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  • Bon Bout d'an !

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    Bon bout d'an, mais en provençal !

     

     

    Vous souvete UNE ANNADO !

     

    Qué vous souveta ?

    Qué nous souveta ?

    Qué ambitiouna ?

    Tout simplamen UNE ANNADO !

    Sara bonno ? Sara duro ?

    Sara poulido, sara seguro ?

    Moudestamen que sigue.

    Es ben lou majourau,

    Es ben lou primourdiau.

    Une anado, es ben court

    Quouro siés ben en cour.

    Une annado, es ben long

    E vous pren lou meloun

    Quouro siès prisonnié, quouro siès ostage,

    Quouro cade minuto te fai ploura de rabi.

    Une annado davant de tu quouro siès en respié

    Malaut o coundama, mai es un Grammaci !

    Une annado, es lou tèms que prèn dins lou Cosmos

    Nostre Terro poulido a lentour dou beù Helios.

    Saben qu’après l’iver revendra la primavero

    Es pas lou temps que passo,

    Es nautre que que passen dins lou temps.

    Passèn coume passo uno estello filanto

    Treluz de counscienci dins la rumour gigante

    D’un Cosmos infini.

    Mai avèn la VIDO !

    Mai avèn lis ESTRAMBORD !

    Mai avèn l’AMOUR !

     

     

    Photo X - Droits réservés

     

  • Pour une réveillon d’enfer, dois-je laisser Lucie faire ? Satan l’habite…

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    Je retrouvais Lucie avec grande émotion
    Lorsqu’elle s’échappait de sa triste pension.
    Nous prenions rendez-vous, souvent, dans une église
    Communiant corps et âme dans son ombre propice.

    Nous nous sommes aimés serrés sur un prie-dieu
    Et, comblé de bonheur, j’ai cru entendre Dieu
    Disant à Lucifer : « Laisse-moi ces deux-là,
    Un amour aussi beau, c’est un apostolat ! »

    Depuis ce jour l’encens envoûtant des chapelles
    A pour moi la saveur troublante des dentelles.
    Dois-je, pour ces pensées, faire mea-culpa ?

    Quand vers l’un de ces temples se dirigent mes pas
    Je pénètre en ces lieux dévolus au Messie,
    Mais, pour l’amour de Dieu ou celui de Lucie ?

     

    Les pieds de cochon comme chez Lucifer

    — Ben mon cochon, Victor ! Ça alors, faut le faire !
    Mais c’est bien innocent pour te valoir l’enfer.
    Ces lieux sont dévolus parait-il à l’Amour,
    Des dieux ou du prochain, c’est de l’amour toujours.
    — D’autant plus que l’enfer, c’est dans le cœur des Hommes
    Qu’il se loge et non pas dans les élans de mômes
    Qui découvrent la vie et se sucent la poire,
    Fusse dans les lieux saints qui cachent le ciboire.
    — Tu parles d’or, Victor ! Vive la vie, bon sang,
    Et trinquons sans tarder à ces jeux innocents,
    Puis je vais te donner une étrange recette
    Qui correspond, je crois, à ta belle amourette.
    Bon marché, délicieux, très faciles à faire,
    C’est les pieds de cochons « comme chez Lucifer ».
    Tu prends chez ton boucher quatre pieds de pourceaux
    Ou plus selon le nombre de tes commensaux,
    Tu vas les faire cuire dans un bon court-bouillon
    Parfumé au safran, ail, sel, poivre et oignon.
    Cuis à tout petit feu pour deux tours de tocante
    Afin de parfumer et d’attendrir la viande.
    Pendant ce temps tu ne va pas rester inerte :
    Il te faut préparer ta bonne sauce verte.
    Tu piles au mortier persil, thym, vert de blette,
    Oseille, basilic, estragon et sarriette,
    Ail, poivre vert, cannelle et gingembre râpé,
    Mouille au vinaigre fort mais garde assez épais.
    Réserve et fais confire quelques oignons hachés
    Dans de l’huile d’olive, sans laisser attacher,
    Mets un peu de moutarde et le jus d’un citron,
    Puis pense un peu à toi et débouche un litron.
    Bois un canon ou deux et quand tu es à l’aise,
    Au barbecue ou l’âtre, prépare de la braise.
    Sors les pieds du bouillon, sèche-les, coupe-les
    Puis sur ton gril ardent, il te faut les hâler,
    Les faire bien dorer sans pourtant qu’ils ne grillent,
    Leur odeur va déjà t’exciter les papilles !
    Dans un plat de service, mets tes oignons en lit
    Dispose par dessus tes pieds fort embellis,
    Entoure l’appareil avec ta sauce verte.
    Au moment de servir, d’un coup de pince experte
    Tu places sur les pieds quelques charbons ardents,
    Le gras des pieds grésille et fûmèle en fondant.
    À nous, belles conquêtes ! Le vin vous embellit.
    Continuons la fête, ouvrez-nous votre lit.
    Chantons, rions, mangeons, et trinquons nuit et jour
    À la beauté des femmes, au vin et à l’amour !


    Ingrédients et proportions pour six personnes :
    Pour les pieds: - 6 pieds de cochons flambés et lavés, - safran, - sel, - poivre, - 2 oignons piqués de 2 clous de girofle, - eau. 
    Pour la sauce verte: - 1 bouquet de persil plat, - le vert de 6 feuilles de blette (sans les côtes), - 2 cuillerées à soupe de thym, - 6 feuilles d'oseille (ou plus si les feuilles sont petites), - 3 branches de sarriette (supprimer les parties ligneuses), - 1 bouquet de basilic frais, - 1 bouquet d'estragon frais, - 6 gousses d'ail, - 1 cuillerée à soupe de grains de poivre vert, - 1 cuillerée à soupe bombée de gingembre frais râpé, - cannelle, - 1 verre de bon vinaigre, - huile d'olive, - moutarde, - 2 citrons, - sel, - poivre du moulin.

