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ronsart

  • Ouiquinde érotique déconfiné avec cette fine lame de Ronsard !

    Il n'allait pas voir que la rose notre Pierrot national,

    prince des poètes et poète des princes !

     

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    Lance au bout d'or, qui sais poindre et oindre,

    De qui jamais la roideur ne défaut,

    Quand, en camp clos, bras à bras, il me faut

    Toutes les nuits au doux combat me joindre ;

     

    Lance, vraiment, qui ne fus jamais moindre

    A ton dernier qu'à ton premier assaut,

    De qui le bout, bravement dressé haut,

    Est toujours près de choquer et de pondre !

     

    Sans toi le Monde un Chaos se feroit

    Nature manque inhabile seroit,

    Sans tes combats, d'accomplir ses offices ;

     

    Donc si tu es l'instrument du bonheur

    Par qui l'on vit, combien à ton honneur

    Doit-on de vœux combien de sacrifices ?

     

     

    Je te salue, ô merveillette fente,

    Qui vivement entre ces flancs reluis ;

    Je te salue, ô bienheureux pertuis,

    Qui rend ma vie heureusement contente !

     

    C'est toi qui fais que plus ne me tourmente

    L'archer volant qui causait mes ennuis ;

    T'ayant tenu seulement quatre nuits,

    Je sens sa force en moi déjà plus lente.

     

    Ô petit trou, trou mignard, trou velu,

    D'un poil follet mollement crespelu,

    Qui, à ton gré dompte les plus rebelles :

     

    Tous verts galants devraient, pour t'honorer,

    A beaux genoux te venir adorer,

    Tenant au poing leurs flambantes chandelles !

     

     

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    Adieu, cons rondelets, corralines fossettes,

    L'entretien de Nature et de tout l'Univers ;

    Adieu antres velus, plains de plaisirs divers,

    Fontaines de nectar, marbrines motelettes.

     

    Ores, en votre lieu sont les fesses molettes,

    Et les culs blancs de chair, de tout poils découverts ;

    Les culs plus que les cons sont maintenant ouverts :

    Les mignons de la cour y mettent leurs lancettes.

     

    Le Roi ne m'aime point, pour être trop barbu ;

    Il aime ensemencer le champ qui n'est herbu,

    Et, comme vrai Castor, chevaucher le derrière ;

     

    Lors qu'il foute les culs, qui sont cons estrecis ;

    Il tient le naturel de ceux de Médicis,

    En prenant le devant, il imite son père !

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