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  • Ouiquinde gastronomique : L’andouille au Côte-du-Rhône

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    Mettez donc à tremper un kilo de fayots

    De Paimpol ou Pamiers, si possible bio

    Et pour, de votre anus, éviter la cantate

    Ajoutez à cette eau quelque bicarbonate.

    Faites cuire à l’eau froide pendant deux heures au moins

    Une andouille de porc choisie avec grand soin

    Puis laissez refroidir dans son jus de cuisson

    Jusques au lendemain. Buvez un Jurançon !

    La nuit étant passé, égouttez les fayots

    Mettez-les en cocotte, couvrez avec de l’eau,

    Ajoutez quelques couennes, une queue de porc frais,

    Deux carottes rondelles, trois oignons en quartiers,

    Un peu de céleri et de l’ail écrasé

    Sel, poivre du moulin, thym, feuille de laurier.

    Mettre en ébullition, ajouter deux grands verres

    De Côtes-du-Rhône rouge, du vin fort en matières.

    Faites frémir une heure à feu non emballé,

    Puis ajoutez l’andouille confite en sa gelée.

    Remettez en cuisson pour que les haricots

    Soient fondants à souhait sans être musicaux.

    Servez le met bien chaud en deux plats séparés,

    Avec un peu de beurre, du persil ciselé.

    Cessons pour aujourd’hui ce conte culinaire,

    Ma tripe est assoiffée, remplis raz bord mon verre,

    De ce nectar divin de la Coste-du-Rhône

    Et laisse près de moi la coupe et la bonbonne.

     

    Victor Ayoli

     

    Photo X - Droits réservés

     

  • Ouiquinde érotique avec Musset (Freddo-langue-de-velours pour les dames)

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    Gamiani ou deux nuits d’excès
    Chantez, chantez encor, rêveurs mélancoliques, Vos doucereux amours et vos beautés mystiques Qui baissent les a yeux ; Des paroles du cœur vantez-nous la puissance, Et la virginité des robes d’innocence, Et les premiers aveux. Ce qu’il me faut à moi, c’est la brutale orgie, La brune courtisane à la lèvre rougie Qui se pâme et se tord ; Qui s’enlace à vos bras, dans sa fougueuse ivresse, Qui laisse ses cheveux se dérouler en tresse, Vous étreint et vous mord ! C’est une femme ardente autant qu’une Espagnole, Dont les transports d’amour rendent la tête folle Et font craquer le lit ; C’est une passion forte comme une fièvre, Une lèvre de feu qui s’attache à ma lèvre Pendant toute une nuit ! C’est une cuisse blanche à la mienne enlacée, Une lèvre de feu d’où jaillit la pensée ; Ce sont surtout deux seins Fruits d’amour arrondis par une main divine, Qui tous deux à la fois vibrent sur la poitrine, Qu’on prend à pleines mains ! Eh bien ! venez encor me vanter vos pucelles Avec leurs regards froids, avec leurs tailles frêles, Frêles comme un roseau ; Qui n’osent du doigt vous toucher, ni rien dire, Qui n’osent regarder et craignent de sourire, Ne boivent que de l’eau ! Non ! vous ne valez pas, ô tendre jeune fille Au teint frais et si pur caché sous la mantille, Et dans le blanc satin Les femmes du grand ton. En tout tant que vous êtes, Non ! vous ne valez pas, ô mes femmes honnêtes Un amour de catin ! Alfred De Musset

    Photo X - Droits réservés
  • En (presque) direct de la buvette du Sénat.

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    - Oh, Pierrot, je mets ma tournée ? Pour moi ce sera un Jaune. Pour toi une coupe de Glyphosate ? Comme d’hab ? Avec un peu de charcuterie ? Je sais que tu aimes vivre dangereusement.

    - Putain con, vous me les gonflez avec vos allusions. Ouais. « Le glyphosate est moins cancérogène que la charcuterie ou la viande rouge qui ne sont pas interdites ». Ils le répètent tous à la FNSEA, et c’est même les experts scientifiques de Bayer qui le leur ont dit.

