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  • Macron, toutou de Trump, légitime un coup d’État au Venezuela !

    Gilets jaunes, il vous indique ce que vous pouvez faire…

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    « Je jure d’assumer formellement les compétences de l’exécutif national comme président en exercice de la France pour parvenir à un gouvernement de transition et obtenir des élections libres ».

    Imaginons ces paroles fortes et définitives prononcées par Marine Le Pen, Jean-Luc Mélanchon, Nicolas Dupont-Aignan ou encore Eric Drouet, Christophe Chalançon ou Ingrid Levavasseur. Ceci en s’appuyant sur la « condamnation » du président Macron par des instances judiciaires françaises « en exil ». Tous les médias, dans un vaste éclat de rire, crieraient à la mascarade !

    Imaginons encore qu’un groupe de Gilets jaunes ai désigné ces instances judiciaires « en exil » – par exemple un Garde des Sceaux et une Cour de Cassation - et que, celles-ci aient organisé un simulacre de procès pour condamner Emmanuel Macron à 18 ans de prison depuis Moscou ou Washington. Encore un éclat de rire général. Mais que se passerait-il si plusieurs états de par le monde – États-Unis en tête - reconnaissaient comme légitimes ces pouvoirs judiciaires « en exil », la condamnation du président français élu et l’hurluberlu s’autoproclamant « président transitoire de la France » ? Il y a fort à parier que l’on entendrait un grand nombre de voix crier, à juste titre, à l’ingérence étrangère voire à la tentative de coup d’État.

    Victor, elles sont ridicules tes élucubrations. Mais c’est pourtant bien ce qui est en train de se dérouler au Venezuela !

    Eh ! Les gilets jaunes, c’est plus efficace que de crier sur les ronds-points « Macron démission », non ? En plus, Macron lui-même ratifierait la démarche, puisqu’il vient d’apporter son soutien – et même le nôtre puisqu’il parle au nom de la France ! - à Juan Guaido, le blanc-bec d’extrême droite fabriqué par la CIA qui vient de s’autoproclamer « président » à Caracas ! Avec la bénédiction et la reconnaissance immédiate de Donald Trump tout de suite suivi par les États à sa botte dans cette Amérique du Sud toujours régit en loucedé par la vieille doctrine Monroe (« L’Amérique du Sud est un pré carré des USA »). On retrouve sans surprise dans ce front des « libérateurs » Bolsanaro, le président christianiste (parallèle chrétien du fanatisme islamiste) du Brésil, le Paraguay, la Colombie, le Chili, le Pérou, l’Argentine, l’Équateur et le Costa Rica. Plus étonnant, le Canada et – horreur - le Danemark et Macron. Mais pas le Mexique.

    Oui mais enfin, « Maduro, c’est un affreux tyran, un dictateur illégitime qui affame et massacre son peuple » nous serinent avec une belle unanimité les médias mènstrims. Illégitime Maduro ? Ah bon !

    En mai 2016, quelques mois après la victoire de l’opposition aux élections législatives, un processus de dialogue entre le chavisme et ses opposants a débuté en République Dominicaine. Une série de 150 réunions, sous l’égide de l’ancien président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, de l’ancien président de la République Dominicaine, Leonel Fernandez et l’ancien président du Panama, Martin Torrijos, a abouti en janvier 2018, à la rédaction d’un accord portant sur la convocation à une élection présidentielle anticipée ainsi que sur ses garanties électorales. Tout était prêt pour la signature de l’accord puis, dans l’après-midi, Julio Borges, l’ancien président de droite de l’Assemblée nationale, a reçu un appel téléphonique de la Colombie de l’ancien secrétaire d’État américain, Rex Tillerson. L’opposition a alors annoncé qu’elle ne signerait pas l’accord. Ingérence directe des Macron-boys pour faire capoter cet accord.

    Une des rengaines de Washington et de ses satellites latino-américains ou européens est d’affirmer que les élections au Venezuela ne s’alignent pas sur les standards internationaux en la matière. Ce qui est faux, mais nécessaire pour ne pas reconnaître la légalité de l’élection du 20 mai 2018, et la légitimité du résultat. Pourtant l’ancien président étasunien Jimmy Carter n’a pas hésité à définir le système électoral vénézuélien comme étant « le meilleur du monde ».