    Les vins conseillés:
    Les pieds de cochon acceptent des vins éclectiques. Essayez donc de les déguster avec des blancs, avec des Viognier par exemple: Condrieu, Saint-Gervais, Uchaux, en vallée du Rhône.
    La Clape, Clairette de Ceyras, Adissan, Saint-André-de-San­gonis en Languedoc. Cassis, Palette, Bellet en Provence.
    Appréciez-les avec des vins primeurs ou très jeunes, des vins de soif: Tulette, Travaillan, Chusclan, Roquemaure en vallée du Rhône. Saint Guiraud, Arboras, Castelnau-le-Lez en vins du Languedoc. Barjols, Nans-les-Pins, Carcès, Le Castellet, La Croix-Valmer en vins de Provence.

     

    Photo X - Droits réservés

  • Au bistro de la toile : il n’y a pas que le foot !

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    - Oh putaing ! Victor. Il nous gonflent les aliboffis avec leur foot.

    - Il y a des choses plus réjouissantes que les exploits et les larmes de Mbappé dans le journal. Tè ! Je vous lis :

    « D’après une étude réalisée sur 200 femmes suivie pendant un an, suivant le même régime alimentaire et ayant un cadre de vie identique sous la direction du professeur Ingrid Fleischer de l’université de Hambourg en Allemagne « les femmes pratiquant la fellation et qui avalent le sperme de leurs compagnons réussissent à maigrir jusqu’à deux fois plus vite que les autres ». Ces vertus amincissantes du sperme sont dues à la présence d’une substance nommée alcaline qui ne fonctionne aussi efficacement comme agent anti-graisse qu’en présence des autres composantes du sperme masculin. 
    Mais ses vertus ne s’arrêtent pas là puisqu’il permettrait aussi l’équilibre des hormones féminines et protègerait, semble-t-il, efficacement des cancers de type hormonal. En effet, une étude a été réalisée en Californie du Sud sur
    15 000 femmes âgées de 25 à 45 ans dont 6 246 pratiquaient la fellation de manière régulière depuis 5 à 10 ans et 9 728 femmes qui ne pratiquaient la fellation que peu ou pas du tout. Dans le groupe qui pratiquait régulièrement la fellation seulement 1,9 % d’entre elles avaient été touchées par un cancer du sein contre 10,4% dans l’autre groupe. Cette étude démontre que la fellation réalisée 2 fois par semaine diminuerait le risque du cancer du sein de 40 %.  La source est Doctissimo. »

    - Fatche ! Donc Victor, on peut dire que nous sommes un peu docteur ! Chaque fois que Madame – ou quelque belle gourgandine ! - nous gratifie de quelques aller-retours sur la grande bleue et déguste notre bonheur sans retenue, nous la soignons !

    - Exactement Loulle! Faudrait peut-être se faire rembourser par la Sécu !

    - Je vois tout de même dans cette excellente nouvelle une grande injustice.

    - Ah ! Dis-moi…

    - Eh bien les femmes qui sont seules, qui n’ont pas sous la main – et sous la langue – un instrument dispensateur de bonheur et de santé, sont désavantagées…

    - C’est vrai ça Loulle. Faut faire quelques choses pour elles. S’il faut se dévouer, on le fera. C’est un peu comme le don du sang. Faut faire preuve de civisme autant que d’altruisme.

    - Voilà qui est bien dit Victor ! Et si on créait une ONG ! Par exemple « Les turlutes du cœur » ou « Foutre sans frontière » !

    - En voilà une idée qu’elle est bonne Loulle ! Les Turlutes du Cœur ! …taing ! Ça sonne bien ! Sans compter que c’est pas les donneurs qui manqueraient…

    - Justement. Il me vient une autre idée qui permettrait de boucher le fameux trou de la Sécu.

    - Oh ! Loulle, si tu trouves ça, à coup sût, t’es le prochain ministre de la santé . ! Et comment tu fais ?

    - Ben ! Tu prends quelques ronds aussi bien aux donneurs qu’aux bénéficiaires !

    - ???!!!???!!!

    - Écoutes Victor. Quand tu vas te faire souffler dans la canule par Mado-langue-de-velours, Natalia-bouche-d’or ou Nadia-carte-bleue, ça te coûte combien ?

    - Ben, moi je ne consomme que ponctuellement, mais ces dames, qui sont de bonnes clientes de ton rade, prennent entre 30 et 40 euros pour ce service.

    - Bon. Eh bien suppose que tu demandes à tes « donneurs » une participation, disons, de 15 euros, ou plutôt 20 pour ne pas casser le marché des pros. Participation payée à la Sécu et pas par la Sécu, ça fera vite du pognon ! Et suppose que tu demandes pareil à la bénéficiaire de ces soins, payée à la Sécu et pas par la Sécu, pris en charge éventuellement par les mutuelles. Si tu rajoutes les économies énormes réalisées par la même Sécu puisqu’il y aura beaucoup moins de malades à traiter, le trou de la Sécu serait vite comblé !

    - Génial Loulle! Génial. Mais il reste à résoudre le côté pratique. Comment faire puisque le traitement n’a de valeur que si le médicament est pris directement, à la source ? Et que donneurs comme receveurs doivent garder un strict anonymat ? Pas facile non ?

    - Pas impossible Victor. Pas impossible !

    - Ah ! Alors dis-nous !

    - On va y réfléchir. Il y assez d'énarques pour ça, non? En attendant, c’est ma tournée. Pour se rincer la bouche !