    - De Monsanto tu veux dire, Pierrot ?

    - Monsanto n’existe plus, c’est Bayer maintenant, une entreprise européenne fiable que je sache ! L’aspirine, c’est eux.

    - Ouais Pierrot. On connaît bien Bayer, surtout pour son aspirine. Mais que sait-on de son passé ? Une information reçue il y a quelques semaines m’a incité à enquêter. Cette info disait : « Quand la firme Bayer achetait « des lots de femmes » à Auschwitz ». C’est tellement gros que ça ressemble à une cagade, à un hoax comme on dit maintenant. Et pourtant… Et pourtant, va faire un tour sur ce site qui donne des documentations qui semblent sérieuses : http://www4.dr-rath-foundation.org/PHARMACEUTICAL_BUSINESS/history_of_the_pharmaceutical_industry.htm#experiments. On en apprend de belles : Dans les archives d’Auschwitz, une correspondance entre le commandant du camp et l’entreprise Bayer Leverkusen a été découverte. Il s’agissait de la vente de 150 détenues à des fins expérimentales :

    « En vue des expériences prévues avec une nouvelle drogue de sommeil, nous vous serions reconnaissants si vous pouviez mettre à notre disposition un certain nombre de prisonniers […] Confirmez votre réponse, mais considérez que le prix de 200 RM par femme est trop élevé. Nous vous proposons de ne pas payer plus de 170 RM par femme. Si cela vous convient, les femmes seront placées en notre possession. […] »

    - « Nous confirmons notre accord, nous vous prions de préparer 150 femmes de la meilleure santé possible […] »

    - « Nous avons reçu l’ordre de 150 femmes. […] "

    -" Les expériences ont été effectuées. Toutes les personnes testées sont mortes. Nous vous contacterons prochainement sur un nouvel envoi […] "

    - Putain con, c’est vieux comme Hérode cette histoire. Il y a un climat d’hystérie, une véritable névrose collective en France contre le glyphosate. D’autres produits utilisés en viticulture me gênent bien davantage. Supprimer les pesticides risquerait de nous faire revenir aux grandes famines du Moyen-Âge !

    - Il n’empêche qu’aux États-Unis, les procès se succèdent contre Monsanto. Et les Yankees ne font pas dans le demi-mesure : la justice étasunienne vient de condamner Monsanto à deux milliards – oui Pierrot, deux milliards, c’est plus de la moitié du budget de la région Occitanie ! Il y a de quoi en acheter des montagnes de charcuterie et de viande rouge pour arriver à faire autant de mal que ton glyphosate adoré !



    Pierrot, le héros de cette fiction, fait penser à Pierre Médevielle, à l’origine et rapporteur d’un « rapport parlementaire qui doit être rendu public cette semaine et affirmant qu’aucune étude ne prouve le caractère cancérogène du glyphosate ». Pierre Médevielle est pharmacien, élu sénateur de la Haute-Garonne le 28 septembre 2014. Ancien conseiller général de la Haute-Garonne, Pierre Médevielle est maire de la commune de Boulogne-sur-Gesse depuis 1995, membre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques [archive] (OPECST) depuis octobre 2014 et du Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut Conseil des Biotechnologies depuis novembre 2014. Il est membre de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, et chef de file du groupe UDI-UC pour le volet « Mobilité ». Il est vice-président du groupe d’études Chasse et pêche, membre du groupe d’études sur le développement économique de la montagne, ainsi que du groupe de travail sur les sociétés concessionnaires d’autoroutes. Il est le sénateur d'un département, la Haute-Garonne dont l'important secteur agricole est majoritairement représenté par les grandes cultures avec notamment la production de maïs irrigué, ainsi que de tournesol ou de céréales à paille comme le blé. Lien 1 - lien 2

     

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