    Puisqu’on ne pouvait pas se débarrasser de Maduro par les urnes, il fallait utiliser d’autres moyens… Pompeo, secrétaire d’État étasunien, réalisera plusieurs rencontres avec les responsables des gouvernements brésiliens, péruviens et colombiens afin de préparer l’opération du 10 janvier. Mais c’est la réunion du Groupe de Lima (Les gouvernements membres du groupe de Lima sont ceux d’Argentine, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Guatemala, Guyana, Honduras, Panama, Paraguay, Pérou et Sainte Lucie. Ainsi que celui du Mexique qui a refusé de signer la dernière déclaration), tenue le 4 janvier 2019, qui va véritablement définir le scénario. Au cours de ce cénacle, les gouvernements membres de cette internationale anti-bolivarienne se sont accordés sur une série d’actions à mener contre Caracas. Les membres du groupe de Lima condamnent la crise économique au Venezuela mais adoptent une résolution pour renforcer le blocus financier contre ce pays. De même, la résolution oblige les pays membres du groupe de Lima à faire pression sur les organismes financiers internationaux auxquels ils appartiennent pour empêcher l’octroi de nouveaux crédits à la république bolivarienne du Venezuela. Avec pour conséquences une inflation démentielle et des pénuries alimentaires sciemment organisées pour susciter la haine du peuple, et même une pénurie de carburant dans ce pays qui a les plus importantes réserves de pétroles du monde ! Oui mais si près des USA…

    Nos médias nous montrent la grande misère de ce pays, pourtant assis sur la fortune du pétrole. Avec de gros plans sur des queues pour avoir un bout de pain, des étals de magasins vides, des familles ne mangeant qu’une banane par jour, des files de gens qui s’exilent, des manifestations sauvagement réprimées, etc.. Tout ça pue la manipulation. Le but c’est de faire table rase de toutes les avancées sociales apportées par le régime de Chavez, dont la mort reste plus que suspecte, et de son successeur Maduro. Le but de toutes les manips, c’est de virer Maduro pour le remplacer par un pantin à la solde de Washington et recommencer à voler les profits du pétrole que Chavez avait récupéré pour son peuple. Ils pensent l’avoir trouvé avec le blanc-bec d’extrême droite Juan Guaido. La baisse organisée du prix du pétrole a coupé les subsides du gouvernement vénézuélien. Les propriétaires et les forces de droite du pays ont organisé la pénurie de biens de consommation courante, attisant ainsi l’ire des populations. L’inflation est galopante. De grandes manifestations secouent le pays, les « étudiants » de droite excitant et manipulant les sans-dents. La presse inféodée aux forces les plus conservatrices, réclame avec constance la destitution du président Maduro. Et nos médias relaient ces informations trafiquées…

    Nostalgique des périodes où elle semait la terreur, la CIA veut prendre sa revanche sur le chavisme. Ce mouvement n’est pas exempt de reproches, mais il a ouvert des horizons et redonné espoir à des millions de personnes, malgré un climat international particulièrement injuste et hostile à son égard.

    Le camarade Chavez a tout de même de très belles choses à son actif. D’abord il a foutu dehors les compagnies pétrolières rapaces étasuniennes et européennes pour rendre à son peuple le profit de cette manne pétrolière sur laquelle son pays, le Venezuela, est assis. Ensuite il a mis ces masses énormes de pognon récupéré au service de son peuple : éducation, santé, réduction des inégalités, élimination de la grande pauvreté.

