Massacrés par le plomb, par la croix, par la gnole,

    Par les loques données chargées de variole.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque s’écroule en feu le World Trade Center,

    Orgueil de la nation des voleurs de vos terres …

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Esclaves noirs trimant dans les champs de coton,

    Achetés, exploités et payés au bâton,

    Humiliés, niés, traités pire que bêtes

    Par des culs bénis blancs crispés sur leur gâchette.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque s’écroule en feu le World Trade Center,

    Orgueil de tous ces Wasps qui ont forgés vos fers…

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Salvador Allende, du fond de ton tombeau,

    Et vous, Chiliens, assassinés par les Rambo

    Lâchés sur vos richesses comme des chiens féroces

    Pour que vos exploiteurs puissent rouler carrosse.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque s’écroule en feu le World Trade Center,

    Orgueil des spadassins de Henri Kissinger…

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Paysans communistes nés en Indonésie.

    Vous étiez un million accusés d’hérésie,

    Massacrés pour avoir soutenus Sokarno

    Alors que les yankees préféraient Suharto.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque s’écroule en feu le World Trade Center,

    Orgueil du dollar roi qui nourrit les gangsters…

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Héroïques soldats paysans du Viet-Nam.

    Vous avez écrasé l’armée de l’Oncle Sam,

    Vous avez triomphé de cette soldatesque

    De violeurs, de tueurs et de pasteurs grotesques.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque tombent enfin les murs du Pentagone,

    Vains remparts de la vanité anglo-saxonne…

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Enfants crevants de faim des faubourgs irakiens,

    Disputant la pitance aux vautours et aux chiens,

    Depuis que la « croisade » menée par l’Oncle Sam

    Massacre les civils pire qu’au temps de Saddam.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque tombent enfin les murs du Pentagone,

    Qui vous envoie missiles et bombes félonnes…

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Paysans, ouvriers, écoliers yougoslaves,

    Que les bombes yankees écrasaient dans les caves,

    La défense du “ Droit ” fut un bon alibi :

    L’ordre americana règne sur la Serbie.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque tombent enfin les murs du Pentagone,

    Qui ne supporte pas de pensées autochtones.

     

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Civils vitrifiés par la Bombe yankee

    Rayant Hiroshima comme Nagasaki

    Non pas, comme il fut dit, pour terminer la guerre

    Mais pour tester sur vous les horreurs nucléaires.

    Pourquoi donc riez-vous ?

    Et applaudissez-vous ?

    Lorsque les feux du ciel par des mains fanatiques

    En un bouquet de mort tombent sur l’Amérique.

     

    Relève-toi ! Debout, peuple des Zuhessa !

    Libère-toi des fers, des chaînes de forçats

    Dans lesquels te maintient l’ultra capitalisme

    Par sa télé débile et son consumérisme.

    Renverse le pouvoir aveugle du dollar

    Et celui des banquiers et boursiers vicelards.

    Rafale les “ chairmen ” des multinationales

    Qui ravagent le monde par leurs actions bestiales.

    Demande-toi enfin, réflexion citoyenne,

    Pourquoi donc ton pays suscite tant de haine !

    Redevient cet ami qui nous a fait rêvé,

    Qui a laissé sa vie pour venir nous sauver.

    Tu viens du monde entier, partout tu as des frères.

    Valent-ils moins que toi ? Arrache tes œillères

    Afin que la statue prénommée Liberté

    Ne tourne plus le dos à la Fraternité.

     

     

    VictorAyoli

     

     

    Illustration: Merci au regretté Jacobazzi