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  • VICTOR HUGO CROYAIT EN DIEU, ET POURTANT... AUJOURD'HUI, POURRAIT-IL ECRIRE CELA ?

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    Extrait d'un poème composé par Victor Hugo lors de son exil et qui ne fut publié qu'après sa mort
    
    
    Que je prenne un moment de repos? Impossible. 
    
    Coran, Zend-Avesta, livres sibyllins, Bible,
    
    Talmud, Toldos-Jeshut, Vedas, lois de Manou, 
    
    Brahmes sanglants, santons fléchissant le genou, 
    
    Les contes, les romans, les terreurs, les croyances, 
    
    Les superstitions fouillant les consciences,
    
    Puis-je ne pas sentir ces creusements profonds ? 
    
    J'en ai ma part: veau d'or, sphinx, chimères, griffons, 
    
    Les princes des démons et les princes des prêtres, 
    
    Synodes, sanhédrins, vils muftis, scribes traîtres, 
    
    Ceux qui tendraient encore à Socrate le verre,
    
    Ceux qui redonneraient à Jésus le calvaire;
    
    Tout cela, c'est partout. C'est la puissance obscure,
    
    Plaie énorme qui fait une abjecte piqûre.
    
    Ô l'infâme travail! Ici Mahomet, là
    
    Cette tête, Wesley, sur ce corps, Loyola;
    
    Cisneros et Calvin dont on sent les brûlures.
    
    Ô faux révélateurs! Ô jongleurs, vos allures
    
    Sont louches, et vos pas sont tortueux; l'effroi,
    
    Et non l'amour, tel est le fond de votre loi;
    
    Ô mages grecs, romains, païens, hindous, hébreux, 
    
    Le genre humain, couvert de rongeurs ténébreux, 
    
    Sent s'élargir sur lui vos hordes invisibles;
    
    Vous lui faites rêver tous les enfers possibles,
    
    Je devine, malgré vos soins pour vous cacher,
    
    Que vous êtes sur nous et je vous sens marcher 
    
    Comme on sent remuer les mineurs dans la mine, 
    
    Et je ne puis dormir, tant je hais la vermine.
    
    Vous êtes ce qui hait, ce qui mord, ce qui ment. 
    
    Vous êtes l'implacable et noir fourmillement, 
    
    L'insecte formidable. Ô monstrueux contraste:
    
    Pas de nain plus chétif, pas de pouvoir plus vaste. 
    
    L'univers est à vous puisque vous l'emplissez. 
    
    Vous possédez les jours futurs, les jours passés,
    
    Le temps, l'éternité, le sommeil, l'insomnie.
    
    Vous êtes l'innombrable et, dans l'ombre infinie, 
    
    Fétides, sur nos peaux, mêlant vos petits tas,
    
    Vous vous multipliez: et je ne comprends pas
    
    Dans quel but Dieu livra les empires, le monde,
    
    Les temples, les foyers, les vierges, les époux, 
    
    L'homme, à l'épouvantable immensité des poux.


    Victor Hugo

    Illustration: merci à feu mon pote Cabu


     

  • « L’art contemporain »: une escroquerie qui nous coûte cher !

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    Que restera-t-il des réalisations de notre siècle dans deux millénaires ? Quel est l’ouvrage d’art qui sera le Pont du Gard du 21° siècle ? Quel est le Praxitèle, le Michel-Ange de notre temps dont les œuvres sublimeront les spectateurs des musées du 40° siècle ? Quel sera le Lascaux, le Chauvet émergeant de notre temps ? Quelle sera même la trace que laissera notre civilisation dans quelques millénaires ? Rien, nada, que dalle…

    S’il est vrai que la plus grande preuve de civilisation réside dans les monuments qu’une société produit et dans leur pérennité, nos descendants n’auront pas grande opinion de nous. Nous ressemblons à des gens qui ont perdu tout désir d’inspirer les autres parce que nous n’avons rien d’inspirant.

    Lors de l’effondrement du viaduc Morandi à Gènes, les étranges lucarnes se sont fait l’écho de cette triste réalité en montrant en parallèle au pont effondré notre Pont du Gard, conçu lui aussi par les Italiens de l’époque mais qui, vingt siècles plus tard étonne et enchante toujours tous ceux qui le voient. Les réalisations de béton correspondent à notre siècle du « jetable ». Cette matière, si elle permet la réalisation de bâtiments gigantesques et parfois esthétiques, comme le viaduc de Millau, se dégrade très vite et sa pérennité n’atteint pas le siècle. Il ne restera donc rien de nos réalisations. Rien, nada, que dalle…

    Nos Praxitèle et Michel-Ange d’aujourd’hui s’appellent Christo, « l’artiste » qui emballe les monuments ou Jeff Koons, « l’artiste » qui réalise d’énormes estrons qu’il prétend vendre à la mairie de Paris (entre autres pigeons) à des prix astronomiques… Les « artistes » contemporains ont renoncé à toute ambition vers le beau, vers le vrai, vers le sublime pour se contenter de dire à leur public : « Vous voyez, je patauge dans la même merde que vous… ». Que restera-t-il de « l’art contemporain » dans deux millénaires, que dis-je, dans un siècle ? Rien, nada, que dalle…

    Le XXe siècle témoigna assurément d’une évolution des ambitions artistiques et des attentes du public. Cela se vit à la façon dont le rapport à l’art changea, le spectateur passant de l’admiration (« J’aimerais pouvoir en faire autant ! ») au dédain assumé (« Un enfant en ferait autant ! ») voire au mépris (« J’en voudrais pas, même dans mes chiottes »). L’ambition technique diminua de manière significative, puis finit par complètement disparaître. L’ambition morale suivit la même trajectoire. On pourrait en rendre Marcel Duchamp et sa sculpture Fontaine (un pissoir) responsables. Mais le fait que la sphère artistique européenne l’ait en grande partie suivi laisse penser que Duchamp, en réalité, n’avait fait qu’ouvrir une voie que d’aucuns souhaitaient depuis longtemps emprunter. Finalement, on n’a que l’Art que l’on mérite.

