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poésie érotique - Page 5

  • Ouiquinde érotique : foins !

    van gogh la méridienne sieste dans le foin.jpg

     

    Foin de tous ces sacs d’os, mannequins faméliques

    Condamnées par la mode à rester rachitiques

    Nous aimons l'abondance, les rondeurs parfumées.

    Quand les maigres sont vues, les rondes sont aimées !

     

    Foin de ces chats pelés, rasés et sans beauté,

    Fantasmes très douteux de la puérilité.

    Nous aimons vos trésors avec du poil autour,

    Le mystère envoûtant des fourrures d’amour.

     

    Foin des déodorants aux odeurs de vaisselle

    Que « le marché » impose aux belles jouvencelles.

    Nous aimons ces parfums sentant bons et pas bons,

     

    Fragrances absolues de passion et de vie

    Forte odeur de marée, arôme de jambon.

    Un cul, ça sent le cul comme un vit sent le vit !

     

    VictorAyoli

     

    Illustration: merci à Van Gogh !

  • Ouiquinde érotique avec Apollinaire

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    Mon beau membre asinin


    Tes mains introduiront mon beau membre asinin
    Dans le sacré bordel ouvert entre tes cuisses
    Et je veux l’avouer en dépit d’Avinain
    Que me fait ton amour pourvu que tu jouisses

    Ma bouche à tes seins blancs comme des petits suisses
    Fera l’honneur abject des suçons sans venin
    De ma mentule mâle en ton con féminin
    Le sperme tombera comme l’or dans les sluices

    Ô ma tendre putain tes fesses ont vaincu
    De tous les fruits pulpeux le savoureux mystère
    L’humble rotondité sans sexe de la terre

    La lune chaque mois si vaine de son cul
    Et de tes yeux jaillit quand tu les voiles
    Cette obscure clarté qui tombe des étoiles

    Guillaume Apollinaire

     

    Photo X - Droits réservés

     

  • Ouiquinde érotique avec Giorgio Zorzi Baffo

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    Éloge des Tetons



    Chers Tétons, vous êtes l'unique et seule
    Partie qui le mieux ressemble au fessier ;
    Vous êtes ces collines délicates
    Où au mitan, s'ils peuvent, volent les Oiseaux.

    Vous êtes ce bel aspect qui console,
    Car vous paraissez proprement la Voie lactée :
    Heureux qui sur vous met les pattes,
    Car il fond comme cire au feu !

    Oh ! chers beaux attraits de la Femme !
    Vous êtes ces charmes bénis
    Qui font que la Moniche en plaît davantage.

    Vous êtes ce bel étalage qui promet
    Que dessous il y a bonne marchandise,
    Car le plus souvent, à bons tétons, bon cul.

    Giorgio Zorzi Baffo