    Le succès de Chavez, une révolution en construction, c’est son pays décrété « territoire libre d’analphabétisme » par l’Unesco en 2005, c’est près de 60 000 nouveaux établissements, 55 000 enseignants incorporés chaque année, 75 000 bibliothèques, un accès gratuit à la santé avec la coopération de Cuba, la création de dispensaires et de médecins dans les banlieues et le secteur rural, la production nationale de médicaments génériques gratuits, 178 000 Vénézuéliens pauvres récupérant la vue grâce à la mission « Miracle », le traitement du Sida gratuit, 4 millions de personnes engagées dans le sport, la reconnaissance des peuples indigènes, la distribution de terres aux paysans, 3 millions d’hectares distribués, des pensions de vieillesse à plus de 20 000 agriculteurs et pêcheurs qui ont atteint l’âge de la retraite sans avoir cotisé, la nationalisation des secteurs de l’économie qui, adossée à la hausse des prix du pétrole, ont généré d’importants revenus dont bénéficie la majorité de la population.

    Il va de soi que de telles réalisations au profit du peuple n’ont pu se faire qu’au détriment des parasites. On comprend dès lors que ceux-ci veuillent se débarrasser de Maduro, cet empêcheur de magouiller en rond…

    Ouais Victor, mais c'est pas ça qu'on nous raconte dans les médias. Ben voyons...

     

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  • Davos. « L’âge de la colère » !

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    Coucou ! Les revoilou ! Les représentants, les valets des « Vingt-six qui possèdent autant que la moitié de l’humanité ». Comme chaque année, « ils » se retrouvent autour de plats de caviar et de viande des Grisons à Davos, station de ski réputée du pays des banquiers. « Ils », c’est le « Parasite-Club » mondial. Ce sont les 1 % qui accaparent pour eux seuls l’essentiel de la richesse mondiale. Ce sont les bénéficiaires d’une économie au service des grandes entreprises multinationales et des individus les plus riches, qui parasitent les 99 % et exacerbent les inégalités en éludant l’impôt, en réduisant les salaires et en maximisant les revenus des actionnaires. « Ils » sont les apôtres de la mondialisation, de la dérégulation sans freins, de la croissance à tous crins.

    Cette année, pas de Macron pour la France, pas de Trump pour les USA, pas de Si Jinping pour la Chine. Ça fait un peu fin de règne et sourde inquiétude. « Ma cassette ! Ma cassette ! » s’affolait l’Harpagon de Molière. Ferait-il école à Davos ? La peur gagne le camp de l’ordre établi, empêtré dans une crise globale du capitalisme. Même Christine Lagarde, patronne du FMI se fait la « pasionaria » de la lutte contre le niveau déraisonnable des inégalités. « L’âge de la colère pourrait prendre la succession de l’âge d’or du capitalisme, si rien n’est fait pour combattre les inégalités afin que les bienfaits économiques de la mondialisation soient partagés par tous et non plus seulement par quelques-uns ». Ben merde alors ! Faut qu’ils aient les flubes les « maîtres du monde » pour que la patronne de l’institution financière qui s’attaque à tout ce qui est social sur terre tienne ce discours ! Relayé d’ailleurs par d’autres grandes institutions comme la Banque mondiale et l’OCDE. Lagarde préconise même un nouveau système de taxation des entreprises et dénonce les stratégies d’optimisation fiscale « qui laissent trop peu de recettes d’impôts sur la table ». Elle s’inquiète d’une planète où coexisteront des catégories favorisées de la population « pouvant vivre jusqu’à 120 ans, quand des millions d’autres souffriront de pauvreté ». Une situation génératrice, selon elle, de colère et d’amertume, qu’elle pressent dangereuse pour l’ordre établi. L’accroissement des inégalités dans les pays développés est désormais perçu comme étant la principale menace.

    La crise sociale débouche sur de dangereuses déstabilisations politiques. De toutes natures – financière, économique, sociale et politique, mais aussi écologique –, les crises se multiplient. Une crise globale se généralise, et elle est planétaire. Toutes ont en commun de ne pas avoir de solution, faute de sortir du cadre dogmatique de pensée néolibérale. Et une question clé s’impose : comment se prémunir de risques que l’on ignore ? Ben dit donc !