    Mais cet « Art » merdique du parasitisme et de la roublardise, s’il ne produit aucune richesse artistique, génère par contre beaucoup de valeur financière ! N’est-ce pas Pinault ? N’est-ce pas Arnault ?

    François Pinault, ce marchand de bois breton a fait fortune de manière pas toujours claire. Ainsi il a eu affaire à la justice pour avoir triché sur les dimensions des planches qu’il vendait ! Il connaît aussi les affres des redressements fiscaux et les douceurs des paradis fiscaux. Puis il se spécialise, comme Tapie, dans le « sauvetage »-pillage des entreprises en difficultés. On l’appelle le « dépouilleur d’épaves ». Puis il grenouille en politique d’abord dans le sillage de Giscard mais aussi Le Chevalier qui sera maire Front national de Toulon. Il continue autour de Chirac, Madelin, Aillagon. Puis Sarko et même Hollande. C’est bon pour les affaires tout çà ! Surtout avec des milliards d’argent public… (lien)

    s lors plus rien ne lui résiste. Il rachète Le Printemps, La Redoute, la FNAC, le magazine Le Point, etc. Puis il se lance dans le luxe. Avec talent et succès il faut bien le reconnaître. Il possède avec Kering – un nom bien de chez nous - les marques Gucci, Yves Saint-Laurent, Boucheron, Bottega Veneta, Alexander McQueen.

    On ne s’enrichit pas ainsi sans démêlés fiscaux. Il profite de l’achat du Point pour ne pas payer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) grâce à un artifice comptable. Il a aussi utilisé des sociétés écrans situées dans un paradis fiscal des Antilles néerlandaises pour cacher un quart de sa fortune pendant une vingtaine d’années, évitant ainsi d’être assujetti à l’impôt sur le revenu jusqu’en 1997 !

    Le marchand de bois s’intéresse aussi à l’art ! Pourquoi pas. C’est un riche collectionneur d’art contemporain qui possède une collection estimée à 1,4 milliard de dollars. Il a pris goût à "l’art" moderne et contemporain à la fin des années 1980. Il constitue dans les années 1990 une importante collection privée d’art contemporain en France. En 1998, il réalise l’acquisition de la maison britannique de ventes aux enchères Christie’s pour 1,2 milliard d’euros (lien).

    Dès lors, Pinault fait ou défait les « artistes ». Si le proprio de Christie’s achète une « œuvre » d’un de ces charlots, sa côte monte, enrichissant d’autant celui qui a eu le nez de l’acheter. Pinault est ainsi en position de manipuler le marché de « l’art » contemporain. Et de s’en mettre plein les fouilles. Le marché se fout de la qualité d’une œuvre, ce qui compte c’est sa côte et le bénéfice qu’on peut en attendre. C’est la loi de l’offre et de la demande. Ainsi des merdes entourées de papier doré se vendent des fortunes, ont une valeur, mais reste cependant, au niveau de la richesse artistique des merdes !

    Parvenu à ce niveau, il lui faut évidemment une Fondation ! C’est bon ça Coco les fondations. Ça soutient les maisons mais ça permet aussi et surtout de planquer du pognon à l’abri du fisc (merci Fabius !). Et de se donner des airs de mécène généreux, de protecteur éclairé des arts, de bienfaiteur de la culture, de soutien des artistes. D’autant plus que le pognon mis par les pleins de thunes comme Pinault ou Arnault, c’est à 60 % le nôtre puisque les fondations sont exonérées d’impôts dans cette proportion. Ça vous intéresse ? Des officines s’occupent de tout pour vous (lien). Ainsi quand un « mécène » crée un bâtiment à sa gloire (François Pinault investira la Bourse du Commerce à Paris en 2019) près des deux-tiers de la dépense viennent de l’exonération d’impôts… que l’État doit bien aller chercher ailleurs, c’est-à-dire dans nos poches ! C’est le cas de la Fondation Louis Vuitton – du compère ennemi Bernard Arnault – au bois de Boulogne. C’est le cas de toutes les fondations. Les pleins de thunes lancent des « artistes » bidons, spéculent sur des « œuvres » nullissimes et travaillent ainsi pour leur « gloire » avec notre fric.

    Ça pourrait s’appeler de l’escroquerie, non ?

     

    Sources :

    https://www.avocats-picovschi.com/fondation-d-art-un-soutien-artistique-fiscalement-avantageux_article_1003.html

    https://www.avocats-picovschi.com/fondation-d-art-un-soutien-artistique-fiscalement-avantageux_article_1003.html

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Pinault#cite_note-17

    https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/f...

     

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  • Sauvegarde de la planète. MARCHER POLLUE ! S'il n'y avait que ça...

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    L’autre soir, sur ce condensé de boboïtude qu’est l’émission « 28 minutes » sur Arte, un chroniqueur ou une chroniqueuse a parlé de la pollution conséquente générée par… les semelles des chaussures en caoutchouc. Eh ! Oh ! Micmacron, alors ils polluent tes Marcheurs !  

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