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  • Au bistro de la Toile déconfiné. Enfin !

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    - Oh ! Fatche, Loulle, ça fait plaisir de retrouver ton rade ! Mais t’as quand même une drôle de dégaine avec ton masque, ta tignasse et tes rouflaquettes qui dépassent. On dirait un hanneton !

    - Eh ! Oh ! Tu t’es vu ? T’as la même trogne avenante du pitbull de Bert avec ta muselière !

    - Ouais mais le mien de masque, il est sophistiqué. Regarde, il y a un clapet par lequel tu peux introduire directement le goulot d’une boutanche.

    - Ah ! Là, respect. Finalement ce Covid 51…

    - Covid 19, pas 51.

    - Ouais, pardon, je confondais avec le pastis 51. L’habitude…

    - Tè, en parlant de ça, sert nous une tournée générale. Mais avec distanciation « sociale » évidemment.

    - J’ai mieux que ça aujourd’hui Victor. Tè, j’ai un petit rosé corse que, accidenti, tu m’en diras des nouvelles. C’est une cuvée spéciale, le Clos Roquine !

    - Ah là Loulle, tu fais fort. Et en plus il chatouille délicatement la glotte ton médicament ! Est-ce qu’il pousse dans les vignobles du Professeur Raoult ?

    - Puteng, celui-là, il a réussi à se mettre à dos l’ensemble du diafoirus et la meute des me (r) dias. Mais au fait, son traitement, c’est du costaud ou de la pisse d’âne ?

    - Qui lo sa ? Pourtant à Marseille, il y a eu moins de morts qu’ailleurs. Au Sénégal, qui a utilisé à grande échelle le protocole Raoult, la pandémie n’a pas tué grand monde. Alors…

    - Ouis mais enfin Victor, faut pas envoyer le bouchon trop loin. Son médoc à tonton Raoult, il a été taillé en pièces par une revue britiche qui fait paraît-il référence, le fameux « Lancet » qui, suite à une étude mondiale, a dit et écrit que non seulement la Chloroquine n’avait aucune efficacité contre le Covid mais qu’elle était dangereuse et tuait du monde.

    - Eh ! Loulle, d’autres ont dit que l’étude du Lancet, c’est de la merde basée uniquement sur des statistiques biaisées, du bidonnage intégral : des hôpitaux du monde entier se demandent comment les auteurs de l’étude ont pu se procurer des chiffres sur leurs propres patients, alors qu’ils ne les ont communiqués à personne. En fait, cette pseudo « étude » a pour unique but de « tuer » la chloroquine en empêchant de prouver l’efficacité de ce vieux médicament archi amorti, qui ne coûte que dalle et dont les effets secondaires sont archi connus et dominés depuis des décennies qu’il est utilisé contre le palu.

    - Mais qui a intérêt à foutre à la poubelle un tel médicament ?

    - Ben, enfin Loulle, devine ?

    - Big Pharma, évidemment.

    - Bien sûr Loule, cela n’intéresse personne d’utiliser les anciens médicaments connus et tombés dans le domaine public. C’est la course en avant technologique. Avec des brevets qui durent très peu de temps (20 ans), il faut trouver une nouvelle molécule pour faire de l’argent. Les grands labos pharmaceutiques donc – Big Pharma – mais pas que… La recherche actuelle se concentre sur ce qui rapporte, et non sur ce qui soigne ! Cela peut paraître fou, mais pour faire du profit, il n’y a rien de pire qu’un médicament qui guérit. Ce n’est pas moi qui le dis, mais la banque d’affaires Goldman Sachs, qui l’a expliqué noir sur blanc dans un rapport intitulé « Guérir les patients est-il un business modèle soutenable ? ». Leur réponse est évidemment NON… Pour ces vautours, les remèdes qui guérissent immédiatement représenteraient un intérêt formidable pour les patients et la société, mais pourraient être un obstacle pour ceux qui cherchent un cash flow financier durable.

    « Si vous dites maintenant, alors qu’on dépense des centaines et des centaines de millions pour trouver des nouvelles molécules, qu’il suffit de recycler des molécules anciennes qui sont génériquées et qui ne coûtent rien, vous sciez toute une branche de la science qui s’est développée depuis 20 ans et donc vous avez les plus grandes difficultés à trouver des gens qui regardent cela avec un œil favorable », a expliqué le prof Raoult sur une chaîne télé.

    - Fatche, Victor, mais c’est un système totalement perverti. Tous ces « grands » professeurs qui viennent nous parler à l’heure des repas, pour nous faire trembler, pour nous culpabiliser, ils nous prendraient pas un peu pour des kons ?

    - Pas qu’un peu Loulle. C’est 95 % de la recherche mondiale, donc 95 % des scientifiques qui sont financés, directement ou indirectement, par Big Pharma. Donc si on mettait un coup d’arrêt à ce système perverti, tout ce petit monde scientifique perdrait énormément d’argent et de prestige !

    - Mouais… Tè je vais dépuceler une autre boutanche de « Clos Roquine » !

    - À la nôtre !

     

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