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poils

  • Information poilante : Les femmes poilues auraient plus d’orgasmes !

    siné couple de soiffards à poil.jpg

    Une étude italienne sur la sexualité apporte de nouveaux éclaircissements sur le fonctionnement du plaisir féminin…

    Ce sont les chercheurs de l’université italienne de L’Aquila qui ont réalisé cette étude.
    C’est la fameuse recherche du mythique « point G ». Faites vos gammes messieurs, partez en exploration mesdames ! recherchez inlassablement cette « petite excroissance grosse comme une pièce de deux euros ». Et profitez-en pour faire un peu de gym : en effet, si l’on en crois l’étude italienne, quand cette expérience sexuelle est menée en duo, il existe pour les partenaires des positions plus propices pour y parvenir comme celles d'Andromaque, les petites cuillères, la levrette, les jambes prises à son cou, le lotus et le cheval renversé. Evitez donc le trop classique missionnaire, le tampon encreur, le marteau pilon ou la bielle de loco. Explorez plutôt les possibilités de la brouette javanaise, du tourniquet chinois, de la bête à deux dos, de la charrette moldave et même, pour celles et ceux qui ont les reins souples, la calotte glaciaire et la blanquette de dévot.
    Mais cette étude révèle d’autres ressources fort intéressantes : selon elle donc, les femmes poilues sont plus susceptibles d'avoir un point G. Et ce car elles ont un niveau plus élevé de testostérone. Il y aurait aussi, toujours selon les chercheurs, d'importantes différences anatomiques entre les femmes qui ont des orgasmes vaginaux, et celles qui ont des orgasmes clitoridiens. Explications : les femmes qui peuvent avoir des orgasmes lors de la pénétration auraient des tissus vaginaux plus épais. Le professeur Emmanuele Jannini (Salut à toi prof ! On s’emmerde pas en Italie !), l'une des expertes qui a travaillé sur cette étude, explique aussi que les femmes ayant des tissus plus épais peuvent « apprendre » à avoir des orgasmes vaginaux, si elles n'en ont jamais eu.
    Mon expérience en la matière a fait de moi un inconditionnel de la luxuriance pileuse chez nos belles fiancées ! Ah ! Les charmes incomparables des Portugaises…
    Foin des chats pelés, des figues imberbes, des moules glabres et maladives !
    Vive le poil ! Vive les somptueuses fourrures d'amour, le tablier de sapeur épais, noir luisant, presque bleuté comme les ailes de corbeau. Vive ces extraordinaires bouclettes, véhicules des phéromones de nos adorables compagnes. Mais l’expérience nous montre que même les femmes imberbes de l'entresol peuvent être de mauvais poil.
    Les Italiens – fins connaisseurs ! – disent : « Donna pilosa, donna vogliosa » (femme poilue, femme qui en veut!) et chantent :
    « Que bocca, que culo, que chiape a la mia amorosa
    Une fica pelosa, une fica da cane en calor ».

    Au fait n'oublions pas que le point « G » d'une femme se trouve aussi – et surtout - à la fin du mot « shoppinG »

    Illustration: merci à l'irremplacé Siné.

     

  • Gastronomie dominicale: l'aïoli parfumée de Carmencita

    femme aisselles poilues.jpg

    Pilophilie

     

    Rien n’est plus émouvant,

    Rien n’est plus excitant

    Rien n’est plus envoûtant

    Qu’une bell’femme à poil

     

    Sachez mesdemoiselles

    Que pour le sensuel

    Que pour le sexuel

    Il faut avoir du poil !

     

    Touffe noire

    Ciboire

    Touffe blonde

    Profonde

    Touffe rousse

    Qui mousse

     

    Écrin doux et soyeux

    Du temple du désir

    Toboggan broussailleux

    Vers la grotte à plaisir

    Le poil, le poil, le poil, le poiiiil

     

    - Oh ! Victor, tu en parles avec tant d’émotion !

    D’où te vient, pour le poil une telle passion ?

    - De ma prime jeunesse où, branleur émérite,

    J’ai vécu, envoûté, un bonheur insolite.

    Carmencita Sanchez était la fille aînée

    D’une famille ayant franchi les Pyrénées

    Pour fuir les catastrophes d’une guerre civile.

    Tous travaillaient aux champs du mas de la famille.

    Carmencita, ce jour, préparait l’aïoli

    Un « foudaoù » sur le ventre, un caraco joli

    Laissant nu sa gorge, ses bras et ses épaules.

    Je m’étais proposé, moi, jeune branquignolle

    Pour l’aider à peler patates et carottes

    En matant, de la belle les chairs blanches et rondes.

    Je sors pour emporter les épluches aux cochons

    En rêvant à ses yeux, son cul et ses nichons.

    Je reviens, tête en feu et la gaule en folie

    Derrière la Carmen qui montait l’aïoli.

    Assise, le mortier coincé entre ses cuisses,

    Elle tournait l’aïoli d’un geste ample et lisse.

    J’arrive doucement, par-derrière la belle

    Et glisse prestement mon dard sous son aisselle,

    La chair tiède en sueur, les poils, le mouvement

    Rythmé, les parfums d’ail font un coquetèle dément,

    Carmen crie en français, m’insulte en espagnol

    Voudrait bien me pousser, me donner des torgnoles

    Mais l’aïoli est sacré, s’arrêter, c’est tabou

    Car sinon elle cague, le déshonneur au bout !

    Ses cris deviennent rauques, feulement de féline

    Son bras se fait complice, sa tête dodeline,

    Je voudrais tant l’avoir, toute nue, dans un lit !

    Puis mon plaisir jaillit, parfumant l’aïoli !

     

    Victor Ayoli

     

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