    Les inégalités progressent et menacent les couches moyennes de délitement par le bas dans les pays capitalistes avancés. La fracture sociale a pris une tout autre dimension et maintenir le nez hors de l’eau des plus démunis ne la résout pas. À la dégradation généralisée des conditions de vie s’ajoute une panne de l’ascenseur social. Le sentiment prévaut que la vie sera demain moins bien qu’avant et qu’il n’y est apporté aucune amélioration. Face à cet état de fait, la colère collective se manifeste de plus en plus violemment. Les Gilets jaunes en France, qui font tâche d’huile en Europe. Les « populistes » sont au pouvoir en Italie et ailleurs en Europe.

    Autre composante inquiétante, l’obscurantisme religieux n’est plus le seul apanage des nazislamistes. Ils sont rejoints dans leurs méfaits par des dirigeants ouvertement fachos s’appuyant sur les pires sectes nazi-christianistes, comme Trump aux USA et Bolsonaro au Brésil.

    A Davos, c’est d’ailleurs Bolsonaro, le président du Brésil, qui a ouvert les travaux ! Ça donne une idée des débats…

    Pourtant le fondateur de ce forum, Klauss Schwab, semble réaliste : « Cette quatrième vague de mondialisation doit être centrée sur l’être humain, inclusive et durable. Nous entrons dans une période de profonde instabilité mondiale provoquée par le bouleversement technologique de la quatrième révolution industrielle et le réalignement des forces géo-économiques et géopolitiques. Nous avons besoin que les dirigeants de tous les groupes de parties prenantes à Davos mobilisent l’imagination et l’engagement nécessaires pour s’y attaquer. »

    Voilà de quoi conforter tous les adversaires de ce capitaliste financier ultralibéral dans leurs combats.

    « Gilets jaunes de tous les pays, unissez-vous ! »

     

    Sources :

    https://www.humanite.fr/article-sans-titre-665322

    http://www.leaders.com.tn/article/26361-forum-de-davos-2019-mondialisation-4-0-tensions-geopolitiques-et-economiques-et-ralentissement-de-l-economie-mondiale

    http://www.leaders.com.tn/article/26361-forum-de-davos-2019-mondialisation-4-0-tensions-geopolitiques-et-economiques-et-ralentissement-de-l-economie-mondiale

     

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  • À Versailles, MicMacron vend la France !

    Macron reçois à Versailles les "grands patrons" du monde en route pour Davos. Objectif: vendre la France.

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    "Approchez, approchez riches et pleins de thunes.

    Approchez, approchez et regardez, humez, touchez mes beaux produits. Il reste encore quelques beaux morceaux de France à vendre.

    Approchez, approchez. On solde, on solde, on liquide !

    On peut même vous vendre ce château de Versailles où je vous reçois. On a déjà vendu tous nos plus beaux palaces bien rentables aux Qataris, alors des vieilles pierres….

    Approchez, approchez et sortez vos dollars. Il y en aura pour tout le monde. Et surtout n’ayez pas peur de ces malodorants de Gil et John, je les enfume, je les fais gazer et matraquer par mes archers.

    Approchez, approchez mes amis les vingt-six plus riches du monde, vous qui possédez autant que la moitié de la populace de l’humanité puante.

    Approchez Messieurs Uber, Microsoft, Google, Amazon, Coca Cola, Ali Baba, etc.

    Approchez, approchez et ne craignez rien, vous pourrez « optimiser fiscalement » vos profits, mes amis de Bercy vous arrangeront le coup. Chez nous, c’est 100 milliards par an qu’on vous laisse « évader ». Et nous sommes arrangeants. Demandez à nos amis du Qatar. Sarko leur a taillé un régime bien juteux. Depuis 2008, les Qataris bénéficient d’un régime fiscal particulier : ils sont exonérés de taxe sur les plus-values immobilières. Par ailleurs, un Qatari ne paie pas d’impôt sur la fortune (ISF) durant ses cinq premières années de résidence en France. On leur a bradé non seulement le PSG, ça c’est « peanuts », c’est pour amuser la populace, mais on leur a refilé les hôtels les plus prestigieux : le Martinez à Cannes, le Palais de la Méditerranée à Nice, le Concorde Lafayette et l’hôtel du Louvre à Paris ; mais encore l’immeuble qui abritait feue le Virgin sur les Champs Élysées, l’hôtel Raffles à Paris (ex-Royal Monceau), le Centre de conférences international qui deviendra l’hôtel Peninsula, et la Société fermière des casinos de Cannes qui comprend deux casinos (Barrière Croisette et Les Princes), l’hôtel Majestic et le Gray d’Albion, etc. Mais pas que, on leur a encore refilé 7,5 % d’EADS, de 5,6 % de Vinci, de 5 % de Veolia, de 3 % de Total, d’un peu moins de 2 % de Vivendi et de 1 % de LVMH, etc. Si vous voulez, on vous arrangera le coup, comme eux.

