Foin de tous ces sacs d’os, mannequins faméliques
Condamnées par la mode à rester rachitiques
Nous aimons l'abondance, les rondeurs parfumées.
Quand les maigres sont vues, les rondes sont aimées !
Foin de ces chats pelés, rasés et sans beauté,
Fantasmes très douteux de la puérilité.
Nous aimons vos trésors avec du poil autour,
Le mystère envoûtant des fourrures d’amour.
Foin des déodorants aux odeurs de vaisselle
Que « le marché » impose aux belles jouvencelles.
Nous aimons ces parfums sentant bons et pas bons,
Fragrances absolues de passion et de vie
Forte odeur de marée, arôme de jambon.
Un cul, ça sent le cul comme un vit sent le vit !
VictorAyoli
Illustration: merci à Van Gogh !