    On a déjà bradé nos plus beaux fleurons. C’est une tradition chez nous. Ne parlons pas d’Alstom, vous connaissez.

    Ainsi on a bradé Péchiney à Alcan qui l’a refilé à Rio Tinto qui l’a liquidé.

    On a bradé Arcelor à Mittal qui a liquidé toute notre sidérurgie.

    On a bradé les Chantiers de l’Atlantique, l’un des premiers chantiers navals du monde à des spéculateurs norvégiens qui les ont refilés à des spéculateurs sud-coréens qui les ont refilés à l’Italien Fincatieri. Pour une poignée de figue.

    On a bradé Rhône-Poulenc, notre ex-champion de la chimie. On a bradé Sanofi qui appartient à 70 % à des capitaux étrangers. On a bradé le transporteur Dentresangle. On a bradé Alcatel, qui était l’une des plus belles entreprises de haute technologie du monde. On a bradé Technip, notre champion de l’ingénierie gaz et pétrole. On est en train de brader Essilor, notre champion des verres optiques. Même Renault va se faire bouffer par les Japonais. Même Michelin est pour plus de 60 % dans des mains étrangères, particulièrement le sordide autant que cupide fond étasunien BlackRock.

    Mais il y a encore de juteuses affaires à réaliser chez nous. Tiens, on est en train de vendre nos barrages hydroélectriques. Une machine à sou formidable ! Profitez de l'aubaine !

    Et puis, il n’y a pas que nos grosses boîtes qui sont à rafler. Nous avons aussi de nombreuses pépites. Vous voulez des exemples ? Tiens, voilà Marionnaud, distributeur de parfums et de cosmétiques, bouffé par les chinois de Hong-kong. Le premier fabriquant mondial de ski, Rossignol a été bouffé par l’étasunien Quicksilver. Il a pris la trésorerie,le savoir-faire, le carnet de commandes, la clientèle, le prestige de la marque puis il a délocalisé ! Et la célèbre cristallerie de baccarat, vitrine du savoir-faire et de l’art de vivre français. Bradé à un fond prédateur yankee, Starwood capital, qui l’a refilé à un fond spéculateur chinois Fortune Fountain Capital.

    Vous voulez encore des exemples ? Tenez, Lanvin, prestigieuse maison de couture, bradé aux Chinois. Christian Lacroix, largué à des Étasuniens. Courrèges bradé à des Étasuniens.

    Pareil dans les industries de pointe. Par exemple l’entreprise Altis, l’un des spécialistes mondiaux des semi-conducteurs utilisés dans des secteurs d’activité très diversifiés comme les cartes à puce, la téléphonie mobile, l’informatique ou l’automobile. Croquée par l’allemand X-Fab.

    Et même dans l’économie numérique il y a à manger. Ainsi le site Meetic, leader en France et en Europe du service de rencontres en ligne, bouffé par l’étasunien Match.com.

    Et il y en a d’autres, pourtant bien connus, comme les verres de tables Duralex, les célèbres papiers Canson, les matelas Epéda, la verrerie Cristallerie d’Arques…

    Et vous n’êtes pas obligés de rester. Faites comme Mittal, comme Continental, comme Ford : vous achetez pas cher, vous récupérez tout le gras puis vous fermez et vous laissez les problèmes sociaux au gouvernement. On se débrouillera à les enfumer.

    Venez, venez, amis prédateurs, on peut tout faire chez nous."


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